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mercredi 14 décembre 2005

Commentaires

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Ah... ce génie pour enfoncer les portes ouvertes... on ne vous a pas encore proposé un poste d'éditorialiste au Point, à l'Express, au Monde, au Figaro ou dans un autre grand journal ? Ou une chronique avec Alexandre Adler sur France Culture ? Vous gâchez votre talent ! Envoyez des CV !

Bah, Bandito, tu n'es qu'un jaloux. Et je te suggère d'ouvrir toi-même un blog, sur lequel tu pourras développer la pensée intelligente et originale que je ne suis pas capable de produire (chose que tu viens d'ailleurs me rappeler à intervalles réguliers sans te demander si tu ne risques pas de me faire de la peine).

Je connaissais "Napoleon est mort à Ste Hélène, son oncle Leon lui a crevé le bidon". Peux tu expliciter ton titre.

Napoléon 1er,
descend les escaliers,
demande à son guichet :
"Où sont les cabinets ?"
Le guichet lui répond,
"quand on est caporal,
on chie dans le canal !"

(la suite est là : http://forums.paroles.net/read.php?f=1&i=54321&t=54278 )

Bon sang, Tlön, je croyais que tu avais de la culture...

Bandito: Enfoncer les portes ouvertes, c'est plutôt être anti-esclavagiste en 2005, non?

Haut les coeurs, Hughes, des aigris, on en trouve toujours.

Ce genre de portes ouvertes, il faudrait que d'autres sachent les enfoncer. Car tu as bien raison : nous avons aussi une belle Histoire de France, des raisons d'aimer cette Histoire (je ne dis pas en être fier, n'y ayant pas pris part, mais l'aimer tout de même).

Aucun pays d'aucun continent ne peut présenter à la face des autres une histoire univoque, et positive.

On se défie du Napoléon d'Austerlitz, certains vont jusqu'à s'offusquer du nombre de morts, et à la reprocher à Napoléon. Stupide angélisme. Je n'aime pas plus qu'eux les guerres et les morts qu'elles entraînent. Mais se sont-elles demandé ce qu'ils seraient advenus s'il n'y avait pas eu Austerlitz ?

Enfin, j'approuve ta conclusion : "Le drapeau tricolore avait déjà été abandonné au Front National. Apparemment, le reste suit."

Je me permets de rebondir sur un sondage qui m'a un peu occupé dernièrement. On y lit que les français sont massivement en faveur de la défense des valeurs traditionnelles, ce qui, aux yeux des sondeurs et du quotidien en question, est un indice de l'influence des idées d'extrème-droite...

On a donc laissé le drapeau bleu-blanc-rouge (dont, n'est-ce pas formidable, le rouge) au FN, on lui laisse aussi la "défense des valeurs traditionnelles" ? Vivement 2007...

Tiens, Slama écrit presque la même chose que toi, une semaine après :
http://www.lefigaro.fr/debats/20051219.FIG0245.html

Toute cette histoire est aussi une vulgaire question de mesure, à trouver entre le crétinisme gauloiscentriste militant des godillots avec leur loi banania, et l'espèce de mouvement PC (au sens propre du terme pour une fois) qui se rend compte que les sociétés passées n'étaient pas vraiment démocratiques, et voudrait nous empêcher de nous y référer.

Ce climat de "mise en accusation rétrospective" devient délétère depuis un moment -je ne suis pas spécialement chauvine, et je crois être assez consciente des nombreux défauts de mon pays, mais l'auto-accusation permanente, sur le présent comme sur le passé, commence à me taper sérieusement sur le système.

A ce jeu là, on risque d'occulter les problèmes (la discrimination aujourd'hui), en les masquant par les problèmes du passé.

Etre historien commence par ailleurs à être un métier à haut risque : le Canard de cette semaine raconte comment Olivier Petré Grenouilleau, un des plus grands chercheurs français sur l'esclavage, est attaqué en justice pour négation de crimes contre l'humanité. Il lui est reproché d'avoir dit, dans une interview, que l'esclavage et la shoah étaient deux phénomènes historiques distincts. Son propos était parfaitement étayé, et ne sous-entendait en rien une hiérarchisation des deux souffrances ; il expliquait simplement en quoi les mécanismes à l'oeuvre étaient différents... Il devient presque impossible d'avoir un discours rationnel et scientifique sur ces sujets.

Tu as raison. La France a inventé la dictature militaire moderne, et se doit d'en être fière !

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