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dimanche 08 janvier 2006

Commentaires

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Vous avez fait une erreur en écrivant « mon épouse m’en serait évidemment gré », l'expression correcte est :
« mon épouse m’en *saurait* évidemment gré » (c'est "savoir gré" et non "être gré").

Effectivement. Correction effectuée. Vous voyez bien qu'il faut toujours intervenir lorsque c'est nécessaire...

Franchement, arrivé à la fin de la lecture du billet j'ai l'esprit tout aussi vide qu'à son début. Je vais relire ; plus tard.
Sympathie.

[Ah si : j'ai reniflé une bon parfum de donquichottisme]

à Répu, ce n'est pas tant le fait d'être quarantenaire blanc journaliste qui a assuré l'heureuse issue de votre intervention (même si ça joue) : c'est le fait qu'il y avait du monde. Dans un couloir désert c'est pas du tout la même.

Quant à la description des cinq millions d'individus cloitréss pendant trois semaines, on croirait entendre Raoult. Vous devez pas connaitre beaucoup de gens là-bas, et trop regarder la télé. Moi, je n'en ai pas vu un avoir peur -- en tout cas pas des jeunes (des flics éventuellement).

Délicieux et courageux billet, qui vous vaut déjà d'être taxé de réactionnaire (cf. commentaire de Cobab). Habitant moi-même le XIe, je promets de suivre votre mot d'ordre et de sermonner le premier gamin qui s'aventurera à poser sa paire de Nike sur une banquette. Pour les skinheads (officieux ou officiels), il faut plus de courage. Bravo.

Délicieux et courageux billet, qui vous vaut déjà d'être taxé de réactionnaire (cf. commentaire de Cobab). Habitant moi-même le XIe, je promets de suivre votre mot d'ordre et de sermonner le premier gamin qui s'aventurera à poser sa paire de Nike sur une banquette. Pour les skinheads (officieux ou officiels), il faut plus de courage. Bravo.

P.S. : l'anedocte du nain est succulente.

Je n'ai traité personne de réactionnaire, je dis qu'il est outrancier, et même carrément faux, d'affirmer que "la terreur a régné". Les gens sortaient au contraire plutôt plus que d'habitud en novembre. L'ambiance décrite par Hugues est celle qui régnait dans les JT, pas du tout sur place.


Pour revenir au fond : je trouve normal de, par exemple, faire se lever un gamin vissé sur strap quand entre une petite vieille. Et on est en fait assez nombreux à le faire. Le problèmen avec les vigiles comme avec les loubards, c'est quand ils commencent à être cinq ou six. Pacre qu'ils se sentent plys, si je puis dore.

1) Tu es un leader capable de créer un attroupement de voyageurs et les ranger à ton point de vue politique. Ancien gauchiste ?
2) Tu es de complexion blanche, 40 ans minimum et Parisien de petite taille avec une barbe de 3 jours (genre July), marié et père de deux filles, et tu laisses ces femelles s'exprimer. Ancien bobo ?
3) Presbyte tu ne vois que les crottes de plus de 250g et les NIKE à partir du 45. Ancien myope ?
4) Tu connais le jugement dernier. Ancien catho ?
5) « You talkin’ to me? » = Tu as lu Charb
http://hometown.aol.com.au/Nospamgilbert/img/hugh/charb.jpg
6) Fonctionnement collégial d’un village africain... uuuh je te suis pas trop là au Liberia les gosses jouent à s'amputer à la machette. Ancien altermondialiste ?

Nouveau réac !

All,
Don Quichottisme ? Mais non, puisqu’il s’agit au contraire de se confronter à la réalité. Autrement : 1- oui (mais ça m’a vraiment passé) ; 2 - non (le boboïsme est un concept trop vague pour que je puisse m’y reconnaitre. Et je ne suis pas petit, justement !) ; 3 - non (je porte des lentilles et je repère toutes les pointures) ; 4 - non (quelle idée !) ; 5 - non (mais je suis allé voir grâce à ton lien et je suis assez d’accord avec lui) ; 6 - non (mais je faisais davantage référence au village de Kirikou qu’à celui de Charles Taylor).
Donc : toi-même !

Cobab,
Il ne s’est donc rien passé et ces « émeutes » n’étaient en fait que le travestissement criminel d’une réalité complexe par des médias à la botte de Sarkozy... C’est bien ça ? Et je n’ai absolument rien compris parce que je ne vis pas en banlieue, mon incapacité à décoder les situations autrement qu’en fonction de mes présupposés idéologiques étant évidente. Je suis toujours bon ? Et toi, à la fois plus en phase avec le réel et moins borné, tu sais bien que ma vision des choses n’est qu’une nouvelle preuve de la Raoultisation des esprits, dont j’accepte d'ailleurs ignomignieusement de me faire l’auxiliaire...

Droit administratif,
L’anecdote du nain est authentique.

"...j’ai tendance à me mêler de tout et de n’importe quoi, au grand désespoir de mes filles, [...]Je suis, [...] le prototype de l’emmerdeur, celui qui ..."
ach mort de rire, cousin,
je m'y reconnais aussi !
merci pour ce billet
PS: c'est galere a poster un commentaire, je m'y reprends a 2 voire 4 fois ...

Tof,
C'est bien ça, ça doit être une caractéristique familiale...

pffff... où ap=je tenu les propos du genre de ceux que vous m'attribuez ? Je ne faisais que contester, gentiment, votre caricature dramatisante au possible. Vous ne répondez qu'en caricaturant la position inverse, absurde, que vous me supposez (et qui ne correspond en rien à ce que je pense, bien sûr). Cela vous va bien de vous plaindre ailleurs d'une soi-disant main-mise des extrêmes sur les modérés : toute critique vous reprochant une outrance ne peut venir que de l'autre extrême. Cela vous de répondre sans avoir à argumenter, mais fait d'un grand mépris de vos interlocuteurs.

Par ailleurs ceci nous éloigne du sujet principal du billet, sur lequel tout en exprimant mon accord je désirais simplement souligner le facteur du nombre.

1. J'ai toujours été favorable à la constitution d'une milice civique spontannée ou organisée (un « front populaire », le FP !) tels les pasdarans iraniens. Je ferais un post à ce sujet un de ces jour.
2. Très très drôle, l'histoire du nain.
3. « violence ludico-nietzschéenne » ??

Odieux le papier de charb je trouve, je voulais m'en prendre à ce papelard sur mon morceau de net à moi, mais manque de temps, cruellement, actuellement.

Sinon je ne peux que souscrire presque totalement au papier de Hugues.

C'est une chose qui me sidère et que je comprend mal. Pas mal d'anecdotes en ce sens aussi, utilisant fréquemment les transport en commun.

Je pense que le gaulois est euthanasié par une croyance (bien pratique) en la toute puissance de l'état qui peut tout et que donc pourquoi risquer le coup de poing ? Parce que contrairement à ce que semble croire Hugues -je dois être moins baraqué- on risque le coup de poing... quand on est tout seul à bouger.

Ayant vécu dans un pays où "les gens se mêlent de ce qui ne les regardent pas", en ayant apprécié l'immense confort de vie (en vrac, pouvoir poser sa veste sur le porte-manteau d'un bar avec un max de blè sans garder l'oeil dessus, se promener court vêtue, la nuit, en refusant sans stress les éventuelles invites -euh ma cops pas moi ça-, ne pas avoir à garder toujours un oeil sur les gosses, car les adultes les plus proches physiquement se chargent par consensus tacite de les tarter si grosse connerie ou danger...), que dire d'autre que ce fut sans doute la chose à laquelle il me fut le plus difficile de réaclimater.

La sensation d'être dans "Tt le monde il est Beau..." après l'explosion des boules et le sang qui colle aux godasses. Comment en est on arrivé là ?

J'ai vu un homme (40aine plutôt chic bon père de famille cadre sup) à la gare du Nord protester à cause de contrôle de billets qui avaient lieu alors qu'une nième grève avait obligé les passagers à attendre leur train pendant plus d'une heure : il s'est fait violemment tabasser et les personnes (deux femmes et un homme) qui ont voulu l'aider en protestant ont reçu des coups de bombe lacrymogène.

Quand aux "djeuns" qui ont un comportement incivique, autant je pense qu'il est possible de faire des remarques dans le métro, autant dans un train de banlieue Nord vous risqueriez réellement votre vie d'après moi.

Hélas, nous en sommes là.

A Paris et en région parisienne j'ai l'impression que les gens ont souvent peur du ridicule, et que c'est plus cela que la lâcheté physique qui les inhibe face à une situation d'agression.

une étude menée par je ne sais plus quelle fac US (je vais essayer de trouver la référence) a démontré que plus il y a de monde, moins les gens interviennent pour aider quelqu'un qui est agressé, que quand il n'y a personne, il n'interviennent que très peu également. En revanche il existe une fréquence "critique", au cours de laquelle les gens ont tendance à intervenir plus souvent.

Sinon pour revenir à ma petite expérience (j'ai été agressée 4 fois dans ma courte existence).

Je crois bien qu'il y a 4 types de risques, +/- bien évalués par chacund 'entre nous selon notre humeur et selon les circonstances :

1- la "honte", ie, tout le monde trouve ridicule d'intervenir pour si peu (j'ai déjà vu cela dans une rame : une dame demandait à une gamine d'enlever ses pieds, levée de boucliers dans le wagon : "ce n'est pas grave et votre réaction est ridicule")

2- l'agression verbale. C'est violent mais ce n'est pas grave.

3- l'agression physique "simple", ie, un simple cassage de gueule dans les règles : ça fait mal mais ça passe. Après ma première agression (un coup de boules qui m'a assomée), bizarrement, j'ai trouvé que ce n'était pas très grave.

4- l'agression physique avec actes de barbarie voire meurtre.

je pense qu'il faut relativiser 2 et 3, c'est-à-dire, ce qui nous pend au nez dans la plupart des cas dits "chauds". Après tout un cassage de gueule ce n'est qu'un cassage de gueule.

Le problème c'est que de plus en plus de gens s'inquiètent du risque 4, qu'ils ont peut-être tendance à surestimer.

On trouve ce genre d'idées dans l'ouvrage de Christopher Lasch "La révolte des élites". c'est basé sur ce qu'Orwell appelle "common decency".

Un petit délice, un très beau sens de la formule, assurément !

L'ancien President Bill CLINTON etait l'un des Presidents que l'USA n'a jamais connus.Il se battait pour une Amerique plus forte, plus dynamique et plus prospere. En depit de sa faiblesse humaine, il a su mener les USA a bon port. Quand le vent et la tempete se deferlent jusqu'a aneantir son gouvernail, il a garde la foi.Il en sortira vainqueur. Son Administration n'avait pas connu de recession economique, au contraire l'economie americaine etait en bonne sante. La diplomatie etrangere etait a son paroxysme. Bref, le monde entier aime Bill CLINTON meme s'il a des failles. Se tromper est humain, mais l'admettre ne l'est certainement pas. Mais, Bill CLINTON eut le courage de reconnaitre ses erreurs. C'est ce qui lui a valu un grand homme, UN GRAND CHEF D'ETAT.

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