« « Tough on crime, tough on the causes of crime » (redux) | Accueil | François Hollande est un type sympathique mais... »

jeudi 08 juin 2006

Commentaires

Flux Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.

une autre vision du « projet » en question : http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=29135

Pour la part, je vois surtout la Royal foncer dans le mur en klaxonnant (TM). On sait pourtant où le blairisme sécuritaire a mené Jospin...

Qu'attend donc Ségolène pour présenter soit un programme, soit des engagements ?

On a bien fait confiance aux promesses de Chirac : pourquoi ne pas au moins attendre de la miss d'atteindre au moins le niveau d'un Chirac ?

Cette merde de programme est une invitation a l’emeute. Va t’il falloir bruler des VTT dans les pistes cyclables pour que quelqu’un se reveille enfin au PS ?

Royal ne sera jamais designe candidate et ceux qui auront envi que quelque chose change – au moins au PS – en concluront qu’il ne faudra surtout pas voter socialiste.

Aucune reforme importante ne pourra etre engagee si elle n’est pas annoncee - ou au moins suggeree - pendant la campagne. Ce n’est pas encore commence que c’est deja mal parti !

Hugues,
Chacun ses goûts: pour ma part, je préfère le parfum de l'or frais.

Tout le problème d'un programme c'est de bien choisir le moment où on le sert. Surtout dans la France d'aujourd'hui où la démagogie la plus éhontée arrive à peine à suivre les délires populistes et les fantasmes corporatistes de toute sorte.
Autant laisser l'adversaire s'enferrer dans la promesse d'une semaine à six dimanches, avant de proposer des choses qui , après la douche, sembleront réalistes.

Hugues,
merci de remettre les choses à leur place. Il est grand temps que la véritable gauche de progrès, celle qui, à l'instar d'un Strauss-Kahn, a bien compris que les actionnaires et les managers ne sont pas les méchants ennemis du peuple, redresse la tête et entame une révolution, tranquille certes, mais à l'échelle nationale, loin de ce que vous appelez fort justement l'archéo-marxisme.
D'ailleurs, il suffit de sortir dans la rue -chose que ne font peut-être pas assez certains sozialists réels-pour constater que la société sans classe est en marche.

La société sans classe est en marche? Très amusante sortie, en effet.
Je suppose qu'il s'agît de la rue de la Paix?

Pour parler de la forme je m'étonne que tout ces ricanements se voulant critiques demeurent malgré tout conforme à la ligne politiquement correcte dans laquelle la population est enfermée. De la mesure. De la nuance. Et surtout, pas de prise de risque.
"révolution tranquille" nous dit cet amateur de junte sud-américaine.
Tout doit être tranquille ici bas. Ne pas faire de vagues.
La contestation douillette.
Non, les actionnaires et les managers ne sont pas les ennemis du peuple. Et il serait temps de l'affirmer autrement, et ne pas laisser une certaine gauche démagogue le faire à notre place à grand renfort de formules éculées.
L'on a assez stigmatisé les créateurs de richesses et les investisseurs pour que ces derniers puissent avoir le désir de montrer à la société ce que deviendrait cette dernière s'ils étaient de vrais "ennemis du peuple".

Pourtant les appels du pied hollandais à Besancenot hier soir sur France 2 donnaient l'impression que le PS était plus proche de la LCR que de l'UDF...

Cobab,
Le blairisme sécuritaire de Jospin ? Quel est cet animal ? Je croyais justement que Jospin s'était excusé de sa "naïveté" sur ce point...

Golfeur,
Il faut laisser du temps au temps, disait Mitterrand.

Scope,
Mais la campagne n'est pas encore engagée. Ne brûle pas ton vélo tout de suite !

El presidente,
Ok ok message reçu : les actionnaires et les managers SONT les ennemis du peuple.

Leblase,
La société sans classes, je ne sais pas. Mais le métro sans classes, il marche effectivement depuis des années.Une chose à la fois.

D de Braule,
Ok ok, les actionnaires et les managers NE SONT PAS les ennemis du peuple.

Jack,
Arrête, j'ai regardé et c'était pitoyable. Il était d'accord avec tout ce que pouvait sortir le facteur joufflu, dont le mépris était aussi flagrant qu'humiliant (le coup du bouquin-programme de Hollande qu'il donnera à son fils de 3 ans pour le colorier !) et se déclarait même prêt à voter pour la Ligue le cas échéant (mais pas pour Bayrou, qui est un homme de droite)...

Et pendant ce temps-là, à Saint-Cloud...

serieux Hugues, jee suis d'accord avec toi sur la piétre qualité de ce projet, trés "pensée unique de gauche" mais ce ne sont pas les écarts de Ségo qui améliorent les choses!

...A Saint-Cloud un borgne se frotte les mains à la pensée que l'avènement du Royaume des aveugles est imminent ?

et au fait Vincent Peillon n'engage que lui dans cet affaire.Peillon a d'aillerus été souvent trés nomade dans sa pensée, il n'est qu'a voir la motion "Agir en Socialsites" qu'il avait posé lors du congrés de 1994 et la comparer à ce qu'il a écrit depuis pour le NPS...

Moi je ne comprends pas pourquoi les As de la synthèse n'envisagent pas de produire en laboratoire un être hybride, ayant la tactique et l'image de Ségolène Royal, et l'intelligence et la compétence de DSK. On pourrait peut-être demandé à Raël s'il peut donner un coup de main ?

Hugues,
je ne comprends pas bien : les actionnaires et les managers sont-il, *à votre avis*, les ennemis du peuple ?
Vous semblez passer d'une position à l'autre en l'espace de quelques lignes.
Je souhaiterais donc savoir quelle est votre point de vue sincère sur la question. Moi, je l'étais : j'estime que les gens qui créent de la richesse ne sauraient se faire régulièrement insulter par des parasites et autres corporatistes. Il faut donc remettre les pendules à l'heure.
Votre position ambiguë (se veut-elle humoristique ?) m'étonne. Si c'est cela le blairisme, je dois dire que je ne suis pas encore convaincu.

El presidente,
Il s'agissait évidemment de faire de l'humour, par rapport à ces deux commentaires diamétralement opposés. Autrement, non, évidemment, je ne pense pas que les actionnaires et les managers soient les ennemis du peuple, le peuple lui-même étant composé d'une fraction importante d'actionnaires et de managers (sauf à considérer que managers et actionnaires viennent de la planète Mars pour exploiter les ressources des Terriens).

Mais les gens qui créent de la richesse se recrutent aussi bien chez les managers (qui managent), chez lesa ctionnaires (qui investissent) que chez les salariés (qui bossent). Voici mon point de vue général (et assez standard) sur la question.

Je n'ai jamais voté Hollande, et en fait j'en suis plutôt content. Ok, la première fois c'était un peu involontaire (encore en observation et surtout je m'étais trompé de jour de vote...).

Je n'ai pas regardé jusqu'au bout sa prestation face au jouflu réactionnaire marxiste.

Greuh le coup est parti tout seul. je reprend,

Je n'ai pas regardé jusqu'au bout sa prestation face au jouflu réactionnaire marxiste, tellement cela me faisait honte. Et il y a là une vraie régression du discours du PS, Hollande ayant été plutôt bon face au même il y a quelques années (chez Ockrent ?).

Je ne parle même pas du "projet" dont la modernité me laisse sans voix (étrangement il manque le plan charbon pour nos amis les mineurs ). Rien ne sert de s'énerver.

Je ne suis pas totalement d'accord avec le terme "parasites" qu'utilise El Presidente. Bien sûr, certains profitent de la solidarité, mais ils ne sont pas responsables d'un système mis en place par d'autres.
En outre, comme le fait remarquer Hugues, les salariés, même si l'on trouve des brebis galeuses partout (malfaçons, absenteisme, démotivation)les salariés, donc, créent des richesses!
Cela sembble pourtant évident.
Il parait néanmoins urgent de réconcilier salariés et patrons car ces oppositions sont tout à fait "contre nature". L'entreprise se doit d'être un tout cohérent et non pas une hydre dont chaque tête tenterait de dévorer ses voisines.

J’ai fermé le poste de rage hier en entendant Hollande s’aplatir devant le postier marxiste. J’avais une opinion favorable pour M. Hollande, bien plus que pour Mme. Royal. Quelle déception !
Le PS prend vraiment les gens pour des c… Entre Mme Royal qui ratisse à droite et son compagnon qui ratisse à l’extrême gauche … et un programme irréaliste… ce n’est pas sérieux et digne d’un parti qui prétend vouloir gouverner demain la France !
Je vous aime bien, vous les sociaux-démocrates et sociaux-libéraux, mais ne comptez pas sur moi pour faire confiance au PS, tant qu’il n’affichera pas officiellement et ouvertement votre tendance et tant que vos représentants n’auront pas un discours clair et franche et un programme en harmonie avec cette ligne.

Margit,
Nous avons bien regardé la même émission. J'en parle dans la note suivante...

D de Braule

"Il parait néanmoins urgent de réconcilier salariés et patrons car ces oppositions sont tout à fait "contre nature".

La dernière fois que j'ai dit ça, ici, sur ce même blog, je me suis fait écharper (pas par le maître des lieux, je vous rassure). Il paraît que cette pensée est tout à fait dépassée, et que l'opposition dont vous parlez n'existe plus que dans le petit esprit étroit de quelques extrémistes dont l'avis ne compte pas.

Trop tiède à ton goût, Hugues, la synthèse socialiste ? Comme l'idéal social-démocrate ?

En lisant ici certains commentaires, qui souhaitent visiblement que le PS aligne ses positions sur celles de Laurence Parisot et réconcilie enfin le peuple français avec l'entreprise et les "créateurs de richesse", j'ai été heureux d'apprendre au passage que les classes étaient en voie de disparition.

Moi qui croyait naïvement que le RMIste et le milliardaire, le smicard et le grand patron, le clochard et le bourgeois, voire même le cadre et l'employé, ne vivaient pas tout à fait dans le même monde et n'avaient pas forcément les mêmes intérêts, quel pauvre con arriéré j'étais...

Moi qui croyait que l'on pouvait même distinguer, selon des critères quasi-mathématiques (notamment de revenus) au moins cinq classes différentes en France...

"Les actionnaires et les managers ne sont pas les ennemis du peuple". Je répète : "Les actionnaires et les managers ne sont pas les ennemis du peuple".

Variante PME par temps de CPE : "Un chef d'entreprise qui embauche un salarié, ce n'est pas pour le licencier six mois plus tard" (mais enfin si jamais cela devait arriver, du fait des imprévisibles et incontournables aléas de l'économie, qu'il puisse le faire facilement et sans que cela lui coûte trop cher).

L'actionnaire qui pousse au licenciement d'un certain nombre de salariés pour voir son capital augmenter n'est pas "l'ennemi" de ces salariés (car il ne le fait pas "contre" eux, il le fait "pour" lui, nuance). Le manager qui augmente les bénéfices de l'entreprise en licenciant 15% de son effectif (et en touchant une grosse prime au passage pour avoir réalisé ce travail difficile) n'est pas non plus "l'ennemi" des salariés concernés. Au fond si l'on y réfléchit bien (mais bien alors), leurs intérêts bien compris sont même communs... (Je sais, ça ne paraît pas évident comme ça ; même les personnes licenciées, au début, ont du mal à voir les choses ainsi...).

Il faut que tout le monde travaille ensemble, actionnaires, managers et salariés, main dans la main pour la réussite de l'entreprise et la création de richesse dans notre pays. Et tout le monde en tirera les bénéfices (certains un peu plus que d'autres, c'est vrai, mais tout le monde ne peut pas avoir un parachute doré de 1 000 ans de smic, vous en conviendrez). Refrain : "Les actionnaires et les managers ne sont pas les ennemis du peuple".

Les classes sont en voie de disparition. les idéologies sont en voie de disparition. Le socialisme est en voie de disparition. L'idée même d'une alternative au capitalisme triomphant et au libéralisme généralisé, et à son cortège d'inégalités et d'injustices criantes, est en voie de disparition. Puisqu'on vous le dit. De toute façon, si vous ne pensez pas la même chose, c'est que vous n'êtes qu'un fossile vivant ! Car on le sait maintenant : il n'y a qu'une seule vision du monde possible.

J'ai l'impression que les idées aussi sont en voie de disparition et pas seulement au PS...

hé, psst, Arkeo. Le gars que tu embauches 3 jours pour refaire ta plomberie, es-ce que tu vas continuer à le garder après, pour ne pas qu'il soit au chômage ?
A moins que ça ne risque de te mettre sur la paille, sur le long terme.

Arkeo a raison, on devait supprimer les actionnaires et les managers, ça, c'est une idée neuve.

`hugues : il me semble bien pourtant que le PS avait gagné les législatives de 97 sur la base de « trois priorités : l’emploi, la santé et l’éducation » ; nommé premier ministre, Jospin retenait « l'emploi et la sécurité ». Ensuite a commencé le martaquage médiatique sur ce thème, jusqu'en 2002 avec les résultats que l'on connait.

L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.

DSC_3069
Are you talking to me? Email

Fini-parti

Sardines

Dark side

Coup de sabre

Théologie amusante

Maillot noir

Identité nationale

Blog powered by Typepad
Membre depuis 10/2004