Le Web 2.0 est grand et les blogueurs sont ses prophètes. Mais n’est pas prophète qui veut.
J’en avais vaguement conscience, mais je viens d’en avoir la confirmation : un blogueur n’est pas juste un anonyme qui, souhaitant publier points de vue personnels, sons ou photos sur le web, accepte de verser 4,95 euros par mois à Loïc Le Meur en échange d’une interface graphique raisonnablement conviviale... Non, un blogueur, un vrai, un dur, un tatoué, serait plutôt un visionnaire convaincu de la capacité de son traitement de texte en ligne à affecter radicalement et durablement la marche du monde.
Avec les blogs, en effet, tout ce que vous teniez pour acquis, tout ce en quoi vous croyiez, est irrémédiablement rendu caduc par une nouvelle théologie à base de SCG, chmods et autres flux RSS, le technospeak ayant définitivement remplacé la poignée de main secrète chez les initiés.
Les vecteurs traditionnels de transmission du savoir — écoles, universités et bibliothèques — vous semblaient-ils conserver une certaine pertinence en dépit de l’incoercible propagation des kits clavier-souris-NeufBox ? N’y pensez-plus. La vraie connaissance s’échange désormais via les blogs, seuls canaux légitimes et indépendants de circulation de la culture. Comment accepter, en effet, qu’un « livre », chose morte et péremptoire, puisse encore être pris au sérieux quand un blog tenu par un authentique spécialiste est susceptible d’être constamment remis à jour et corrigé par d’innombrables commentateurs vigilants et sourcilleux ?
Et l’encyclopédie papier en vingt-quatre volumes, ce concept statique et dépassé mis au point par deux barbons n’ayant probablement jamais compris la différence entre HTML et XML (leur trépas trop précoce ne pouvant être considéré comme une circonstance atténuante mais plutôt comme un anachronisme aggravant) ? N’est-elle pas irrémédiablement ringardisée par Wikipedia, somme quasi exhaustive du savoir humain amendable à volonté par tous — vous, ma concierge et moi-même ?
Mais l’émergence des blogs ne signale pas seulement l’obsolescence de la diffusion de la culture « à la papa ». Loin s’en faut. Le saviez-vous : elle sonne également le glas de la presse et de son appropriation scandaleuse de l’information, les journalistes voyant enfin leur inutilité et leur absence de rigueur mises à nue par des myriades de citoyens-blogueurs — ces Sans-culottes modernes exigeant l’abolition de privilèges iniques dignes de l’Ancien Régime (carte de presse ? niches fiscales ? attractivité sexuelle ?).
Il ne faudrait pas s’imaginer, pour autant, que l’influence des blogueurs soit confinée à la sphère de la connaissance. Rien ne serait plus faux. Les as du podcast, du videocast et, demain, de l’odocast, s’apprêtent en effet à retourner les bonnes vieilles pratiques de l’économie marchande comme autant de crêpes, effaçant de la carte, non pas les dinosaures du brick & mortar (c’est déjà fait, assurent-ils), mais les mammouths de la préhistoire d’Internet, ces Amazon, ces eBay, ces Microsoft (grrr !), incapables d'appréhender l'immense potentiel du Web 2.0.
Bon, mais d’où peu bien sortir cette tirade amère, à la limite de l’anti-bloguisme et pourtant proférée sur, le doute est-il vraiment permis, un blog ? C’est que je viens d’apprendre que, n’ayant pas la même foi que les born again blogueurs dans la capacité du machin à repousser les limites de l’univers, je ne peux raisonnablement pas être considéré comme l’un des leurs. Un type avec un site web, peut-être, publiant des posts et acceptant les commentaires, ok... Mais un blogueur ? Allons donc !
Cette terrible révélation m’a été faite hier, à l’occasion d’une table ronde publique à laquelle j’avais été convié en ma qualité de journaliste et blogueur par mon ami Cedric T.. Il s’agissait, en gros, de donner mon avis sur les différences entre mon activité professionnelle et ma pratique du web et, partant, de réfléchir à l’impact d'Internet sur la diversité des opinions exprimées via les nouveaux médias. Mon approche de la question, pour ne pas la faire trop longue (ce n'est pas mon genre !), consiste à penser qu’un journaliste a des responsabilités très spécifiques à l’égard de ses lecteurs, lesquels payent pour obtenir des informations fiables à une fréquence déterminée. Le blogueur, a contrario, publie ce qui lui passe par la tête avec plus ou moins de talent, les seules sanctions en cas d’indigence étant l’absence de visiteurs sur son site et la réception de quelques commentaires acerbes. Le journaliste, lui, joue, au moins en principe, son job sur sa compétence. Comme n'importe quel salarié, d'ailleurs.
On pourrait penser ces propos assez anodins, et il semble que les autres membres du panel, dont la fameuse Orianne Garcia, un capital-risqueur et quelques acteurs des télécoms et de l'informatique, n'en aient guère été troublés. Je venais pourtant de réveiller la bête, de relancer par inadvertance le débat récurrent le plus polarisé de la « blogosphère », cet espace aux frontières indéterminées dont certains occupants souffrent manifestement d’un complexe d’infériorité à l’égard des titulaires d’une carte de presse et exigent d'être, eux-aussi, considérés comme des professionnels de l’information. Des professionnels-amateurs, certes, puisqu’ils ne gagnent pas leur vie avec ce qu’ils écrivent, mais des professionnels tout de même (sur le Web 2.0, tout est possible, vous dit-on).
De fait, la question du partage des rôles entre journalistes et bloggeurs, plus qu’un débat récurrent, tiendrait plutôt de la controverse de Valladolid électronique ou du match Lilliput-Blefuscu (références historico-littéraires en principe disponibles sur Wikipédia). Bref, il s'agirait d'une sorte de lutte existentielle d’où il ressort que, puisque les blogueurs sont finalement plus compétents que les journalistes, ces derniers sont désormais sans objet. Il devient alors absolument inconcevable, pour un journaliste, de se prétendre bloggeur à ses heures — la vraie foi ne souffrant ni dérive hérétique, ni schizophrénie.
Le plus agressif de ces déontologues du Web 2.0, un certain Tristan dont j’apprends que le blog à contenu informatique reçoit plusieurs milliards de visiteurs uniques par jour (ou peut-être par heure, je ne sais plus), m’a d’ailleurs invité à mettre un terme à mon aventure webistique ou, à tout le moins à la recentrer sur les seuls sujets relatifs à ma vie professionnelle. Un autre, après avoir indiqué ne plus lire les journaux qu’à travers les commentaires de ses amis blogueurs, a prédit la disparition imminente de ces reliques d’un temps révolu sans se demander ce qu'il resterait à commenter sur les blogs. Un dernier m’a même affirmé que, les journaux ayant perdu leur crédibilité du fait de leur dépendance aux intérêts de leurs annonceurs, ils seraient rapidement remplacés par des blogs réellement objectifs, bien que financés par la publicité. Je ne suis pas certain d'avoir tout compris...
Ce que j’ai vraiment compris, en revanche, c’est que je n’étais définitivement pas un blogueur, les uns et les autres tentant de m’expliquer « que les blogueurs pensaient ceci ou que les blogueurs pensaient cela mais que, sans doute, j'avais du mal à comprendre parce que je me sentais menacé dans mon intégrité professionnelle par la lame de fond qui s’annonce et que ce n’était pas mes tentatives désespérées pour faire mon trou sur le Web avec ce pseudo-blog de journaliste qui me sauverait la vie... »
En tout état de cause, et je vais conclure là-dessus, je subodore qu’il est plus facile d’obtenir une carte de presse qu’une carte de blogueur, la mission du premier étant tout de même un peu mieux définie que celle du second. Mais, n’en déplaise à mes nouveaux amis bloggeurs authentiques, j’attendrai patiemment l’émergence du Web 3.0 pour reprendre la main — un Web 3.0 sans doute moins théocratique, moins dogmatique et certainement plus ouvert que sa version seconde. Un Web des Lumières, quoi.
© Commentaires & vaticinations
Vivement que les blogueurs se prennent pour des avocats.
Rédigé par : Eolas | vendredi 10 mars 2006 à 12:50
Ceci n'est pas un blog, et je ne suis pas un lecteur qui redige actuellement ce qui n'est pas un commentaire.
Rédigé par : Bambino | vendredi 10 mars 2006 à 13:26
C'est vrai que, blogueur récent, j'ai été plutôt surpris par le caractère gentiment corporatiste des blogueurs et par une paradoxale volonté de créer des règles pour un outil dont ils affirment par ailleurs qu'il fait sauter les barrières...
D'autres sont de grands enthousiastes, ou de doux rèveurs...
Rédigé par : koz | vendredi 10 mars 2006 à 15:13
C'est le travers classique des chantres laïcisés de la modernité : Ce qui est nouveau est mieux et meilleur, ce qui sera est supérieur à ce qui est, ce qui est passé est dépassé.
Tu n'as qu'à lire Finkie, il dit exactement la même chose (quand je dis que tu es un nouveau réac...)
Le journaliste, lui, joue son job sur sa compétence = ah! ah! ah! ah! ah!ah! ah! ah! ah! ah!ah! ah! ah! ah! ah!ah! ah! ah! ah! ah!
Rédigé par : all | vendredi 10 mars 2006 à 15:23
Il n'est de pire maître que l'ancien esclave.
Cette tendance chez les instances de validation à dresser des murs...
Enfin, en tant que juriste affectée de taxinomie perverse, j'aimerais savoir si la condition de blogueur suit l'exercice de l'activite de blogging, ou s'il est nécessaire d'accomplir certaines formalités d'ordre administratif ?
By the way, existe-t-il une centrale d'achat à prix réduits pour les titulaires de la blogocarte ?
Rédigé par : jules | vendredi 10 mars 2006 à 16:16
quelle bande de donneurs de leçons.
Question : utilité de leurs leçons de morale? A quoi ça sert de dire ce qu'ils disent?
je veux dire, pensent-ils vraiment faire oeuvre utile en administrant leurs leçons à hugues, ou bien se font-ils simplement plaisir à l'ego?
Rédigé par : coco | vendredi 10 mars 2006 à 16:39
Que vos paroles sont douces!!!!
Rédigé par : Tlön | vendredi 10 mars 2006 à 20:00
Ah ah, la carte de blogger est foutrement plus malaisée à se procurer qu'une ridicule carte de presse. On n'est plus dans du carton sous plastic, dans du tricoloriage de pacotille, de l’officialité ostentatoire bringuebalant au bout d’un fil pour rebondir sur le bidon, non non, une autre dimension, te dis-je : c’est du bionique (eh oui !) Le blogger, son statut, i s’le fait implanter. Sous-cutané ou cérébral : c’est dans la peau. Et dans les tripes. Parce que pour te m’envoyer des articles plein la tronche ou te lâcher du com dans le texture, faut en avoir de l’expression. Expressionniste, le blogger. Là où le journaliste, bien trop réac aimait à investiguer, faire son Columbo, son Mike Hammer, fourrer son nez dans le cambouis des jours, le blogger lui, tellement tendance, s’en remet, cœur vaillant, à son si juste premier jet, lâchant sa verve fulgurante dans le grand forum de la pensée humaine. Et r’mets moi donc un Suze, Marcel ! Blogger on l’est ou on l’est pas, journaliste, il faut le devenir.
Mais tout même – juste parce que mémé, elle aime pas les orties – faudrait pas oublier le tout un tas de jeunes petits branleurs (ou moins jeunes), qui, pour être des journaleux, avoir la carte pas sous la peau, n’aiment jouer à l’inspecteur Bourrel qu’avec leur computerre. Des qui confondent la rédaction avec la note de synthèse : un petit coup d’AFP, une pincée de revue de presse, un petit tour du monde en 80 (-78) sites, et hop ! Vas-y que j’te ponde une griffouille… Parole de blogger : le journalisme c’est pas (seulement) du documentalisme.
Ah pi au fait, le gars Magritte inspire le Blogman :
http://neofantaisie.over-blog.com/article-1744760.html
http://neofantaisie.over-blog.com/article-1952387.html
Rédigé par : Alex | vendredi 10 mars 2006 à 21:06
Vieux con et blogueur ne sont pas antithétiques, tu nous le démontres. Quant à la définition de journaliste, à part salarié, ou pigiste, on ne va pas bien loin non plus.
Rédigé par : Laurent | samedi 11 mars 2006 à 00:07
Je pense, pour avoir discuté avec toi (Hughes) après le débat, qu'il te manque un peu de recul et de recherche sur les blogs et tu comprendras pourquoi la presse papier est réellement menancée.
Rédigé par : Charles Nouÿrit | samedi 11 mars 2006 à 03:23
Très bueno tout cela ; quoi, tu ne vois pas que tu es un dinosaure ? ou un "vieux con" (Laurent G, qui m'étonne sur ce coup là) ? Que la presse, comme elle parle pas de flux RSS, on s'en branle, elle sert à rien ?
Et c'est la raison pour laquelle il a fallu absolumenbt sortir Netizen, le pensum lourdingue sur les blogs, au format payant (faut bien vivre, hein). Mais la presse, c'est mort.
Sur le fond ; le sujet est miné, depuis que des journalistes incompétents ont réduit le blogging à une activité inférieure au jardinage ; alors forcément, hein, on fait bloc contre l'ennemi.
Rédigé par : Guillermo | samedi 11 mars 2006 à 13:50
Charles, Laurent,
Finalement, on n'est pas loin du communautarisme essentialiste dans cette histoire (toutes choses égales par ailleurs, ça va sans dire).
Mais tout de même, pour certains, un blog n'est plus ce « formidable moyen d'expression individuelle, issu d'une technologie souple et conviviale », mais plutôt une espèce d'instrument liturgique au service d'un groupe d'avant-gardistes autoproclamés, de gardiens du temple ayant secrètement découvert l'équation qui régit le monde...
Et les gardiens des temples, quelles que soient leurs allégeances, aiment bien couper ce qui dépasse ou n'entre pas dans leurs petites cases étriquées. Car enfin, cette opposition blogueur-journaliste est tout de même d’une insondable vacuité. De mon humble point de vue, le journaliste n’est pas un artiste ou un créateur. Le journaliste est un technicien. Il utilise, dans un cadre professionnel, des techniques et des méthodes, au même titre qu’un plombier. Sa carte de presse n’est pas un sésame ou une baguette magique mais un document administratif assurant qu’il tire l’essentiel de ses revenus de son activité. Pas plus, mais pas moins. Et il faut sans doute avoir une vision totalement déformée du journalisme pour penser autrement.
Il existe, évidemment, de mauvais journalistes, comme il existe de mauvais plombiers. Mais en cas de problèmes de robinets, je préfère faire appel à un type avec un CAP plutôt qu’à un type « qui s’y connaît en plomberie ». Sur le traitement de l’information, c’est pareil : il n’est donc pas absurde de considérer qu’un journal dont les contrôles et les procédures sont connues est, en principe, sauf accident, doté d’une crédibilité supérieure à celle d’un blogueur inconnu.
Bien entendu, quantité de blogs sont supérieurs en qualité à bien des journaux en termes d’analyses et de réflexion. Tant mieux. Mais c’est sans doute aussi le cas de quantité de bricoleurs du week-end – ils peuvent être plus adroits que des plombiers diplômés. Moi, je ne me pose pas vraiment la question : dans la journée, je fais mon boulot. Le soir, une ou deux fois par semaine, j’écris un papier sur mon blog. Et je n’ai pas l’impression d’être schizophrène. Je n’ai pas non plus l’impression, avec mon day job, de faire partie d’une élite privant les « vrais gens » de leur liberté d’expression et encore moins, avec mon blog, de révolutionner la marche de la planète
Bloguer n’est pas du jardinage, pour reprendre l'exemple de Guillermo (encore que, quel mépris pour les jardiniers, professionnels ou amateurs !), mais ne légitime pas pour autant les discours totalisants des blogueurs ayant décidé que cette activité était désormais l’alpha et l’oméga de toute entreprise humaine.
Je constate d’ailleurs, en passant, que de nombreux blogueurs sont issus des milieux de la pub et de la communication et que leur propension à opposer blogging et journalisme ressemble beaucoup à leur confusion des genres ultra-traditionnelle entre journalisme et communication -- une approche qui n’est certainement pas le meilleur moyen d’assurer la promotion de l’objectivité et de l’indépendance des médias.
Laurent, tu me traites de vieux con. Encore la magie du Web 2.0 : l’anathème creux. Tu n’aurais pas un ou deux arguments consistants en magasin, au-delà de ce commentaire d’école primaire ? Je ne confonds pas mon métier avec mon blog mais, franchement, ma conviction sera difficilement emportée ce coup-ci.
Charles, je suis allé voir ton blog après la conversation que nous avons eue. J’ai pu découvrir que tu évoquais le lancement d’une nouvelle console de jeu et que tu t’intéressais particulièrement aux parts de marché de truc et de bidule dans le domaine du machin. Très bien, formidable. Tout ça est certainement très important. Mais je ne crois pas que ce genre de chose soit, finalement, assez différent de ce que tu pourrais produire (ou que tu produis peut-être déjà) sur le site d’une agence de com. Pour la révolution, clairement, on n'y est pas encore.
Cette histoire me conduit surtout à penser que les blogs sont sans doute un excellent moyen d'améliorer la circulation des idées, mais qu'ils pourront tout aussi bien devenir le nouveau terrain de chasse des communicants qui passent leur temps à peser sur le traitement de l'information dans la presse traditionnelle (avec, parfois, malheureusement, la bénédiction de patrons de journaux et l'hyper-tolérance de certains journalistes).
Mais le baratin, mi-libertaire (nous allons tout changer, redonner le pouvoir au peuple) mi-ultralibéral (business roi, pognon, levées de fonds, technospeak et tropisme californien) de bien des blogueurs « authentiques » me fait surtout espérer qu'une vraie presse -- papier, web, qu'importe -- continuera d'exister encore un peu.
Rédigé par : Hugues | samedi 11 mars 2006 à 15:21
Hugues > Je suis d’accord, le journalisme doit rester à défaut d’un métier (car je n’y ai jamais vraiment cru) une attitude d’exigence et de rigueur. Je pense que la principale caractéristique de cette activité demeure l’investigation et cela n’empêche en rien de publier sur un weblog. Par contre, penser que le fait de donner des avis par l’intermédiaire de son site personnel, peut avoir le même poids, la même crédibilité qu’une enquête journalistique, me semble prétentieux ; à moins bien sûr d’avoir une grande connaissance et une grande expérience dans le domaine abordé.
Les expressions « communauté du web », « communauté des bloggers », me semblent bien imprécis et souvent utilisés à tort et à travers sans qu’il soit bien précisé de quoi il s’agit. La prudence est de mise et il serait sans doute plus sage de s’en remettre à des études sociologiques et anthropologiques sue le sujet, afin de mieux cibler de qui l’on veut parler. La communauté, à mon sens, implique un investissement subjectif de la part de celles et ceux qui la composent ; en effet bien des gens qui tiennent un blog ne se considèrent pas forcément comme appartenant à « la communauté des bloggers ».
Vouloir opposer un soi-disant monde des blogs au monde des professionnels du journalisme me semble un non-sens : le blog restant un moyen de communication, un outil, tout au plus. Certes, des habitudes viennent avec la fréquentation d’internet, la participation aux forums, des habitudes de langages, comme des usages propre à cet outil de communication, mais de là à considérer cela comme autant de signes d’appartenance à une communauté… Permettez moi de rester sceptique.
Je suis certain que le travail de journalisme a encore de beaux jours devant lui, reste à maintenir la flamme d’une véritable vocation, à ne pas laisser planer une confusion sur ce qui relève d’une technicité et d’une déontologie indispensables et ce qui est du domaine de la publication d’opinions.
Rédigé par : Alex | samedi 11 mars 2006 à 16:29
Restons blogueurs, médium c'est autre chose !
Rédigé par : FdM | samedi 11 mars 2006 à 16:35
Les Mecs, arrêtez de blogguer et écrivez des bouquins, parceque là, Lire vos Posts et commentaires marathons, c'est imbittable...
Une seule chose reste vrai sur le Net comme dans la Presse : De la Concision née la qualité de communication...
Rédigé par : Charles Liebert | samedi 11 mars 2006 à 18:21
CQFD
Rédigé par : Hugues | samedi 11 mars 2006 à 18:26
OK
Rédigé par : Alex | samedi 11 mars 2006 à 19:15
Hughes, il ya un fait de culture nouveau qui différencie radicalement le blogueur du journaliste (sans faire de jugement de valeur) : Les commentaires qui suivent sa glose.
Rédigé par : all | samedi 11 mars 2006 à 19:16
Ouais ouais ouais. Et bientôt les consultants financiers vont disparaître parce qu'il y a de supers bons conseils d'investissement sur boursorama.
Rédigé par : Le e-consultant | dimanche 12 mars 2006 à 15:28
Ton post est gentil-sympa, mais ton commentaire (ainsi que celui qui le suit, d'Alex) me semblent avoir plus de pertinence et de sens.
Et rappelez-vous d'une chose: la majorité des blogueurs se fout de faire du journalisme 2.0.
Et d'une autre chose encore: journalistes et blogueurs ont un peu trop tendance à affirmer, plutôt qu'à questionner.
Une attitude qui les range dans la catégorie "ignorants refusant d'en savoir plus"
4,95 par mois chez LLM? Pourquoi tu vas pas chez Viabloga?
Rédigé par : leblase | lundi 13 mars 2006 à 10:56
cela dit, du web 2.0, Mitternacht a une approche toute particulière :
http://www.mitternachts-lied.net/blog/index.php/2006/03/13/356-le-web-20-va-revolutionner-le-monde-episode-245-bis
Et, comme elle dit, il ne faut pas manquer la FAQ.
Rédigé par : Denys | lundi 13 mars 2006 à 23:30
Quel plaisir d'être non-blogueur !
Rédigé par : FrédéricLN | samedi 01 avril 2006 à 19:25