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jeudi 09 mars 2006

Commentaires

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Vivement que les blogueurs se prennent pour des avocats.

Ceci n'est pas un blog, et je ne suis pas un lecteur qui redige actuellement ce qui n'est pas un commentaire.

C'est vrai que, blogueur récent, j'ai été plutôt surpris par le caractère gentiment corporatiste des blogueurs et par une paradoxale volonté de créer des règles pour un outil dont ils affirment par ailleurs qu'il fait sauter les barrières...

D'autres sont de grands enthousiastes, ou de doux rèveurs...

C'est le travers classique des chantres laïcisés de la modernité : Ce qui est nouveau est mieux et meilleur, ce qui sera est supérieur à ce qui est, ce qui est passé est dépassé.
Tu n'as qu'à lire Finkie, il dit exactement la même chose (quand je dis que tu es un nouveau réac...)

Le journaliste, lui, joue son job sur sa compétence = ah! ah! ah! ah! ah!ah! ah! ah! ah! ah!ah! ah! ah! ah! ah!ah! ah! ah! ah! ah!

Il n'est de pire maître que l'ancien esclave.

Cette tendance chez les instances de validation à dresser des murs...

Enfin, en tant que juriste affectée de taxinomie perverse, j'aimerais savoir si la condition de blogueur suit l'exercice de l'activite de blogging, ou s'il est nécessaire d'accomplir certaines formalités d'ordre administratif ?

By the way, existe-t-il une centrale d'achat à prix réduits pour les titulaires de la blogocarte ?

quelle bande de donneurs de leçons.

Question : utilité de leurs leçons de morale? A quoi ça sert de dire ce qu'ils disent?

je veux dire, pensent-ils vraiment faire oeuvre utile en administrant leurs leçons à hugues, ou bien se font-ils simplement plaisir à l'ego?

Que vos paroles sont douces!!!!

Ah ah, la carte de blogger est foutrement plus malaisée à se procurer qu'une ridicule carte de presse. On n'est plus dans du carton sous plastic, dans du tricoloriage de pacotille, de l’officialité ostentatoire bringuebalant au bout d’un fil pour rebondir sur le bidon, non non, une autre dimension, te dis-je : c’est du bionique (eh oui !) Le blogger, son statut, i s’le fait implanter. Sous-cutané ou cérébral : c’est dans la peau. Et dans les tripes. Parce que pour te m’envoyer des articles plein la tronche ou te lâcher du com dans le texture, faut en avoir de l’expression. Expressionniste, le blogger. Là où le journaliste, bien trop réac aimait à investiguer, faire son Columbo, son Mike Hammer, fourrer son nez dans le cambouis des jours, le blogger lui, tellement tendance, s’en remet, cœur vaillant, à son si juste premier jet, lâchant sa verve fulgurante dans le grand forum de la pensée humaine. Et r’mets moi donc un Suze, Marcel ! Blogger on l’est ou on l’est pas, journaliste, il faut le devenir.
Mais tout même – juste parce que mémé, elle aime pas les orties – faudrait pas oublier le tout un tas de jeunes petits branleurs (ou moins jeunes), qui, pour être des journaleux, avoir la carte pas sous la peau, n’aiment jouer à l’inspecteur Bourrel qu’avec leur computerre. Des qui confondent la rédaction avec la note de synthèse : un petit coup d’AFP, une pincée de revue de presse, un petit tour du monde en 80 (-78) sites, et hop ! Vas-y que j’te ponde une griffouille… Parole de blogger : le journalisme c’est pas (seulement) du documentalisme.

Ah pi au fait, le gars Magritte inspire le Blogman :
http://neofantaisie.over-blog.com/article-1744760.html
http://neofantaisie.over-blog.com/article-1952387.html

Vieux con et blogueur ne sont pas antithétiques, tu nous le démontres. Quant à la définition de journaliste, à part salarié, ou pigiste, on ne va pas bien loin non plus.

Je pense, pour avoir discuté avec toi (Hughes) après le débat, qu'il te manque un peu de recul et de recherche sur les blogs et tu comprendras pourquoi la presse papier est réellement menancée.

Très bueno tout cela ; quoi, tu ne vois pas que tu es un dinosaure ? ou un "vieux con" (Laurent G, qui m'étonne sur ce coup là) ? Que la presse, comme elle parle pas de flux RSS, on s'en branle, elle sert à rien ?

Et c'est la raison pour laquelle il a fallu absolumenbt sortir Netizen, le pensum lourdingue sur les blogs, au format payant (faut bien vivre, hein). Mais la presse, c'est mort.

Sur le fond ; le sujet est miné, depuis que des journalistes incompétents ont réduit le blogging à une activité inférieure au jardinage ; alors forcément, hein, on fait bloc contre l'ennemi.

Charles, Laurent,
Finalement, on n'est pas loin du communautarisme essentialiste dans cette histoire (toutes choses égales par ailleurs, ça va sans dire).

Mais tout de même, pour certains, un blog n'est plus ce « formidable moyen d'expression individuelle, issu d'une technologie souple et conviviale », mais plutôt une espèce d'instrument liturgique au service d'un groupe d'avant-gardistes autoproclamés, de gardiens du temple ayant secrètement découvert l'équation qui régit le monde...

Et les gardiens des temples, quelles que soient leurs allégeances, aiment bien couper ce qui dépasse ou n'entre pas dans leurs petites cases étriquées. Car enfin, cette opposition blogueur-journaliste est tout de même d’une insondable vacuité. De mon humble point de vue, le journaliste n’est pas un artiste ou un créateur. Le journaliste est un technicien. Il utilise, dans un cadre professionnel, des techniques et des méthodes, au même titre qu’un plombier. Sa carte de presse n’est pas un sésame ou une baguette magique mais un document administratif assurant qu’il tire l’essentiel de ses revenus de son activité. Pas plus, mais pas moins. Et il faut sans doute avoir une vision totalement déformée du journalisme pour penser autrement.

Il existe, évidemment, de mauvais journalistes, comme il existe de mauvais plombiers. Mais en cas de problèmes de robinets, je préfère faire appel à un type avec un CAP plutôt qu’à un type « qui s’y connaît en plomberie ». Sur le traitement de l’information, c’est pareil : il n’est donc pas absurde de considérer qu’un journal dont les contrôles et les procédures sont connues est, en principe, sauf accident, doté d’une crédibilité supérieure à celle d’un blogueur inconnu.

Bien entendu, quantité de blogs sont supérieurs en qualité à bien des journaux en termes d’analyses et de réflexion. Tant mieux. Mais c’est sans doute aussi le cas de quantité de bricoleurs du week-end – ils peuvent être plus adroits que des plombiers diplômés. Moi, je ne me pose pas vraiment la question : dans la journée, je fais mon boulot. Le soir, une ou deux fois par semaine, j’écris un papier sur mon blog. Et je n’ai pas l’impression d’être schizophrène. Je n’ai pas non plus l’impression, avec mon day job, de faire partie d’une élite privant les « vrais gens » de leur liberté d’expression et encore moins, avec mon blog, de révolutionner la marche de la planète

Bloguer n’est pas du jardinage, pour reprendre l'exemple de Guillermo (encore que, quel mépris pour les jardiniers, professionnels ou amateurs !), mais ne légitime pas pour autant les discours totalisants des blogueurs ayant décidé que cette activité était désormais l’alpha et l’oméga de toute entreprise humaine.

Je constate d’ailleurs, en passant, que de nombreux blogueurs sont issus des milieux de la pub et de la communication et que leur propension à opposer blogging et journalisme ressemble beaucoup à leur confusion des genres ultra-traditionnelle entre journalisme et communication -- une approche qui n’est certainement pas le meilleur moyen d’assurer la promotion de l’objectivité et de l’indépendance des médias.

Laurent, tu me traites de vieux con. Encore la magie du Web 2.0 : l’anathème creux. Tu n’aurais pas un ou deux arguments consistants en magasin, au-delà de ce commentaire d’école primaire ? Je ne confonds pas mon métier avec mon blog mais, franchement, ma conviction sera difficilement emportée ce coup-ci.

Charles, je suis allé voir ton blog après la conversation que nous avons eue. J’ai pu découvrir que tu évoquais le lancement d’une nouvelle console de jeu et que tu t’intéressais particulièrement aux parts de marché de truc et de bidule dans le domaine du machin. Très bien, formidable. Tout ça est certainement très important. Mais je ne crois pas que ce genre de chose soit, finalement, assez différent de ce que tu pourrais produire (ou que tu produis peut-être déjà) sur le site d’une agence de com. Pour la révolution, clairement, on n'y est pas encore.


Cette histoire me conduit surtout à penser que les blogs sont sans doute un excellent moyen d'améliorer la circulation des idées, mais qu'ils pourront tout aussi bien devenir le nouveau terrain de chasse des communicants qui passent leur temps à peser sur le traitement de l'information dans la presse traditionnelle (avec, parfois, malheureusement, la bénédiction de patrons de journaux et l'hyper-tolérance de certains journalistes).

Mais le baratin, mi-libertaire (nous allons tout changer, redonner le pouvoir au peuple) mi-ultralibéral (business roi, pognon, levées de fonds, technospeak et tropisme californien) de bien des blogueurs « authentiques » me fait surtout espérer qu'une vraie presse -- papier, web, qu'importe -- continuera d'exister encore un peu.

Hugues > Je suis d’accord, le journalisme doit rester à défaut d’un métier (car je n’y ai jamais vraiment cru) une attitude d’exigence et de rigueur. Je pense que la principale caractéristique de cette activité demeure l’investigation et cela n’empêche en rien de publier sur un weblog. Par contre, penser que le fait de donner des avis par l’intermédiaire de son site personnel, peut avoir le même poids, la même crédibilité qu’une enquête journalistique, me semble prétentieux ; à moins bien sûr d’avoir une grande connaissance et une grande expérience dans le domaine abordé.
Les expressions « communauté du web », « communauté des bloggers », me semblent bien imprécis et souvent utilisés à tort et à travers sans qu’il soit bien précisé de quoi il s’agit. La prudence est de mise et il serait sans doute plus sage de s’en remettre à des études sociologiques et anthropologiques sue le sujet, afin de mieux cibler de qui l’on veut parler. La communauté, à mon sens, implique un investissement subjectif de la part de celles et ceux qui la composent ; en effet bien des gens qui tiennent un blog ne se considèrent pas forcément comme appartenant à « la communauté des bloggers ».
Vouloir opposer un soi-disant monde des blogs au monde des professionnels du journalisme me semble un non-sens : le blog restant un moyen de communication, un outil, tout au plus. Certes, des habitudes viennent avec la fréquentation d’internet, la participation aux forums, des habitudes de langages, comme des usages propre à cet outil de communication, mais de là à considérer cela comme autant de signes d’appartenance à une communauté… Permettez moi de rester sceptique.
Je suis certain que le travail de journalisme a encore de beaux jours devant lui, reste à maintenir la flamme d’une véritable vocation, à ne pas laisser planer une confusion sur ce qui relève d’une technicité et d’une déontologie indispensables et ce qui est du domaine de la publication d’opinions.

Restons blogueurs, médium c'est autre chose !

Les Mecs, arrêtez de blogguer et écrivez des bouquins, parceque là, Lire vos Posts et commentaires marathons, c'est imbittable...

Une seule chose reste vrai sur le Net comme dans la Presse : De la Concision née la qualité de communication...

CQFD

OK

Hughes, il ya un fait de culture nouveau qui différencie radicalement le blogueur du journaliste (sans faire de jugement de valeur) : Les commentaires qui suivent sa glose.

Ouais ouais ouais. Et bientôt les consultants financiers vont disparaître parce qu'il y a de supers bons conseils d'investissement sur boursorama.

Ton post est gentil-sympa, mais ton commentaire (ainsi que celui qui le suit, d'Alex) me semblent avoir plus de pertinence et de sens.
Et rappelez-vous d'une chose: la majorité des blogueurs se fout de faire du journalisme 2.0.
Et d'une autre chose encore: journalistes et blogueurs ont un peu trop tendance à affirmer, plutôt qu'à questionner.
Une attitude qui les range dans la catégorie "ignorants refusant d'en savoir plus"
4,95 par mois chez LLM? Pourquoi tu vas pas chez Viabloga?

cela dit, du web 2.0, Mitternacht a une approche toute particulière :
http://www.mitternachts-lied.net/blog/index.php/2006/03/13/356-le-web-20-va-revolutionner-le-monde-episode-245-bis
Et, comme elle dit, il ne faut pas manquer la FAQ.

Quel plaisir d'être non-blogueur !

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