S’attacher à ce que le monde de l’entreprise ressemble au monde tout court en termes de diversité devrait être une priorité. Mais faut-il vraiment faire n’importe quoi pour y parvenir ?
Il y a quelques mois, une idée particulièrement originale, issue du rapport Bébéar sur les discriminations à l’embauche, provoquait un mini-débat entre partisans du volontarisme sociétal et amateurs de laissez-faire. En gros, il s’agissait de décider si la bêtise et les préjugés de recruteurs allergiques aux patronymes exotiques pouvaient être contournés par le recours au CV anonyme.
Clairement, cette initiative allait dans le bon sens ; elle était pourtant trop timide. Rendre un CV anonyme, c’est vrai, permet d’éliminer tout réflexe raciste initial. Mais c’est oublier que les idées préconçues du DRH de base se limitent rarement à une appréciation négative des évolutions multiculturelles de notre doulce France. L’âge, on le sait, est également un facteur majeur de discrimination sous nos latitudes. Il serait donc logique de supprimer toute référence à la génération à laquelle un candidat appartient pour rétablir un minimum d’égalité des chances…
La question resterait pourtant posée, au-delà de ces préalables, de savoir si la mention du sexe n’est pas non plus de nature à laisser perdurer l’écrémage ségrégationniste des CV auquel se livrent fréquemment les employeurs. Susceptibles de se retrouver enceintes, souvent allergiques aux réunions tardives, les femmes sont peu appréciées des recruteurs, leur vie privée étant perçue comme un obstacle à un véritable investissement professionnel. De toute évidence, la suppression de la mention du sexe devrait alors être adoptée en parallèle de celle de l’âge, du nom et du prénom, les compétences et l’expérience du candidat à un emploi passant enfin au premier plan.
Pour autant, convenons-en, ces mesures de bon sens ne suffiraient guère à éviter que ne se perpétue l’un des modes de discrimination les plus insidieux qui soit : le tri par l’origine scolaire. N’importe quel chasseur de tête, en effet, n’importe quel directeur du personnel, à la lecture de ces éléments a priori anodins, établira, même inconsciemment, un lien entre la personnalité du postulant et la réputation des établissements fréquentés. Le meilleur, le plus motivé des candidats verra donc sa crédibilité ruinée par un passage par un lycée du 93, toute référence topographique devant dès lors être abandonnée.
Il ne serait d’ailleurs pas raisonnable, dans ce contexte, de continuer à préciser en quelle année les différents diplômes recensés par le CV ont été obtenus, ces détails permettant évidemment de déduire l’âge du candidat et risquant parfois d’introduire un doute sur la manière dont ils ont été décrochés. Car enfin, un bac délivré en période de fronde lycéenne, à l’occasion de telle ou telle réforme, conduira fatalement le recruteur à présumer qu’il s’agissait d’un millésime au rabais. Les examinateurs, on le sait, ont tendance à faire preuve d’indulgence lorsqu’un trimestre entier a été consacré à la lutte contre l’enseignement à deux vitesses.
Non, vraiment, si une telle proposition doit être à même de transformer durablement la société, il semble indispensable d’en repousser les limites en supprimant toute évocation du nom, du sexe, de l’âge et du parcours scolaire du candidat afin de rétablir une égalité des chances digne de ce nom !
Ceci-dit, pourquoi s’arrêter en si bon chemin et ne pas considérer que le cursus post-baccalauréat d’un individu est également un marqueur social de premier ordre ? Qui osera prétendre que le titulaire d’un diplôme d’ingénieur universitaire est perçu de la même manière que l’heureux alumni de l’Ecole Polytechnique par les employeurs ? Qui affirmera que le propriétaire d’un parchemin délivré par l’Ecole Supérieure de Commerce de Romorantin sera apprécié de la même manière qu’un privilégié passé par HEC à l’heure de la première embauche ? Et d’ailleurs, la mention même d’un diplôme n’est-elle pas totalement contradictoire avec le principe selon lequel tout un chacun, quelle que soit son histoire personnelle, quelle que soit sa formation, quelle que soit son origine sociale ou ethnique, doit disposer des mêmes chances et des mêmes opportunités ?
Assurément, l’idée même qu’un recruteur puisse se permettre de juger, au nom de critères absurdes, de la capacité d’un être humain à accomplir telle ou telle mission est détestable. Et c’est le concept même d’entretien d’embauche qui devra ensuite être remis en cause, cette procédure, même accompagnée du CV le plus neutre possible, instaurant inévitablement une relation dominée par l’arbitraire et l’hypocrisie.
Une solution existe pourtant, qui permettrait de résoudre l’ensemble des problèmes de la société française en instaurant une égalité de tous les instants entre les citoyens de ce pays, hommes ou femmes, diplômés ou pas, parisiens ou marseillais, catholiques ou scientologues, blancs ou noirs… Une solution existe, mais qui ne sera évidemment jamais suggérée par un Bébéar, parrain du capitalisme français et ancien dirigeant d’AXA, la compagnie d’assurance dont il voulait faire le fossoyeur de la sécurité sociale.
Cette solution, qui reviendrait à transposer au secteur privé les procédures de recrutement du secteur public, garantirait tout à la fois l’objectivité, la transparence et la pertinence des embauches. Elle conduirait les entreprises à accepter une diversité en phase avec la société contemporaine et offrirait à tous d’immenses opportunités professionnelles. L’amateur de marketing, trop tôt éloigné des bancs de l’école par un parcours aussi cruel qu’injuste, pourrait jeter un regard différent sur le lancement d’un nouveau produit chez Procter & Gamble – au plus grand bénéfice d’une entreprise connue pour le manque d’originalité de sa politique de recrutement… L’amoureux d’urbanisme ayant commis l’erreur de préparer un CAP de mécanique automobile en lieu et place d’une école d’architecture se verrait offrir la possibilité d’être recruté par un cabinet prestigieux… Le marmiton du dimanche pourrait tenter sa chance dans les cuisines les plus réputées…
Il suffirait alors d’imposer aux entreprises de confier la totalité de leurs recrutements à une administration centrale ad-hoc, laquelle répercutera l’information sur les postes à pourvoir auprès des candidats à un emploi. La discrimination ne serait alors plus qu’un mauvais souvenir, les « plafonds de verre » les plus terribles ayant enfin été brisés par le volontarisme d’un dispositif efficace et progressiste. Mais qu’attendons-nous, bon sang ?
© Commentaires & vaticinations
Cher Hugues, ne virerais tu pas communiste, avec de tels idées ??
Rédigé par : Simon | mardi 12 juillet 2005 à 20:19
Hum, si je peux me permettre, il s'agit d'une note ironique. Mais j'avoue qu'elle ne se suffit pas à elle-même. Une partie II est prévue (et peut-être une partie III).
Rédigé par : Hugues | mardi 12 juillet 2005 à 20:55
Permettez-moi de trouver votre radicalisme encore un peu trop tiède.
La seule solution acceptable est l'abolition du recrutement.
Quoi? Comment sont répartis les postes? Mais...démocratiquement !!!
Hein? Quoi? Comment?
Rédigé par : Trasimarque | mercredi 13 juillet 2005 à 00:53
Hé hé hé... C'est bon ça coco !!! j'essayais d'imaginer la gueule du CV avec toutes ces infos en moins. Un post-it avec marqué "Foot, lecture et alpinisme".
A +
Rédigé par : Vinvin | mercredi 13 juillet 2005 à 09:12
Ach, je suis ennuyé de lire ça ici. On rebascule vers le mode français classique: parce qu'une réforme / idée / constitution n'est pas parfaite, on la cloue au piloris et on explique pourquoi il est crucial de ne rien faire.
Et si on résolvait dès aujourd'hui un petit bout du problème avec les CV anonymes, ne serait-ce pas déja ça de gagné?
Rédigé par : Paul | mercredi 13 juillet 2005 à 10:17
Trasimarque,
L'abolition du recrutement? Vu notre dynamisme en matière de création d'emploi, on y est presque.
Vinvin,
Foot, lecture, alpinisme, c'est encore trop. Tu crois choisir des éléments neutres mais rap ou équitation, par exemple, donnent trop d'indices socio-économiques et vont influencer le recruteur... La lecture aussi, d'ailleurs. Donc, non, pas ce genre de choses non plus. Mais envoie quand même le Post-it avec un numéro de téléphone portable (le numéro de fixe est un indice géographique tendancieux).
Paul,
Tiens, un Paul qui s'appelle Pierre alors que Pierre s'appelait Simon. Je me demande ce qu'en pense Jacques...
Mais plus sérieusement, je ne suis pas du genre à m'en prendre à une initiative au prétexte qu'elle n'est pas assez radicale, au contraire. Simplement, je pense qu'il ne s'agit pas de la bonne solution et c'est la raison pour laquelle une suite à cette note est prévue...
Rédigé par : Hugues | mercredi 13 juillet 2005 à 10:59
Dois je réellement comprendre que tu es contre le CV anonyme ?? Ce serait merveilleux d'être une fois au moins en plein accord avec toi. Selon moi, le CV anonyme, c'est la culpabilisation de la victime sur un mode simple : "si vous n'étiez pas (au choix) d'origine sud américaine, africaine, moyen oriental, de couleur ... vous auriez ce job. Quelle idée aussi de ne pas être blanc et catholique ??"
Rédigé par : Simon | mercredi 13 juillet 2005 à 11:52
Simon,
Je suis effectivement assez peu attiré par l'idée du CV anonyme, qui fait semblant de s'attaquer à un problème réel en l'abordant de manière totalement périphérique et anecdotique.
Rédigé par : Hugues | mercredi 13 juillet 2005 à 12:01
Bravo, tu viens de montrer que l'élimination complète de toute forme de discrmination impossible. Grande nouvelle! Fabuleuse découverte!
Mais à part le plaisir un peu cuistre de faire son intéressant, je ne vois pas l'intérêt de cette procédure rhétorique qui consiste à pousser une logique jusqu'à l'absurde.
La question est de savoir si ce genre de mesure peut améliorer le sort de quelques individus sans en peinaliser d'autres. La réponse, dans le cas du CV ananyme, est oui.
Rédigé par : EL | mercredi 13 juillet 2005 à 12:28
El,
Bravo, tu viens juste d'exprimer que pousser une logique jusqu'à l'absurde n'avait pas d'intérêt autre que rhétorique !
Mais au-delà du plaisir un peu cuistre de faire ton intéressant, tu n'as pas prouvé grand chose.
Rédigé par : Hugues | mercredi 13 juillet 2005 à 12:52
Voici de bons critères de recrutement :
* Graphologie, si tes barres sur les « T » sont volontaristes et enfiévrées de Viagra.
* Morphopsychologie, ou savoir à la forme de tes oreilles si tu as un profil de chef ou de couille molle.
*Numérologie : Ta date de naissance, ta taille et ton poids dans une casquette, greli-grelo, perdu.
* Astrologie : ... Ben quoi, Mirtterand voulait bien créer un chaire d'Astrologie à la Sorbonne pour sa copine
* Le feeling : Ou le grand empirisme du DRH névrosé et raciste
* La cooptation : Tu es le fils du patron ou du délégué CGT qui te les brise.
* L'esprit de corps : Si tu fais parti de « Skull & Bones » tu sera conseiller à la Maison Blanche.
* Le hasard : De toute façon il faut quelqu'un pour nettoyer les chiottes, autant pendre un Public Prioritaire c'est moins cher.
Rédigé par : all | mercredi 13 juillet 2005 à 12:55
Le recrutement devrait se faire par tirage au sort en présence d'huissier. Ce serait une procédure juste et indiscutable, de nature à effacer toute discrimination de sexe, race, beauté, odeur, cursus, etc...
Rédigé par : etienne | mercredi 13 juillet 2005 à 13:37
L'idée d'Etienne a été explorée, non jusqu'à l'absurde mais jusqu'à la poésie métaphysique, par Borges, dans "La loterie de Babylone".
Rédigé par : Bladsurb | mercredi 13 juillet 2005 à 13:47
Ce teasing me stresse... Mais quand allons-nous avoir la suite? N'oublie pas que c'est férié 4 jours à partir de ce soir...
Paul-Simon
Rédigé par : Paul | mercredi 13 juillet 2005 à 15:03
http://img346.imageshack.us/img346/8961/0302bettan34fv.jpg
Rédigé par : all | mercredi 13 juillet 2005 à 15:05
Pas avant la semaine prochaine, c'est certain... J'ai déjà un énorme boulot - et je suis censé fournir de nouveaux chapitres des aventures d'Albert...
Rédigé par : Hugues | mercredi 13 juillet 2005 à 15:09
Hugue, vous avez raison ce type de proposition est stupide, mais la discrimination est bien réelle, et ceux qui en subissent les conséquences sont en droit de s'inquiéter du fonctionnement d'une société qui les exclus ou les écrase.
Comment faire pour qu'ils trouvent leur compte et qu'ils n'aient pas envie de détruire la source de leurs maux ?
Les prisons sont déjà bien pleines et coûtent cher, les camps ne sont pas politiquement corrects. Peut-être devraient-ils êtres reconnus travailleurs handicapés (en situation de handicap) mais le coût toujours le coût !
Il faut donc les éliminer, je laisse donc à votre sagacité le soin de trouver comment pour le moindre coût.
Rédigé par : Quoique | mercredi 13 juillet 2005 à 22:18
mais pourquoi diantre faut-il désormais des CV pour tout emploi ? C'était autrefois réservé aux cadres, aujourd'hui il faut un cv rempli pour faire une semaine de manutention - et tant pis pour ceux qui ont voyagé, chômé, été emprisonnés…
Rédigé par : Cobab | jeudi 14 juillet 2005 à 16:53
J'ai un petit peu voyagé professionellement et je n'ai jamais vu d'autre pays - à l'exception peut-être du japon avec l'université waseda - où on continue à l'age de 50 ans à se sentir obligé dee mentionner tout son parcours scolaire pour demander un job. Bizarrement, dans beaucoup de pays on s'interesse plus à vos réussites qu'à vos échecs, à ce que vous êtes capables de faire qu'aux castes auxquelles vous n'appartenez pas. Ils doivent certainement être fous.
Rédigé par : contemplatif | jeudi 14 juillet 2005 à 17:04
Cher Maître,
si, permettez, sur ce coup, vous fûtes génial, n'ayons point peur des mots.
Comme çà, tout de go, vous réinventâtes l'une des gloires impérissable du "modèle Français", à savoir :
l'Agence Nationale Pour l'Emploi, plus connue des chômeurs sous le vocable popularisé par certains humoristes : Avec Nous Peu d'Espoir...
Rédigé par : Michel D | vendredi 15 juillet 2005 à 01:11
Imaginez-vous une seule seconde que ce cher Bébéar, qui s'intéresse davantage à la chasse aux espèces protégées d'Afrique et à la préservation de son statut de Parrain de la Cosa Nostra entrepreneuriale française, ait envisagé une seule seconde les conséquences de cette proposition?
Non, évidemment. Tout ce qu'il intéresse, c'est qu'on en parle. Et, de ce point de vue, il a plutôt réussi son coup. C'est la fameuse Bébéar's Touch: l'art de passer pour un patron social en étant le pire des killers. Le pôôôvre J2M a bien essayé de l'imiter, mais il était vraiment trop mégalo pour que ça marche. L'ami Claude, lui, a une technique beaucoup plus subtile pour faire parler de lui (positivement, of course), dans la presse: il boucle les fins de mois des journaux en mal de trésorerie. Cherchez un seul papier négatif sur Claude Bébéar ou sur AXA dans Le Monde ou le Figaro. C'est le défi de l'été. Bon courage...
Rédigé par : Sabine | dimanche 17 juillet 2005 à 11:57
ah lala : ne bretonnes pas trop longtemps, tes commentaires vont nous manquer..
Rédigé par : socdem | dimanche 24 juillet 2005 à 11:11
vive la france
Rédigé par : momo | mardi 25 octobre 2005 à 02:46
Le terme Curriculum Vitae – en latin - peut se définir comme « cours de la vie ».
En matière de vie professionnelle, c’est le document écrit qui renseigne sur l’état civil, les titres, les capacités et les activités passées d’un individu.
C’est donc sur cette base que l’employeur va d’abord distinguer parmi de multiples candidats.
Pourtant - dans ce même temps - l’article 122-45 du Code du Travail énonce qu’ « aucune personne ne peut être écartée d'une procédure de recrutement » en raison « de son origine, de son sexe, de ses moeurs, de son orientation sexuelle, de son âge, de sa situation de famille, de ses caractéristiques génétiques, de son appartenance ou de sa non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation ou une race, de ses opinions politiques, de ses activités syndicales ou mutualistes, de ses convictions religieuses, de son apparence physique, de son patronyme ou en raison de son état de santé ou de son handicap.”
Ainsi, notamment, un employeur n’a pas le droit de se fonder sur la nationalité d’un candidat pour refuser de l’embaucher, sur son appartenance à une ethnie, une nation ou une race, sur son apparence physique ou son patronyme.
L’employeur n’a pas le droit.
C’est aussi simple que cela. Et c’est notre loi.
Par voie de conséquence, toute disposition ou tout acte contraire à l'égard d'un salarié sera déclaré nul de plein droit.
Encore une fois, c’est aussi simple et strict que cela.
Qu'en pensez-vous, chers lecteurs ?
Dans ces conditions, je ne vois vraiment pas quel argument valable pourrait être opposé à la généralisation par la loi du Curriculum Vitae anonyme, puisque – tout simplement – l’employeur n’a pas le droit de se fonder sur l’état civil du candidat pour faire son choix.
Alors bien sûr, les discriminations illégales seront certainement tout aussi nombreuses, et notamment au stade de l’entretien d’embauche.
Alors bien sûr, les discriminations légales sont tout aussi injustes et iniques que celles réprimées par la loi. Et notre ensemble social est malade au point de les exacerber.
Mais néanmoins, en confrontant directement - par l'intermédiaire du CV anonyme - les populations discriminées aux employeurs, il y a fort à parier que l’on parviendra peu à peu à réduire les comportements frauduleux.
Et ce sont ces populations illégalement discriminées mêmes – handicapés, seniors, musulmans et caetera – qui convaincront au mieux les employeurs de leurs qualités, de leur savoir et de leurs compétences.
Tout du moins, je le crois.
Non ?
WWW.UNSIBEAUBORDEL.BLOGSPOT.COM
Rédigé par : damien | samedi 12 novembre 2005 à 13:48
Je partage avec toi l'idée que le CV dit anonyme n'est qu'une mascarade de plus pour s'attaquer au fleau de la discrimination à l'embauche. Comme le dit fort justement le president du patronnat d'un pays limitrophe dont je tairais le nom: "Rien ne pourra empêcher un patron qui ne veut pas embaucher un individu de le faire".
Aussi face à cette problématique, l'idée de l'externalisation des recrutement n'est, à mon sens, pas une formule des plus adéquate. Par ailleurs, certaines entreprises y ont recours sans pour autant que cela attenue le non-recrutement des populations dites immigrées.
La voie reside dans un action volontaire des autorites judicaire couplé à un volontarisme politique et des chefs d'entreprises.
Rédigé par : Actuaire Marketing | jeudi 04 mai 2006 à 18:50
pour combattre la discrimination,aller sur http://race2006.wind.prohosting.com/index.html
Rédigé par : discrimination | vendredi 19 mai 2006 à 20:51
obstruction start usage, meditate on. color>
Rédigé par : Batreexia | mardi 26 août 2008 à 01:18