La stratégie présidentielle du PS reste confuse, mais je compte bien contribuer à sa définition. Sur la stratégie Internet, je réserve mon jugement.
François Hollande n’a pas d’ordinateur sur son bureau. Faites le tour de la grande pièce claire et moderne où travaille le premier secrétaire de mon nouveau parti, vous y trouverez un tas de choses : un petit téléviseur bas de gamme, un tapis, des fauteuils, un portrait d’icelui avec Lionel, une vaste bibliothèque regorgeant des meilleurs classiques (politiques s’entend — on n’est pas là pour rigoler)… Mais pas d’ordinateur. Et pas même une prise réseau, un boîtier wifi, un routeur, bref quelque dispositif permettant d’imaginer que le patron du PS trimbale probablement un laptop ultra-fin dans son cartable et préfère ne pas encombrer sa grande table Ligne Roset d’une disgracieuse unité centrale de deux mètres de haut…
Non, François Hollande n’utilise pas d’ordinateur, comme le confirme son assistante lorsque, intrigué par ce détail après avoir, en compagnie d’un petit groupe d’adhérents novices, arpenté les couloirs du 10 rue de Solferino, je me permets de l’interroger. Interloquée, la jeune femme me regarde comme si je venais de lui demander pourquoi le leader du premier parti de France ne joue pas à la Playstation pendant les heures de bureau : « Mais François est un homme très occupé ! Il n’a certainement pas le temps d’utiliser un ordinateur ! »
J’insiste un peu, juste pour le fun : « Ah bon… Mais comment fait-il, pour ses mails, pour son courrier, pour Internet ? »
— Ben il passe par moi. S’il reçoit des mails, je les imprime et je les lui apporte avec le courrier normal. Et pour Internet, je peux lui chercher des trucs…
— Et lorsqu’il veut envoyer un mail lui-même ?
— C’est pareil : il le rédige, il me le donne et je l’envoie…
— Il le rédige à la main ?!
— Ben oui. C’est un homme très occupé, je vous dis…
Bon, clairement, François Hollande n’est pas un as de la souris même si, loyale, l'assistante s’empresse d’ajouter, craignant sans doute de me laisser repartir avec l’impression que son boss en est resté à la plume Sergent-Major et ne connaît d’Internet que ce qu’en dit sa petite télé : « Mais il a un ordinateur à la maison et là il s’en sert tout le temps ! »
En vérité, je ne suis pas si surpris. Le PS entretient des rapports assez ambigus avec le Web, d’où le temps perdu avant la mise en place d’une véritable politique de recrutement d’adhérents via le réseau des réseaux. Il faut dire que la rue de Solferino avait d’abord commencé par se déclarer scandalisée par l’activisme de l’UMP sur ce point, le service de com de Sarkozy passant son temps à acheter des adwords sur Google pour tirer la bourre à la concurrence.
Mais les choses sont en train de changer, puisque ma présence dans le bureau du premier secrétaire du PS découle directement de la nouvelle politique d’adhésion rapide à 20 euros. J’ai en effet été invité à une petite sauterie, ce dimanche 2 avril, en compagnie de quelques centaines de nouveaux convertis qui, comme moi, viennent tout juste de sauter le pas, à découvrir le saint des saints du socialisme hexagonal et il semble bien que, sans le recours à l’Internet, la pêche eut été moins bonne... Bah, mieux vaut tard que jamais et me voici dans les lieux admirant, outre le bureau et les toilettes du chef (j’ai fait pipi dans les toilettes du chef, rendez-vous compte !), la salle où se réunit la direction nationale et la cour d’honneur, où un pot sera servi après les discours de bienvenue que doivent prononcer Jack Lang et François Hollande themselves.
Tiens, les voici d’ailleurs qui s’avancent, Jack et François. Le spécialiste du hip hop et du droit administratif, je l’avais déjà vu deux ou trois fois. Donc : égal à lui-même. Bronzé, élégant, limite onctueux. Mais François me surprend un peu : il serait plutôt mieux au naturel qu’à la télé. Il n’est pas très grand, c’est sûr, mais il est plus mince que je ne le croyais. Moins « rond » aussi, plus charismatique que prévu... L'observant circuler dans la foule, j’essaie de l’imaginer en président, présentant ses vœux sur France 2, pour le Jour de l’An, ou plaisantant avec Angela Merkel pendant un G7. Bizarre. Mais comme disent nos juvéniles anti-CPE, ça pourrait le faire…
Il passe de groupe en groupe demandant aux uns et aux autres pourquoi ils ont adhéré, les remerciant au nom du socialisme français. Tiens, voici qu'il s'approche de moi pour me serrer la main et me poser sa petite question. Qu’est-ce que je pourrais bien lui répondre ? Que je suis (re)venu au PS pour donner un coup de main à Ségolène ? Que je traverse une sorte de délire aronien depuis quelques mois et que je suis convaincu que L’Opium des intellectuels reste encore un peu trop fréquemment consommé à mon goût, que je me fais fort d’aider le parti à s’en sevrer ? Non, il va se demander qui est ce malade et faire appeler les gros bras de la sécurité. Je la fais sobre et je réponds juste que je suis là pour prêter main forte aux bockeliens — qui en ont bien besoin.
Il me regarde un peu surpris, sans cesser de sourire : « Aha, c’est bien ça, il faut de tout hein… »
— Oui, il faut de tout, je réponds en souriant moi aussi.
— La prochaine fois que je verrai Bockel, je lui dirai ça. Ca lui fera plaisir, lâche-t-il en reprenant sa progression à travers la foule.
Moi je reste là avec mon pote Raphaël M., lui aussi adhérent tout neuf (section de Yoyo, s’il vous plait !), regrettant de ne pas en avoir profité pour placer l’adresse de mon blog, profitant des caméras ayant filmé notre micro-échange pour un petit coup de promo gratuite. Bon, on ne peut pas toujours penser à tout. Mais voici que Jack et François montent sur leur petite estrade et se lancent, chacun leur tour, dans une tirade de quelques minutes, à la fois chaleureuse et convenue, sur le principe de l’adhésion au socialisme qui n’est pas un parti mais une idée, une grande idée, une belle idée, tout ça.
Je regarde les gens autour de moi. J’arrête mon cinéma cinq minutes. Je ne suis plus aussi blasé. Finalement, je suis bien content d’être là. Tout bockelien, tout ségolénien, tout blairiste que je sois. Je suis rentré au bercail.
Bon, mais la séquence émotion se termine et je vais saluer Valerio Motta, le blogueur semi-officiel du MJS, au profit duquel j'improvise un petit speech sur les nécessités de l’adhésion au seul parti porteur d'avenir et sur l'importance de la rupture avec les trotskistes, version contemporaine de l’opium aronien (au moins selon moi). Je sirote ensuite le Coca offert au bar, constatant malgré moi que mon adhésion à tarif promotionnel, vu le prix du soda dans le commerce capitaliste, vient sans doute de chuter à moins de dix-huit euros. Une vraie aubaine, n’en déplaise aux vétérans qui cotisent à hauteur de leurs revenus. Pour un peu, j'en reprendrais un autre.
Ah, j’oubliais, en quittant l’immeuble de la rue de Solferino, je tombe sur un drôle de type ayant monté sa tente contre la façade, un harki protestant depuis 45 jours contre l’absence de sanction à l’égard de cette crapule de Georges Frêche. Je lui fais part de ma solidarité socialiste, déplorant la pusillanimité de mes camarades dans cette affaire — et plus particulièrement celle de François, le chef ayant refusé de punir pour de bon le roitelet de Septimanie au prétexte qu’il représente 5 000 voix dans le processus de désignation du candidat à l’élection présidentielle.
Mais je m’en veux immédiatement d’avoir cédé à cette faiblesse, d’avoir critiqué mon nouveau leader quelques minutes après avoir prêté allégeance au socialisme, qui n’est pas qu’un parti, mais une belle et grande idée. Bah, ce n’est pas si grave, François n’en saura rien. Il n’a même pas Internet. Ah, si, merde, il s’en sert à la maison…
© Commentaires & vaticinations
Excellente ton aventure ! Je suis sûr que tu ne regrettes pas tes 20 euros...
Rédigé par : Fraise des bois | lundi 03 avril 2006 à 00:02
Dix-huit si on déduit le Coca.
Rédigé par : Hugues | lundi 03 avril 2006 à 00:07
il a peut-être un dictaphone aussi, tout simplement.
Rédigé par : coco | lundi 03 avril 2006 à 00:18
pas d'ordinateur dans le bureau :
c'est sans doute en partie dû au parcours professionnel du camarade Hollande : Elysée en tant que conseiller, assemblée nationale, PS et mayorat, des institutions anciennes et gérées à l'ancienne (secrétaires, attachés et tout le tremblement, choses en voie de disparition, mais avec de beaux restes dans la fonction publique)
Rédigé par : âne | lundi 03 avril 2006 à 00:40
"Regrettant de ne pas en avoir profité pour placer l’adresse de mon blog" : bof, vu qu'il n'a pas Internet, les blogs doivent vaguement lui évoquer qqchose, mais de là à retenir un URL…
Rédigé par : François/phnk | lundi 03 avril 2006 à 08:04
retenir un quoi ?
Rédigé par : Jules | lundi 03 avril 2006 à 09:50
Bienvenue dans la vieille maison, camarade !
Rédigé par : GroM | lundi 03 avril 2006 à 10:21
chirac a til un ordinateur dabs son bureau elyseen?
nest ce pas lui qui avait été surpris d'entendre parler de "souris" lors d'une visite d'entreprise, ou de bibliothèque il y a dix ans?
n'eest ce pas là l'origine du surnom de mulot dont l'aafublent parfois les guignols?
... pour le PS, en tant qu'ancien adhérent, invité rarement rue de solférino, et uniqt pour bosser, je suis un peu jaloux...
enfin si internet et un coup de promomedia nous permettent de reste le premier parti de france devant l'UMP.....
Rédigé par : François | lundi 03 avril 2006 à 11:29
François n'a peut-être pas de mulot mais il a une souris peut-être promise à un bel avenir...
Rédigé par : Almanach Vermot | lundi 03 avril 2006 à 12:10
Effectivement, comme le dit François Hollande, Jean-Marie Bockel va être content de ton adhésion : sa représentativité au sein du PS va passer de 1% à 1,001%...
Rédigé par : Michel B. | lundi 03 avril 2006 à 12:26
pour la fin, ne t'en fais pas tous les blogs de militants socialistes et une part notable de ceux des élus ont émis à ce sujet des critiques beaucoup plus virulentes. Bienvenue donc
Rédigé par : brigetoun | lundi 03 avril 2006 à 22:26
Ce week end encore,le New York times publiait en Une un article sur les nouvelles stratégies internet des partis américains pour les législatives de 2006 et surtout la présidentielle de 2008, aussi bien pour lever des fonds (Howard Dean avait excellé dans cet exercice en 2004), pour avancer les idées de leurs candidats, via blogs et sites web et même sms et surtout contrer les attaques adverses sans passer par les médias traditionnels. Les stratèges cherchent maintenant à incorporer le podcast,les vlogs et les groupes d'intérêt type friendsters pour diffuser leurs messages.
bref, Mr Hollande ferait mieux de se mettre à la page, car rien ne dit que le soir il ne joue pas sur sa play station. Son assistante n'est pas là pour vérifier n'est-ce pas?
http://www.nytimes.com/2006/04/02/washington/02campaign.html?ex=1144209600&en=8b124ef99c0fae2b&ei=5087
Rédigé par : MariaPia | mardi 04 avril 2006 à 04:35
"choses en voie de disparition, mais avec de beaux restes dans la fonction publique)"
Pas plus tard qu'hier, je croisais l'un de ces beaux restes (de gauche républicaine) qui lit son mail professionnel en cachette pour que sa secrétaire, pardon, son assistance, n'imagine pas qu'elle allait perdre son travail.
Rédigé par : Flaff | mardi 04 avril 2006 à 07:53
"Je regarde les gens autour de moi. J’arrête mon cinéma cinq minutes. Je ne suis plus aussi blasé. Finalement, je suis bien content d’être là. Tout bockelien, tout ségolénien, tout blairiste que je sois. Je suis rentré au bercail."
L'embrigadement des masses fait encore des ravages.
Se faire impressionner par un duo Lang-Hollande, ça tient de la performance.
Rédigé par : DavidLeMarrec | mardi 04 avril 2006 à 17:32
Je regrette de ne pas avoir mis de souriard, j'ai été bien cruel (pour Hugues).
Rédigé par : DavidLeMarrec | mardi 04 avril 2006 à 17:33
Mais j'assume complètement.
Rédigé par : Hugues | mardi 04 avril 2006 à 18:44
J'ai rencontré Michel Rocard. Il a présidé une commission sur les brevet informatiques à l'EU. Il nous a dit: "je n'utilise pas d'ordinateur, c'est ma secrétaire qui ouvre mes mails".
http://crisedanslesmedias.hautetfort.com
Rédigé par : Eric | mardi 04 avril 2006 à 22:52
"J'ai rencontré Michel Rocard. Il a présidé une commission sur les brevet informatiques à l'EU. Il nous a dit: "je n'utilise pas d'ordinateur, c'est ma secrétaire qui ouvre mes mails"."
Pas choquant, le sujet n'ayant rien à voir avec le fait de savoir taper un mail.
D'ailleurs, le camarade Rocard a, il me semble, fait du très bon boulot sur ce sujet.
Rédigé par : âne | mardi 04 avril 2006 à 23:06
âne: Mis à part le fait qu'il a mis deux ans à comprendre de quoi on lui parlait, mis à part le fait que sans l'insistance de Savary il n'aurait même pas prêté attention au discours, et mis à part le temps considérable qui a été consacré par des bénévoles pourtant très proches du PS à le lui faire comprendre aux frais des généreux citoyens ordinaires de la société civile qui ont financé tout ça (sans réduction spéciale adhésion PS, hein...) et mis à part enfin le fait que rien n'aurait jamais eu lieu si de très nombreuses personnes dans la société civile ne s'étaient préalablement intéressées au sujet....
On peut effectivement dire qu'après un tel matraquage, le résultat a été à la hauteur des attentes.
Reste à recommencer pour quelques dizaines d'autres sujets sans nécessaire rapport avec le mulot et peut-être disposerons-nous d'élus habitant, comme nous, au XXIème siècle. Mais après tout ce n'est pas grave : l'anarchie reste une alternative.
Rédigé par : Flaff | mercredi 05 avril 2006 à 07:54
flaff : tu préfèrerais une expertocratie au lieu de la démocratie représentative ? ;-)
"[...]nombreuses personnes dans la société civile ne s'étaient préalablement intéressées au sujet"
Oui enfin rien que du lobbying très classique, bienvenue à Bruxelles !
Rédigé par : âne | mercredi 05 avril 2006 à 11:49
âne: Confondre le principe général des institutions démocratiques avec leur présente incarnation dans une époque, une nation, et un contexte donné (la France ou l'U.E. aujourd'hui, par exemple) n'est pas très différent de cet amalgame classique que font les fonctionnaires en confondant l'intérêt public et leur propre intérêt.
Après tout, dois-je faire remarquer que le pourcentages de femmes parmi les élus nationaux du PS est inférieur à celui du poucentage de femmes élues nationales en Afghanistan, pays qu'on prétend ici et là régi par la Charia ?
Mais je vous rassure : voir l'un ou l'autre des deux partis français prétendant exerçant le monopole sur la scène politique intérieur française daigner accorder l'investiture à d'autres types de candidats que des fonctionnaires blancs de sex masculin de 50 ans et plus me conviendrait.
Rédigé par : Flaff | mercredi 05 avril 2006 à 14:45
Eh eh, moi j'ai pris un perrier, mais à vingt euros ça fait cher aussi :).
Rédigé par : Laurent GUERBY | mercredi 05 avril 2006 à 23:09
au fait, avez-vous lu la jetée d'idées et de stats du "chapitre 1" du livre de Ségolène ?
rien à voir avec son soporifique "forum participatif" :
(pdf) http://www.desirsdavenir.org/livre/chapitre1.pdf
Rédigé par : âne | jeudi 06 avril 2006 à 14:05
Merci de l'info sacro-sainte sur le mulot. Comme d'habitude, tu fais mouche. On a l'impression d'y être rue Solfer ! Tu nous refait le coup de l'homme qui a vu l'homme. La prochaine que je te claque la biz, je ne me lave plus la joue pour l'année suivante. Mais, au fait, c'est qui Hollande ? La part d'homme qu'on met à côté d'une tapette, pour attraper les souris ?
Rédigé par : Ah, ben, ça alors ! | vendredi 07 avril 2006 à 11:07
Concernant Rocard, je trouve remarquable qu'un mec de plus de 70 ans soit capable de rentrer aussi bien dans un problème difficile avec lequel il n'a aucune familiarité. Quand on voit qu'il y a des mecs de 40 qui sont au gouvernement et qui pannent rien, c'est encourageant !
Rédigé par : GroM | dimanche 09 avril 2006 à 19:01
Vous au moins vous vous y connaissez un peu sur le " comment faire de l'audience sur mon blog ", je suis tombé sur votre blog à cause d'un trackback du site de DSK, bien vu! .
Au fait, excellent votre billet, marrant et tout . Ah le François et son mulot!
blague à part, c'est plus grave qu'on ne le croit tout ça; personnellement je ne voterai pas pour un type qu'a pas de PC et qui sait pas lire ses mails, mais je vous rassure, Loïc le meur a interviewé Sarko, lui non plus n'a pas de PC sur son bureau, la justification : on ne gouverne pas la france avec un ordinateur , elle est bonne celle-là , parce qu'un ministre de l'intérieur ne s'intéresse pas aux alertes majeures sur la sécurité transmises par réseau informatique , pitoyable !
revenons au PS : sur le plan informatique DSK est bien meilleur , mais c'est culturel , Hollande c'est l'ENA, DSK c'est HEC, pas la même culture. Il faut d'ailleurs remarquer que DSK voit dans les technologies un levier pour le changement ( confert ses idées sur l'éducation) , Hollande en parlera certainement aussi mais uniquement pour faire joli et pour éviter la mauvaise note.
La palme d'or revient quand même à Ségolène, faire rédiger son bouquin de propositions par les bloggueurs de son forum " désirs d'avenir", ç'est quand même fort; je sais pas jusqu'où elle ira celle-là , mais les éléphants ont certainement du souci à se faire ; vous qui êtes au PS, dîtes à l'occasion à DSK ( dont je me sens proche politiquement par ailleurs)que ça sert à rien de jouer les premiers de la classe, et avoir des solutions à tous les problèmes avant tout le monde, il faut faire comme Ségolène , il faut savoir gérer le temps, je passe les détails. Ségolène a au moins appris ça au contact de Mitterand, gérer le temps.
Bon j'arrête, alors continuez sur votre lancée, remuez bien le PS, vos idées sont saines je vous le confirme; quand je pense qu'il y a encore quelques années c'estait fabius qui incarnait la gauche moderne, le pauvre Fabius, ô destin cruel
Rédigé par : pierre giret | vendredi 14 avril 2006 à 21:41
je ne sais pas si je suis antitechno, mais je suis pour un contrôle comme andrew keen*
*"je suis contre cette culture de l'amateurisme élevée en idéologie.aujourd'hui,on l'idéalise,au risque d'entraver et de censurer la vraie créativité"
journal Libération mercredi 22 août 2007
Rédigé par : humour japonais | jeudi 23 août 2007 à 20:41