« Réussir ensemble le changement » est une perspective séduisante. Mais remporter la présidentielle en étant l’incontournable préalable, les éléphants feraient mieux de reprendre le contrôle de leurs émotions.
Plus que cette énième démonstration de la capacité du PS à synthétiser l’insynthétisable, ce sont les déclarations pro-Ségolène de Vincent Peillon que je retiendrai de la journée d’avant-hier. Pour autant, il serait presque inconvenant de ne pas évoquer le tour de force que représentait l’élaboration, en un tournemain, d’un programme aussi platement consensuel. Tiens, rien que son intitulé est un petit bijou de pondération insipide : « Réussir ensemble le changement ». Franchement, qui serait hostile à l’idée de réussir ? Et de réussir ensemble ? Et de réussir quoi ? Le changement pardi !
Personnellement, je me sens évidemment en phase avec un tel mission statement, comme disent les gens du business. Et rien, vraiment rien, dans cet inventaire progressiste, n’est susceptible de heurter les oreilles du vrai-faux adhérent novice que je suis. Le retour au plein emploi ? Je n’arrête pas d’en parler et même les chômeurs autour de moi ont fini par être agacés. Le SMIC à 1 500 euros, projet fétiche de Laurent Fabius ? Qui serait contre, dans un pays où le salaire minimum est en passe de devenir le salaire moyen ? Encourager la recherche, fusionner IR et CSG, autoriser le mariage homosexuel, instaurer le mandat unique pour les parlementaires, alourdir la fiscalité des activités polluantes ? Oui, oui, oui, oui, cinq fois oui !
J’aurais bien, en bon social-traître, certaines réserves à formuler sur la suppression du CNE mais ce serait chipoter, même si je me demande dans quelles conditions les centaines de milliers d’embauches de ce type déjà signées pourront être retoquées sans refonte préalable et profonde du droit du contrat dans une société démocratique... Non, vraiment, rien à redire. D’autant plus qu’en dépit des cris d’orfraies (j’aime bien cette expression, « cris d’orfraies », nul ne sachant vraiment ce qu’est une orfraie et en quoi son cri est caractéristique du pharisaïsme de l’humain qui l’imite) des socialistes zotentiks, la quasi totalité des propositions de Ségolène ont été entérinées par le Bureau national ― mise sous tutelle des allocations familiales comprise...
Mais c’est que la synthèse est, plus qu’une simple tradition, une caractéristique génético-ontologique du parti, mes camarades et moi-même étant disposés à toutes les contorsions pour préserver l’unité autour d’un projet commun. Réconcilier Fabius et Strauss-Kahn, Hollande et Emmanuelli, Lienemann et Lang ? No problemo ! Donnez-moi une salle de réunion, un thermos de café, quelques heures et autant d’arguments de bon sens : je vous arrange le coup !
Le problème est que cette unité de circonstance reste susceptible de voler en éclat si l’ex-champion d’équitation de la « Tête et les jambes » s'avise de nous refaire le coup du Non, une consultation interne aux résultats indiscutables, propédeutique au référendum sur le Traité constitutionnel, ne l’ayant pas empêché de faire, hum, cavalier seul... Une nouvelle initiative de ce genre ne pouvant être exclue, et ses conséquences possibles ayant déjà été décrites ici, on est en droit de s’inquiéter ― synthèse ou pas.
D’où l’importance des déclarations de Vincent Peillon mentionnées plus haut, le co-animateur du « Nouveau PS » ― courant assez peu favorable au blairo-ségolénisme ― sur l’absurdité d’une descente en flamme de la meilleure candidate. « Personne ne peut [la] battre », a-t-il notamment rappelé, fustigeant les « attaques inacceptables » des multiples factions se préparant à l’affrontement ultime. « Si l'on votait aujourd'hui au PS, elle obtiendrait les mêmes scores que dans l'opinion. Il n'y a pas un candidat qui peut sérieusement penser qu'il la battrait actuellement devant les militants », martelait-il encore dans une interview au Parisien.
Car si des comparaisons peuvent être établies entre Ségolène et Sarkozy, c’est évidemment moins sur leurs programmes que sur l’incapacité de leurs camps respectifs à miser sans arrière-pensée sur leurs candidats les plus populaires pour d’hallucinantes questions d’ego ou de logiques claniques. L’ambition personnelle d’un DSK est légitime, bien sûr, mais l’on voit mal en vertu de quel principe absurde la gauche devrait se priver de sa meilleure chance de gagner en 2007 au motif qu’il avait rêvé du job avant elle. Celle de Fabius ne l'est pas (à mon avis) et, connaissant la qualité de ses plans B, pourquoi tenter le diable ?
Il n’y a pas si longtemps, d'aucuns m’expliquaient que, le premier tour se gagnant à gauche, il était normal ― et même souhaitable ― de voir le discours des uns et des autres flirter avec un archéo-marxisme fédérateur, quitte à procéder à quelques réajustements de doctrine une fois aux manettes. Moralement discutable, cette attitude pouvait passer pour stratégiquement rationnelle. Mais la situation ayant évolué, et le discours recentré de Ségolène étant désormais bien plus populaire auprès de l’opinion que les appels de Besancenot à la révolution, quid du pragmatisme ? Sans parler du bénéfice induit d’arriver au pouvoir sur la base, une fois n’est pas coutume, d'un projet ayant effectivement des chances d’être appliqué avec succès. Les éléphants n'ayant pas envie de rejoindre le cimetière trop tôt ne pourraient-il pas s'en rendre compte ?
© Commentaires & vaticinations
une autre vision du « projet » en question : http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=29135
Pour la part, je vois surtout la Royal foncer dans le mur en klaxonnant (TM). On sait pourtant où le blairisme sécuritaire a mené Jospin...
Rédigé par : Cobab | jeudi 08 juin 2006 à 18:14
Qu'attend donc Ségolène pour présenter soit un programme, soit des engagements ?
On a bien fait confiance aux promesses de Chirac : pourquoi ne pas au moins attendre de la miss d'atteindre au moins le niveau d'un Chirac ?
Rédigé par : Golfeur | jeudi 08 juin 2006 à 18:18
Cette merde de programme est une invitation a l’emeute. Va t’il falloir bruler des VTT dans les pistes cyclables pour que quelqu’un se reveille enfin au PS ?
Royal ne sera jamais designe candidate et ceux qui auront envi que quelque chose change – au moins au PS – en concluront qu’il ne faudra surtout pas voter socialiste.
Aucune reforme importante ne pourra etre engagee si elle n’est pas annoncee - ou au moins suggeree - pendant la campagne. Ce n’est pas encore commence que c’est deja mal parti !
Rédigé par : Scope | jeudi 08 juin 2006 à 18:46
Hugues,
Chacun ses goûts: pour ma part, je préfère le parfum de l'or frais.
Tout le problème d'un programme c'est de bien choisir le moment où on le sert. Surtout dans la France d'aujourd'hui où la démagogie la plus éhontée arrive à peine à suivre les délires populistes et les fantasmes corporatistes de toute sorte.
Autant laisser l'adversaire s'enferrer dans la promesse d'une semaine à six dimanches, avant de proposer des choses qui , après la douche, sembleront réalistes.
Rédigé par : leblase | jeudi 08 juin 2006 à 21:27
Hugues,
merci de remettre les choses à leur place. Il est grand temps que la véritable gauche de progrès, celle qui, à l'instar d'un Strauss-Kahn, a bien compris que les actionnaires et les managers ne sont pas les méchants ennemis du peuple, redresse la tête et entame une révolution, tranquille certes, mais à l'échelle nationale, loin de ce que vous appelez fort justement l'archéo-marxisme.
D'ailleurs, il suffit de sortir dans la rue -chose que ne font peut-être pas assez certains sozialists réels-pour constater que la société sans classe est en marche.
Rédigé par : el presidente | jeudi 08 juin 2006 à 22:44
La société sans classe est en marche? Très amusante sortie, en effet.
Je suppose qu'il s'agît de la rue de la Paix?
Rédigé par : leblase | jeudi 08 juin 2006 à 23:43
Pour parler de la forme je m'étonne que tout ces ricanements se voulant critiques demeurent malgré tout conforme à la ligne politiquement correcte dans laquelle la population est enfermée. De la mesure. De la nuance. Et surtout, pas de prise de risque.
"révolution tranquille" nous dit cet amateur de junte sud-américaine.
Tout doit être tranquille ici bas. Ne pas faire de vagues.
La contestation douillette.
Non, les actionnaires et les managers ne sont pas les ennemis du peuple. Et il serait temps de l'affirmer autrement, et ne pas laisser une certaine gauche démagogue le faire à notre place à grand renfort de formules éculées.
L'on a assez stigmatisé les créateurs de richesses et les investisseurs pour que ces derniers puissent avoir le désir de montrer à la société ce que deviendrait cette dernière s'ils étaient de vrais "ennemis du peuple".
Rédigé par : D de Braule. | vendredi 09 juin 2006 à 01:06
Pourtant les appels du pied hollandais à Besancenot hier soir sur France 2 donnaient l'impression que le PS était plus proche de la LCR que de l'UDF...
Rédigé par : jack | vendredi 09 juin 2006 à 08:45
Cobab,
Le blairisme sécuritaire de Jospin ? Quel est cet animal ? Je croyais justement que Jospin s'était excusé de sa "naïveté" sur ce point...
Golfeur,
Il faut laisser du temps au temps, disait Mitterrand.
Scope,
Mais la campagne n'est pas encore engagée. Ne brûle pas ton vélo tout de suite !
El presidente,
Ok ok message reçu : les actionnaires et les managers SONT les ennemis du peuple.
Leblase,
La société sans classes, je ne sais pas. Mais le métro sans classes, il marche effectivement depuis des années.Une chose à la fois.
D de Braule,
Ok ok, les actionnaires et les managers NE SONT PAS les ennemis du peuple.
Jack,
Arrête, j'ai regardé et c'était pitoyable. Il était d'accord avec tout ce que pouvait sortir le facteur joufflu, dont le mépris était aussi flagrant qu'humiliant (le coup du bouquin-programme de Hollande qu'il donnera à son fils de 3 ans pour le colorier !) et se déclarait même prêt à voter pour la Ligue le cas échéant (mais pas pour Bayrou, qui est un homme de droite)...
Rédigé par : Hugues | vendredi 09 juin 2006 à 11:22
Et pendant ce temps-là, à Saint-Cloud...
Rédigé par : Vinvin | vendredi 09 juin 2006 à 13:02
serieux Hugues, jee suis d'accord avec toi sur la piétre qualité de ce projet, trés "pensée unique de gauche" mais ce ne sont pas les écarts de Ségo qui améliorent les choses!
Rédigé par : socdem | vendredi 09 juin 2006 à 14:08
...A Saint-Cloud un borgne se frotte les mains à la pensée que l'avènement du Royaume des aveugles est imminent ?
Rédigé par : aymeric | vendredi 09 juin 2006 à 14:12
et au fait Vincent Peillon n'engage que lui dans cet affaire.Peillon a d'aillerus été souvent trés nomade dans sa pensée, il n'est qu'a voir la motion "Agir en Socialsites" qu'il avait posé lors du congrés de 1994 et la comparer à ce qu'il a écrit depuis pour le NPS...
Rédigé par : socdem | vendredi 09 juin 2006 à 14:14
Moi je ne comprends pas pourquoi les As de la synthèse n'envisagent pas de produire en laboratoire un être hybride, ayant la tactique et l'image de Ségolène Royal, et l'intelligence et la compétence de DSK. On pourrait peut-être demandé à Raël s'il peut donner un coup de main ?
Rédigé par : pikipoki | vendredi 09 juin 2006 à 14:24
Hugues,
je ne comprends pas bien : les actionnaires et les managers sont-il, *à votre avis*, les ennemis du peuple ?
Vous semblez passer d'une position à l'autre en l'espace de quelques lignes.
Je souhaiterais donc savoir quelle est votre point de vue sincère sur la question. Moi, je l'étais : j'estime que les gens qui créent de la richesse ne sauraient se faire régulièrement insulter par des parasites et autres corporatistes. Il faut donc remettre les pendules à l'heure.
Votre position ambiguë (se veut-elle humoristique ?) m'étonne. Si c'est cela le blairisme, je dois dire que je ne suis pas encore convaincu.
Rédigé par : el presidente | vendredi 09 juin 2006 à 15:08
El presidente,
Il s'agissait évidemment de faire de l'humour, par rapport à ces deux commentaires diamétralement opposés. Autrement, non, évidemment, je ne pense pas que les actionnaires et les managers soient les ennemis du peuple, le peuple lui-même étant composé d'une fraction importante d'actionnaires et de managers (sauf à considérer que managers et actionnaires viennent de la planète Mars pour exploiter les ressources des Terriens).
Mais les gens qui créent de la richesse se recrutent aussi bien chez les managers (qui managent), chez lesa ctionnaires (qui investissent) que chez les salariés (qui bossent). Voici mon point de vue général (et assez standard) sur la question.
Rédigé par : Hugues | vendredi 09 juin 2006 à 16:31
Je n'ai jamais voté Hollande, et en fait j'en suis plutôt content. Ok, la première fois c'était un peu involontaire (encore en observation et surtout je m'étais trompé de jour de vote...).
Je n'ai pas regardé jusqu'au bout sa prestation face au jouflu réactionnaire marxiste.
Rédigé par : Anonyme | vendredi 09 juin 2006 à 16:34
Greuh le coup est parti tout seul. je reprend,
Je n'ai pas regardé jusqu'au bout sa prestation face au jouflu réactionnaire marxiste, tellement cela me faisait honte. Et il y a là une vraie régression du discours du PS, Hollande ayant été plutôt bon face au même il y a quelques années (chez Ockrent ?).
Je ne parle même pas du "projet" dont la modernité me laisse sans voix (étrangement il manque le plan charbon pour nos amis les mineurs ). Rien ne sert de s'énerver.
Rédigé par : Eviv Bulgroz | vendredi 09 juin 2006 à 16:40
Je ne suis pas totalement d'accord avec le terme "parasites" qu'utilise El Presidente. Bien sûr, certains profitent de la solidarité, mais ils ne sont pas responsables d'un système mis en place par d'autres.
En outre, comme le fait remarquer Hugues, les salariés, même si l'on trouve des brebis galeuses partout (malfaçons, absenteisme, démotivation)les salariés, donc, créent des richesses!
Cela sembble pourtant évident.
Il parait néanmoins urgent de réconcilier salariés et patrons car ces oppositions sont tout à fait "contre nature". L'entreprise se doit d'être un tout cohérent et non pas une hydre dont chaque tête tenterait de dévorer ses voisines.
Rédigé par : D de Braule. | vendredi 09 juin 2006 à 16:43
J’ai fermé le poste de rage hier en entendant Hollande s’aplatir devant le postier marxiste. J’avais une opinion favorable pour M. Hollande, bien plus que pour Mme. Royal. Quelle déception !
Le PS prend vraiment les gens pour des c… Entre Mme Royal qui ratisse à droite et son compagnon qui ratisse à l’extrême gauche … et un programme irréaliste… ce n’est pas sérieux et digne d’un parti qui prétend vouloir gouverner demain la France !
Je vous aime bien, vous les sociaux-démocrates et sociaux-libéraux, mais ne comptez pas sur moi pour faire confiance au PS, tant qu’il n’affichera pas officiellement et ouvertement votre tendance et tant que vos représentants n’auront pas un discours clair et franche et un programme en harmonie avec cette ligne.
Rédigé par : margit | vendredi 09 juin 2006 à 18:03
Margit,
Nous avons bien regardé la même émission. J'en parle dans la note suivante...
Rédigé par : Hugues | vendredi 09 juin 2006 à 18:58
D de Braule
"Il parait néanmoins urgent de réconcilier salariés et patrons car ces oppositions sont tout à fait "contre nature".
La dernière fois que j'ai dit ça, ici, sur ce même blog, je me suis fait écharper (pas par le maître des lieux, je vous rassure). Il paraît que cette pensée est tout à fait dépassée, et que l'opposition dont vous parlez n'existe plus que dans le petit esprit étroit de quelques extrémistes dont l'avis ne compte pas.
Rédigé par : sylvie | vendredi 09 juin 2006 à 19:56
Trop tiède à ton goût, Hugues, la synthèse socialiste ? Comme l'idéal social-démocrate ?
En lisant ici certains commentaires, qui souhaitent visiblement que le PS aligne ses positions sur celles de Laurence Parisot et réconcilie enfin le peuple français avec l'entreprise et les "créateurs de richesse", j'ai été heureux d'apprendre au passage que les classes étaient en voie de disparition.
Moi qui croyait naïvement que le RMIste et le milliardaire, le smicard et le grand patron, le clochard et le bourgeois, voire même le cadre et l'employé, ne vivaient pas tout à fait dans le même monde et n'avaient pas forcément les mêmes intérêts, quel pauvre con arriéré j'étais...
Moi qui croyait que l'on pouvait même distinguer, selon des critères quasi-mathématiques (notamment de revenus) au moins cinq classes différentes en France...
"Les actionnaires et les managers ne sont pas les ennemis du peuple". Je répète : "Les actionnaires et les managers ne sont pas les ennemis du peuple".
Variante PME par temps de CPE : "Un chef d'entreprise qui embauche un salarié, ce n'est pas pour le licencier six mois plus tard" (mais enfin si jamais cela devait arriver, du fait des imprévisibles et incontournables aléas de l'économie, qu'il puisse le faire facilement et sans que cela lui coûte trop cher).
L'actionnaire qui pousse au licenciement d'un certain nombre de salariés pour voir son capital augmenter n'est pas "l'ennemi" de ces salariés (car il ne le fait pas "contre" eux, il le fait "pour" lui, nuance). Le manager qui augmente les bénéfices de l'entreprise en licenciant 15% de son effectif (et en touchant une grosse prime au passage pour avoir réalisé ce travail difficile) n'est pas non plus "l'ennemi" des salariés concernés. Au fond si l'on y réfléchit bien (mais bien alors), leurs intérêts bien compris sont même communs... (Je sais, ça ne paraît pas évident comme ça ; même les personnes licenciées, au début, ont du mal à voir les choses ainsi...).
Il faut que tout le monde travaille ensemble, actionnaires, managers et salariés, main dans la main pour la réussite de l'entreprise et la création de richesse dans notre pays. Et tout le monde en tirera les bénéfices (certains un peu plus que d'autres, c'est vrai, mais tout le monde ne peut pas avoir un parachute doré de 1 000 ans de smic, vous en conviendrez). Refrain : "Les actionnaires et les managers ne sont pas les ennemis du peuple".
Les classes sont en voie de disparition. les idéologies sont en voie de disparition. Le socialisme est en voie de disparition. L'idée même d'une alternative au capitalisme triomphant et au libéralisme généralisé, et à son cortège d'inégalités et d'injustices criantes, est en voie de disparition. Puisqu'on vous le dit. De toute façon, si vous ne pensez pas la même chose, c'est que vous n'êtes qu'un fossile vivant ! Car on le sait maintenant : il n'y a qu'une seule vision du monde possible.
J'ai l'impression que les idées aussi sont en voie de disparition et pas seulement au PS...
Rédigé par : Arkeo Marxist | samedi 10 juin 2006 à 02:59
hé, psst, Arkeo. Le gars que tu embauches 3 jours pour refaire ta plomberie, es-ce que tu vas continuer à le garder après, pour ne pas qu'il soit au chômage ?
A moins que ça ne risque de te mettre sur la paille, sur le long terme.
Rédigé par : Filibert | samedi 10 juin 2006 à 10:49
Arkeo a raison, on devait supprimer les actionnaires et les managers, ça, c'est une idée neuve.
Rédigé par : sylvie | samedi 10 juin 2006 à 11:35
`hugues : il me semble bien pourtant que le PS avait gagné les législatives de 97 sur la base de « trois priorités : l’emploi, la santé et l’éducation » ; nommé premier ministre, Jospin retenait « l'emploi et la sécurité ». Ensuite a commencé le martaquage médiatique sur ce thème, jusqu'en 2002 avec les résultats que l'on connait.
Rédigé par : Cobab | mardi 20 juin 2006 à 11:18