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jeudi 04 novembre 2004

Commentaires

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Une opinion marginale ? Vous plaisantez.
Vous m'ôtez, une fois de plus, les mots de la bouche.
Permettez-moi de vous ajouter à mes liens...
A +

Comme Cyrille... Je viens de vous découvrir (car cité chez Ceteris Paribus).
1 - je lis (un peu)
2 - je mémorise (le lien)
3 - je continue (à lire)
4 - j'approuve (largement) et me sens moins seul
5 - j'apprécie la qualité de l'écriture, signe probable de la qualité de l'esprit.

Merci.

Bonjour,

Vous dites « je revendique ma capacité à comprendre, intégrer (et militer pour) un système de valeurs à la fois solide et, disons-le, moral, ne se référant à aucun credo religieux. »

Ce que vous semblez ignorer (je me trompe peut-être) c'est que votre système de valeurs est en fait un héritage direct des valeurs judéo-chrétiennes. Qu'on le veuille ou non, la plupart de nos valeurs sont héritées de la morale religieuse. Je ne suis pas assez expert pour développer à l'instant, mais de grands penseurs ont disserté au cours des siècles sur la morale, et ont construit un système de pensée.
Cela n'est pas contradictoire avec l'absence de foi religieuse. A votre façon vous êtes peut-être croyant sans le savoir :-)

Non non, Olivier, je ne pense pas être "croyant sans le savoir". Et d'ailleurs, si vous relisez la fin du paragraphe que vous citez, je précise que :

"Bien entendu, je ne suis ni stupide ni complètement ignorant des mécanismes historiques ayant conduit l’Homme à en passer par divers dogmes éventuellement « révélés » pour construire le système de valeurs qui me définit aujourd’hui. Mais ce n’est pas parce que nos anciens expliquaient que le tonnerre était le produit de la colère de Zeus que je devrais abandonner l’idée qu’il s’agit seulement d’un phénomène physique spectaculaire, certes, mais assez bien documenté au niveau scientifique."

Je ne prétends pas, moi non plus, me situer au-delà des croyants en termes d'évolution de l'espèce humaine (encore que, certains matins, après un bon café...). Mais je pense effectivement qu'une société complexe et sophistiquée (dans un sens non-péjoratif) peut s'appuyer sur d'autres éléments que le divin pour s'organiser. Le droit, la morale, la recherche de la justice et d'équité, ces notions n'appartiennent plus au domaine religieux lorsqu'elles sont pensées sur le mode politique. Il existe même un pays censé s'être structuré sur les concepts de liberté, d'égalité, et de fraternité...

Qu'un héritage religieux soit intervenu, au cours des siècles, dans l'élaboration de ces concepts ne les empêche pas d'être valides sans le recours au "sacré". Et la démocratie, il ne faut pas l'oublier, a tout de même été d'abord pensée chez les Grecs, qui n'avaient pas grand chose à voir avec la tradition judéo-chrétienne que nos amis Polonais (c'est juste pour faire court, je n'ai rien contre les Polonais -- quoique, certains matins, après un bon café...) ont cherché à introduire dans la Constitution européenne.

Au final, oui, des phénomènes religieux de tous ordres ont effectivement pesé sur la mise au point d'une construction sociale "moderne", mais pas forcément davantage que certains paramètres culturels a-religieux, voire certains éléments géographiques ou climatiques. Ca s'appelle l'Histoire.

Mais ce que fait Sarkozy, ça s'appelle de la stratégie.

Parfaitement d'accord avec Hugues.

Je pense que la religion a été le support de certaines règles qu'on appelle "valeurs morales", comme par exemple la prohibition de l'inceste ou du meurtre, mais dont les fondements sont autres : ce sont des règles qui permettent de vivre ensembles et qui tirent leur légitimité du fait qu'elles ont empirement démontré qu'il était plus facile, tant pour les individus que pour la collectivité, de vivre avec ces règles que sans.

N'ayant point lu la bulle "Res Publica, religionis spesque", je me hasarde à me demander si notre bien aimé chambellan n'a pas rappelé une évidence : la séparation entre droit et morale, le fait que la république, source de droit, ne se soucie que de la loi et non de la morale, qui relève de la liberté individuelle.

Si un meurtrier est mis en prison, ce n'est pas parce qu'il a violé le 5e commandement ou a fait le Mal, mais parce que c'est ce que prévoit l'article 221-1 du Code pénal (et qu'il ne m'a pas pris comme avocat, mais je m'égare).

Lui faire dire à partir de cette phrase que hors de la religion, il n'y a point de morale et que tout athée, fut-il blogueur, est une créature immorale voire malfaisante, me paraît une erreur de lecture manifeste.

Sarkozy serait dans l'erreur ? Ca ne m'étonne pas : "il a des yeux mais ne voit point, il a des oreilles et n'entend point". (Jérémie 5:21)
Mais ce n'est pas grave car les portes du paradis s'ouvriront aux simples d'esprit.

Ah cool le blog d'un type qui aime bien dsk.J'en ai un aussi www.socdem.net

A la question "S'agit-il déjà d'une opinion marginale ?"

Non.

Ton billet est bien écrit,
Merci

belles ecritures, formes presque amusantes... tu cherches l'esprit mais tu n'en as pas.
a bientôt ;)

Fabrice,
Merci

Le H,
Merci aussi. Quelle incise spirituelle ! Je m'en inspirerai dans la mesure de mes moyens limités.

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