Un homme (un vrai) peut-il porter des sandales et conserver l’estime de ses pairs ? Même en ces temps de canicule, la question n’est pas tranchée.
Ayant abandonné le port de la sandale en soufflant ma douzième bougie, j'avais toujours observé avec une certaine incrédulité ces adultes incapables de saisir l’inadéquation d’un tel accessoire à leurs gros pieds congestionnés. Bon, il n’y a pas si longtemps, cette défiance à l’égard des amateurs de semelles à lanières ayant passé l'âge du demi-tarif RATP était encore assez répandue – normative, même. Et le goût de la sandale, chez les grandes personnes, était généralement circonscrit à la gent monacale, aux ados scandinaves qui, Lafuma au dos, envahissent nos trains de nuit l’été venu, voire aux geeks boutonneux combinant volontiers Birkenstock et épaisses chaussettes de laine. Clairement, du point de vue de l’honnête homme, la condescendance était de rigueur.
La transformation progressive de ce monument de ringardise savetière en objet culte – une fois les sangles de cuir traditionnelles remplacées par des bandelettes ornées de frises ethniques ou tribales – avait donc de quoi surprendre. Insensiblement, et comme portée par la propagation sournoise d’une vulgate écologiste vide de sens, la sandale pour homme avait été réhabilitée…
Habitué à passer sans encombre au travers des modes, je n’allais évidemment pas m’inquiéter de ce nouvel avatar de la pensée unique, mon mépris pour le naturisme pédestre restant intact. Mais, n’étant pas complètement borné, j’avais tout de même commencé à me poser quelques questions, à tenter de déchiffrer le phénomène : n’était-il pas logique, après tout, de s’équiper de vêtements confortables et adaptés au réchauffement rapide de la planète ? Et à l’heure où tant de vieilles personnes font les frais (sic) d’étés de plus en plus caniculaires, n’était-il pas tout simplement raisonnable de troquer préjugés et Docksides vieillissantes contre une paire de sandales discrètes ?
Mon épouse, largement acquise à la cause sandalière, ce qui, dans le cas d’une personne du sexe faible, n’a jamais rien eu de honteux, trouvait de toute façon mes préventions ridicules et m’encourageait, depuis des années, à essayer (« Juste essayer, enfin ! ») ces savates de curé de campagne. Je résistais pourtant, tout en me demandant s’il ne s’agissait pas là d’un combat d’arrière-garde, d’une opposition aussi vaine que stérile, d’un refus autiste d’évoluer avec le reste de l’espèce humaine – bref, d’une incapacité maladive à libérer mes petons du joug de souliers fermés les jours de grande chaleur !
Las, je savais bien, en réalité, que mon hostilité à cette mutation allait bien au-delà du souhait, fort honorable, après tout, de ne pas être confondu avec le titulaire d’un forfait InterRail. Non, derrière cette référence au plus ridicule des porteurs de sandales pointait la question de cet exhibitionnisme malsain, de cette quasi obscénité consistant à exposer ainsi ses orteils velus à la vue de tous... Il n’est d’ailleurs pas nécessaire d’être particulièrement mal fichu ou laid du doigt de pied pour éprouver un sentiment pareil : expose-t-on son derrière au prétexte qu’on le trouve convenablement galbé ?
Mais ce n'était pas tout, comme tout refuznik de la sandale capable d'un minimum de franchise le confirmera : la nature radicalement dévirilisante de l’objet m'était tout simplement insupportable... Car enfin, imagine-t-on seulement le Clint Eastwood de l’inspecteur Harry éructer son « Make my day, punk ! » chaussé de sandales en batik ? Et Bruce Willis sauvant le monde de terroristes ayant pris le contrôle d’un Boeing ou d’un gratte-ciel quelconque, vous vous le figurez en Birkenstock, vous ? Moi pas.
Obscènes et castratrices, les sandales pour hommes étaient donc légitimement exclues du placard à chaussures d’un mâle digne de ce nom ! Case closed ! Et pourtant… Et pourtant… Cette année, pour la première fois, vacillant sous le poids des arguments incontestablement rationnels de ma moitié, admettant témérairement de me lancer dans une nouvelle expérience de transformation de ma personnalité, j’acceptais d’en acheter une paire... Oui, moi, Hugues, le type qui porta, des années durant, des camarguaises au mois d’août et s’habille à peu près de la même manière été comme hiver, je me prenais au jeu en daignant consacrer une après-midi entière à la quête de la paire de sandales idéale…
Après avoir visité un certain nombre de magasins spécialisés, examinant les modèles les plus variés, tous plus hideux et ridicules les uns que les autres, je me laissais même traîner jusqu’au Décathlon de la place de la République, séduit par la notion que le caractère « sportif » d’une sandale puisse, en quelque sorte, atténuer son état initial de pantoufle pour bénédictin en robe de bure. Vous n’imaginez pas, d’ailleurs, le nombre d'options recensées au rayon monacal d’une grande surface spécialisée ! Et comment arbitrer entre ceci et cela ? Quels peuvent bien être les critères de choix objectifs d'une telle acquisition ? Deux ou trois lanières ? Attaches velcro ou boucles traditionnelles ? Semelles de crêpe ou de caoutchouc ? Au final, comment être certain de sélectionner le modèle qui signalera au reste du monde, sans la moindre ambigüité, que vous portez peut-être des sandales, c'est vrai, on ne va pas tourner autour du pot ou se voiler la face, mais que vous n'êtes ni demeuré, ni spécialiste de la programmation en Cobol, ni étudiant à Göteborg...
Comment, enfin, choisir une sandale capable d'exprimer qu'elle n'est portée qu'en tant que chaussure standard, particulièrement adaptée au climat estival et aussi respectable que n’importe quel modèle de pompe pour Homme ? Un homme en pleine possession de ses capacités physiques et mentales, tout à fait apte à sauver le monde d’une menace terroriste en cas d'indisponibilité de Bruce Willis... Un homme suffisamment à l’aise avec sa virilité pour pouvoir agiter ses orteils en public sans donner l’impression d’être un flasher de sortie d’école... Un homme à la sandale sereine, quoi...
Mon choix ayant fini par se fixer sur un modèle susceptible de réunir toutes ces qualités, un modèle par ailleurs étonnamment dispendieux, je suis ressorti du magasin l'heureux propriétaire d'une paire de Columbia TrailMeister — un produit présenté comme le « 4 X 4 » du genre et théoriquement « adapté à la randonnée de moyenne montagne ». Excusez du peu.
Mais si acheter ces étranges objets de cuir et de caoutchouc est une chose, les porter en est une autre. Car il s'agit alors de se promener dans les rues de Paris avec le sentiment que l'oeil goguenard de milliers de passants se porte irrésistiblement sur vos panards ensasandalisés, ces crétins ignares se permettant sans doute de vous classer mentalement dans une catégorie à laquelle vous n'appartenez évidemment pas... Il s'agit aussi d'être démangé par le besoin de vous arrêter net pour leur expliquer que non, vous n’êtes pas l'un de ces demeurés qui portent des sandales, juste un type normal qui trouve qu’il fait suffisamment chaud pour en mettre de temps en temps, nuance... Il s'agit encore d'être à deux doigts de hurler que vous êtes un type intelligent, voire carrément brillant, que vous n’avez aucun problème d'identité sexuelle, que vous êtes même considéré comme l’un des meilleurs bloggeurs de sa génération par des millions d’internautes... Il s'agit, enfin, d'éviter de clamer à la face du monde que vous êtes totalement habilité à porter des sandales sans avoir à subir ces regards en coin méprisants de la part d'inconnus dont certains, et c’est bien le comble, sont eux-mêmes chaussés de sandales !
Car l'ensendalisé novice, vaguement honteux, passe lui-même son temps à scruter ses congénères, analysant d’un bref coup d’œil les motivations présumées de celui-ci, le style de vie probable de celui-là, enrageant à chaque fois qu’un geek de la pire espèce est aperçu Columbia Trailmeister aux arpions et un catalogue Surcouf sous le bras, pris par la nausée dès qu’un cinquantenaire rondouillard, en short et casquette, un sac-banane enroulé autour de son ventre replet, le croise sandales au pieds…
Mais à quoi bon tout ça... Qui sait, je suis peut-être moi-même devenu l’un de ces types d’âge mur qui portent des sandales parce que c’est « bien pratique », ni plus, ni moins. Bientôt, peut-être, m’achèterais-je l'un de ces petits étuis de ceinture pour appareil photo, tout aussi pratique, ainsi qu’une chaine permettant de porter ses lunettes de soleil en collier lors de la visite d'un magasin de souvenirs... Tout cela sera utile, fonctionnel, pas très cool, c'est sûr, mais définitivement pratique. Et à mon âge, c’est tout ce qui compte, non ?
© Commentaires & vaticinations
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Il était en effet temps que ce blog consacre quelques lignes à une question dont on ne mesure pas assez l'importance ni les enjeux politiques internationaux : http://insidetheusa.net/2005/07/20/scandale-a-la-maison-blanche.
Rédigé par : EL | mercredi 17 août 2005 à 21:53
Il était temps que notre ratiocineur, euh, vaticineur, s'attaque à un vrai sujet de fond. Dans le même ordre d'idées, je propose:
- le maillot de bain moule-boule
- la sacoche pour homme
- le téléphone porté à la ceinture
- les coupes de cheveux de footballeurs allemands
Que de débats enflammés en perspective... A côté, le débat sur la constitution risque de passer pour un robinet d'eau tiède.
Rédigé par : Sasa | mercredi 17 août 2005 à 22:37
Mais, avec les bas de contention on ne peut plus mettre ses sandales :o(
Rédigé par : Quoique | vendredi 19 août 2005 à 00:24
El,
Je suis allé voir ton lien. Mais je crois qu'il est très important de distinguer la problématique de la tong de celle de la sandale. Les gens ont tendance à confondre les enjeux et c'est bien dommage...
Sasa,
Excuse-moi pour la futilité de mes préoccupations. J'essaierai, à l'avenir, d'introduire une dimension politique à mes vaticinations, voire mes ratiocinations, les plus anodines.
Quoique,
Les bas de contention, je n'y suis pas encore. Laisse-moi un peu de temps.
Rédigé par : Hugues | vendredi 19 août 2005 à 14:09
C'est un de tes meilleurs posts !! L'un de ceux que je peux comprendre sans me connecter sur Publius ou téléphoner à un joker. Mais j'ai cliqué sur ta sandale et là, je peux dire que t'as exagéré. T'as choisi un modèle 4X4 hyper lourd... Tu prends des risques esthétiques énormes. je ne sais pas ce qui t'a pris Hugues !!!
Sinon, merci pour cette phrase désormais légendaire : "Au final, comment être certain de sélectionner le modèle qui signalera au reste du monde, sans la moindre ambigüité, que vous portez peut-être des sandales, c'est vrai, on ne va pas tourner autour du pot ou se voiler la face, mais que vous n'êtes ni demeuré, ni spécialiste de la programmation en Cobol, ni étudiant à Göteborg..."
Rédigé par : Vinvin | dimanche 21 août 2005 à 09:07
Désolé, Hugues, mais, vraiment, le choix de ces sandales pseudo athlétiques, est vraiment d'un mauvais goût fini. Il fallait m'appeler, je t'aurais aidé dans un choix relativement plus esthétique, sans sourciller sur les essentielles notions de confort (surtout vu le prix que tu as mis : 69.95€) :
- soit une rondini, la tropézienne emblématique, dont certaines modèles (surtout les tongs), sont très belles sur de nombreux pieds;
- soit une mule en cuir chic, d'une marque italienne, qui t'aurait permis de te démarquer, en arborant une simple et large bande de cuir noir de qualité, là où les autres disposent des mélanges de nylon, toile, caoutchouc dans des dessins tourmentés;
- soit une simple pair de tongs, en plastique, brésiliennes (c'est l'année du Brésil) de la marque Gios Eppo...
Non, vraiment, il y avait des alternatives à cette trailmeister (nom abominable mélange anglo allemand insupportable). Ta nouvelle activité de marathonien ne doit pas transpirer sur toutes les composantes de ta vie. Et, à ton âge, il me semble justement plus que nécessaire de conserver stylme et charme dans ta vie. Tu as toutes tes années de retraite pour porter des chaussures méphisto et des vestes de reporter. Profite des tes années de quarantenaire pour apparaitre avec élégance et style devant madame.
Enfin, question : quelles chaussettes as-tu choisi pour aller dedans ?
Rédigé par : versac | mardi 23 août 2005 à 09:58
Très d'accord avec le commentaire de Versac. Vraiment.
Je fut un temps vendeur du type de sandales dont vous vous rendîtes acquéreur, et franchement, si je vous décrivais la clientèle qui lorgnait sur ces semelles lourdaudes garnies de lanières d'une grosseur ridicule, vous pâliriez de honte. Ces sandales de pseudo-randonneurs (car c'est bien leur destination-mais allez donc faire un GR avec ça), dans le fond, c'est un peu le tunning du marcheur.
Alors que la mule, ah là pardon! La classe internationale. Simple, confortable, évitant le piège de l'effet de mode (je suis peu porté sur les brésiliennes - les tongs je veux dire), bref, bon goût et bien-être réunis pour un prix souvent modique. La comparaison est vite faite.
Rédigé par : pikipoki | mardi 23 août 2005 à 10:16
Si je peux me permettre, Bruce Willis, il sauve l'immeuble pieds nus, puisqu'il s'enlève même tout seul les bouts de verre enfoncés dans sa voûte plantaire suite à la vilenie du méchant terroriste qui se rappelle que Bruce a justement perdu ses tongs et fais exprès de faire péter une baie vitrée de 20 m de long avec sa grosse mitraillette juste pour que Bruce marche sur les éclats et se fasse bobo. Le vil méchant!
Rédigé par : sharky | mercredi 24 août 2005 à 17:16
Vinvin, Versac,
C'est bien le problème, je n'avais pas la moindre idée des critères de choix raisonnables pour un achat aussi con. Au final, j'ai donc trop dépensé pour avoir l'air d'un porteur de Méphisto tout l'été. Et en plus, comme ces foutues Trailmeister ont l'air d'être particulièrement robustes, je vais probablement me les taper jusqu'à l'obtention de mes 43 annuités de cotisations retraite, période ma vie à partir de laquelle je pourrais effectivement envisager la combi sandale / chaussettes. Mais c'est la vie, on n'y peut rien. Je n'ai jamais eu le moindre goût en matière vestimentaire.
Pikipoki,
"Le tuning du marcheur" ? Bon sang, j'en suis donc là ?
Sharky,
Effectivement. Je ne m'en suis pas souvenu en écrivant la note. Mais ça n'est pas forcément contradictoire. Pieds nus, on peut évidemment sauver le monde. Regarde Rahan, le fils des âges farouches : toujours pieds nus. Mais en sandales... No way !
Rédigé par : Hugues | lundi 29 août 2005 à 10:01
Petite transaction avec soi... ou comment se duper soi-même sans être incrédule pour autant !
La sandale... la fameuse confession de la sandale! Tant désirée, orgueilleusement lu, elle laisse un goût amer - pardonnez l'expression. La sandale tombe mal ! Elle sent trop le retour de vacance et le manque d'idée de la rentrée. Dommage, le sujet était suffisamment sérieux pour éviter une concordance fâcheuse.
Pourtant, à travers cette défense et illustration du va-nu-pieds contemporain, émaillée de photographie de bon aloi, nous retrouvons toujours, entres les mots et les tournures, notre Hugh national, comme on l'aime, ce petit trafiquant des petits comme des grands moments de la vie. Ici, ce n'est pas la première gorgée, mais le premier coup de pompe du quarantaine qui réalise qu'il n'a plus tout à fait 20 ans. Le largage de la ceinture abdominale n'est pas loin. Encore que, connaissant Hugh, ce n'est pas pour toute de suite.
Quand on te lis, on se dit, soit que tu vieillis en refusant de vieillir tout en acceptant de changer, mais pas-parce-que-je-vieillis-mais-parce-qu'il-n'y-a-que-les-imébciles-qui-ne-change-pas-de-chaussures, tout en prenant un virage libéral (c'est le cas de le dire: Petons de tous pays, sandalisez-vous!) style confortable jusqu'au bout des ongles, soit que tu viens de mettre à nu le mécanisme de la petite honte ordinaire et de la machine à désinhiber...
Toujours est-il que je me retrouve dans ce cas minime de conscience sans envergure. Mais la vraie question n'est-elle pas celle-ci : Les as-tu, comme toute chaussure neuve, portées le soir chez toi au lieu de tes pantoufles, pour regarder la télé, fier comme un paon ?...
Rédigé par : Gap | mardi 30 août 2005 à 16:55
Amis lecteurs,
A la demande générale, j'ai remplacé le lien vers le catalogue en ligne de Décathlon, apparemment difficile à charger, par une très belle photo d'une paire de TrailMeister. Il me semblait en effet important de pouvoir lire ce texte en toute connaissance de cause.
J'ai par ailleurs supprimé la photo de ce gros type en short, sandales et chaussettes, considérant qu'un lecteur de passage pourrait s'imaginer qu'il s'agissait d'une photo de l'auteur. Veuillez m'excuser pour ce terrible accès de vanité.
Rédigé par : Hugues | lundi 05 septembre 2005 à 17:28
Bruce Willis peut porter un jean sale et un tee shirt d'un blanc douteux dans Pulp Fiction et rester une icône sexuelle par contre je doute que son aura résiste à la présence de sandales.
Je vis avec un résistant qui refuse d'envisager même l'idée et il faut avouer que je ne lui en propose jamais. Etes-vous certain de vouloir persévérer ?
Rédigé par : sophie | mardi 06 septembre 2005 à 14:32
Ttt ttt ttt... Je n'ai jamais compris ce qui pouvait plaire dans ces sandales soi-disant sportives, qui restent sandales sans vouloir se l'avouer.
Alors qu'une bonne paire de Birkenstock, le modèle de base, simple, nonchalant, robuste et si confortable...
Moi qui en ai usé une paire du fond de mon hamac à des rochers d'escalade, des trottoirs de Paris aux rochers sous-marins martiniquais (auxquels elles n'ont finalement pas résisté), je ne pourrais plus m'en passer. Je viens d'en racheter une paire à l'identique.
Rédigé par : Mathieu | jeudi 08 septembre 2005 à 22:29
Concernant ce délicat problème je me permet en tant que membre de la gent féminine d'apporter ma modeste contribution.....
je suis dans le même état d'esprit que Sophie c'est à dire les sandales c'est non !
Je me suis souvent arrètée devant les vitrines de magasins de chaussures, perplexe quant aux modèles masculins exposés, me demandant comment j'aurai pu faire avec un chromosome Y... j'ai aperçu une seule fois des sandales portées par un homme et néanmoins respectables ; c'était dans un magazine orienté vers un public gay,coté photo de mode façon les dieux de l'olympe.Sandales à fines lanieres de cuir ambré qui montait sur une jambe certe musclée mais sans doute fruit d'une retouche photographique pour le galbe et la pureté du grain de peau.
Bref ce qui n'existe pas dans la vraie vie de tous les jours....
Enfin pour en finir des tongs me semblent la seule alternative possible à votre problème!elles peuvent arborer une ligne assez belle et être fidèle à la volonté de légereté première...ensuite une couleur noire unie et ds pieds un peu soignés justifieront cette audace.
voila, si j'ai pu aider des pieds à retrouver leur liberté..... bon été!!
Rédigé par : pouicky | lundi 19 juin 2006 à 00:25
c dommage!
d etre aussi "bute"!!!
essayez les "rondini", je pense, qu avec un peu de patience et de volonte, vous changerez d avis!et l on pourra vous dire..."bienvenue au club"!!!!!
genc
Rédigé par : genc | jeudi 07 juin 2007 à 23:50
c dommage!
d etre aussi "bute"!!!
essayez les "rondini", je pense, qu avec un peu de patience et de volonte, vous changerez d avis!et l on pourra vous dire..."bienvenue au club"!!!!!
genc
Rédigé par : genc | jeudi 07 juin 2007 à 23:50
Bonjour.
J'adore porter des sandales, bien que je sois un garçon car il n'y a rien de plus confortable en été. Je pense que le principal, c'est de se sentir bien. Au diable, les regards des autres.
D'ailleurs, je peux vous assurer qu'on ne m'a jamais dit que je ressemblais à une gonzesse lorsque je porte des sandales. Il y a des modèles typiquement masculins.
Le port de la sandale rentre dans les moeurs, alors n'hésitez pas à vous sandaliser! Avec le temps, vous en prendrez l'habitude.
Rédigé par : Marco | jeudi 12 juillet 2007 à 11:00
J'adore avoir les pieds à l'aitre et en été j'ais toujours porté des sandales
Rédigé par : kikou | vendredi 31 août 2007 à 19:16