Chose promise, chose due. Après le commentaire politique, la visite touristique...
A comme accueil. J’ai beau jouer les VIP, personne ne semble avoir été mandaté pour m’attendre à la gare de Montpellier et même la navette mentionnée sur le blog des jeunes de l’UDF est introuvable... Je déambule quelques minutes dans le hall, me fendant d’un coup de fil à un blogueur local que je souhaitais rencontrer depuis longtemps pour lui proposer d’aller prendre un verre. Mais je finis par repérer, pour l’avoir vu à la télé, Nicolas Domenach, le rédacteur en chef de Marianne, lui aussi en attente de quelque chose ou quelqu’un...
Je m’approche de lui : « Excusez-moi, vous attendez la navette pour l’université d’été de l’UDF ? » Le célèbre journaliste m’observe avec inquiétude, se demandant peut-être si je ne vais pas lui taper un euro ou, pire encore, si je ne suis pas un militant bayrouiste souhaitant se faire des copains : « Heu, oui... Enfin non. On vient me chercher ! » Ce qu’il tient à me faire comprendre, en fait, c’est qu’il n’est pas du genre à emprunter une bétaillère à militants mais que, en tant qu’invité de prestige, une voiture dans laquelle il n’est pas question que je mette les pieds doit arriver d'une minute à l'autre. Justement, un ado en T-shirt orange, la panoplie ukraino-centriste du moment, entre en scène et vient saluer le bonhomme : « Monsieur Domenach ? Je suis venu vous chercher... »
Je me dirige vers le jeune ukrainien : « Pardon, je suis également invité à la Grande-Motte. Est-ce que je peux venir avec vous ? » Il m’examine avec circonspection, tentant d'établir si, moi aussi, je suis une célébrité. Une fois mon anonymat relatif confirmé, il lâche : « Non, malheureusement, la voiture est pleine. Allez à la gare routière : il devrait y avoir un bus... »
Au final, la responsable communication de je ne sais plus quelle fédération francilienne aura pitié de moi et ― en compagnie d’une lectrice du livre de Pierre Cahuc et André Zylberberg « Le chômage, fatalité ou nécessité » aperçue dans le train ― me conduira en taxi jusqu’à la Grande-Motte.
B comme blogueur. Je ne suis pas le seul blogueur de la place, loin s’en faut. Je fais la connaissance de Cyceron (l’un des trois auteurs du Benito Report), de Cratyle (un militant UDF ne partageant pas mon sens de l’humour) et de Philippe Pinault, le patron de BlogSpirit (dont je viens de devenir le client à titre professionnel et avec lequel je peux parler boutique). J’échange aussi quelques mots avec Frédéric de Démocratie Sans Frontières en faisant la queue au comptoir d'accueil du VVF.
Je n’ai malheureusement pas rencontré Stéphane Estrano, dont je viens de découvrir le blog étrange, et j’ai trouvé mon « camarade » Fraise des bois, venu vendre son recueil d’anecdotes bloguesques, assez peu cordial. Mais c’était peut-être le climat...
Pour autant, je constate que les comptes-rendus des uns et des autres ont tendance à être d’une meilleure tenue que ceux des blogueurs de Marseille ou de La Rochelle. Ma popularité dans la, hum, blogosphère risque d'en souffrir, mais je partage totalement le point de vue de Joël Ronez sur le surprenant manque de distance et de compréhension de la chose politique affiché par la plupart des invités de Sarkozy. Mon camarade Vinvin excepté ― sa capacité à s'amuser de cette mascarade lui permettant d’échapper au naufrage ―, le spectacle de ces jeunes gens modernes émoustillés par un carton d’invitation aux allures de plat de lentilles est franchement grotesque (cf. : cette hallucinante photo de Loïc Le Meur assis en tailleur au pied du gnome).
C comme chambre d'hôtel. Je ne suis pas un authentique VIP, au sens où Nicolas Domenach, qui passe régulièrement à la télé, en est un, mais je suis apparemment mieux traité que les autres blogueurs. Ainsi, c’est à l’hôtel Mercure du centre de la Grande-Motte que je suis logé, quand mes « confrères » sont répartis dans les baraquements en béton crépi du VVF du Ponant.
Je subodore néanmoins que c’est le manque de place, plus que ma qualité de blogueur ultra-influent, qui explique cette différence de traitement. Bah, la perspective de partager mes pénates avec un inconnu, et un inconnu centriste par-dessus le marché, n’étant pas des plus folichonnes, je ne vais pas m'en plaindre. Et en plus, ma chambre donne sur le port.
D comme discours. François Bayrou prononce son discours sur une estrade disposée dos à la petite plage du VVF. Arrivé trop tard pour trouver un siège, je me place derrière la scène, au soleil, ce qui m'offre un excellent point de vue sur ses mocassins crottés d'homme de la terre. Directement en face de moi, l’élite du centrisme ― les Marielle de Sarnez et autres Jean-Louis Bourlanges ― a l’air de se demander qui est ce type assis derrière le podium, un attentat étant si vite arrivé. Mais je n’attente à rien, le discours du boss étant bien trop prenant pour m’en laisser le loisir. Clairement, le gars n’est pas mauvais. Ce sont ses oreilles décollées qui le desservent : elles empêchent l'auditeur de se concentrer sur son charisme. Mais vu de dos, il ne s’en tire vraiment pas mal.
E comme entrisme. Ayant décidé de consacrer mon premier déjeuner à la découverte de ce qui motive un jeune de l’UDF, je m’installe, en compagnie de mon nouvel ami Cyceron, à la même table qu'un groupe de centristes en devenir. Las, quelques questions suffisent à découvrir que les centristes en question n’ont pas la moindre affection pour Bayrou, leur cœur vibrant plutôt pour Jacques Cheminade, candidat permanent à la présidence de la République et franchisé local de Lyndon LaRouche, un Le Pen américain (pour aller vite, car c'est un peu plus compliqué).
Nos amis, qui fréquentent toutes les manifestations politiques, évangélisent à tour de bras, distribuant force tracts et feuilles de choux. Bon, il est vrai que je suis assez mal placé pour leur reprocher ce programme de conversion, étant moi-même à la recherche d’âmes simples à ségoliser. Mais tout de même, comparer la belle du Poitou à un curieux animal comme LaRouche serait un poil exagéré.
F comme Frédéric Encel. Frédéric Encel est un géopolitologue. Auteur de plusieurs essais remarqués, il a été invité à intervenir dans une table ronde centrée sur « les relations internationales de la France » mais assez décousue, les prises de paroles étant totalement déconnectées les unes des autres. Il va toutefois se rendre fort utile en remettant à sa place le correspondant à Bruxelles de France Inter, Quentin Dickinson, lequel est manifestement peu au fait du rôle de l’OTAN en Afghanistan et ne possède qu’une compréhension limitée du concept de guerre asymétrique.
Au diner, que je partage avec Encel, une élève de Sciences Po aux allures de collégienne, un couple de militants UDF de l’Eure (que je salue en passant) et Adnan Paulus, le représentant à Paris du Forum irakien (une organisation assyrienne démocratique), je découvre avec ébahissement que le géopolitologue ne sait pas ce qu’est un blog ! Rassurez-vous, lorsque nous nous séparons, son éducation est faite. Hé, quoi, nous sommes à l’université, non ?
G comme Grande-Motte. La Grande-Motte, je ne connaissais pas. Et je dois dire que cette espèce de terrain d’aventure architectural est loin d’être l’horreur que l’on dit. Les immeubles en forme de pyramides sont plutôt bien entretenus, la verdure en boîte convenablement répartie et les bateaux qui tanguent dans le port sont les mêmes qu’à Douarnenez ou Cassis. Les taxis locaux pourraient néanmoins faire quelques efforts de ponctualité.
H comme Hystérie collective. Hum, là, j’exagère un peu. Et la soirée dansante organisée par les jeunes n’avait rien de la folle java, même si la salle de réunion transformée en cabaret était munie d’une grosse boule à facettes. Enfin, moi, je suis rentré assez tôt à l’hôtel ce soir là, ayant prévu d’aller courir sur le front de mer le lendemain matin ― fidèle à mes habitudes de born again sportif.
Mais il faut dire qu’à l’UDF, on reste « jeune » jusqu’à 35 ans. Et à 35 ans, les boums sont rarement endiablées.
J comme journaliste. Je suis journaliste dans le civil. J’ai donc l’habitude de fréquenter ces manifestations au sein desquelles la salle de presse et les lieux de pouvoir sont considérés comme les seuls espaces civilisés ― se retrouver aux côtés du « public » étant impensable... A la Grande-Motte, les journalistes, souvent des seconds couteaux n’ayant pas été pressentis pour le véritable événement du week-end, quelque part du côté de Marseille, sont donc restés aux alentours de la salle de presse à papoter en attendant les deux interventions majeures, Rocard et Bayrou, puis sont rentrés à la maison.
Dans leur registre, ils n’avaient rien à envier aux blogueurs les moins créatifs…
M comme marques. François Bayrou, dans son discours, s’est élevé contre la tyrannie des marques et a ressorti son idée d’un uniforme pour les écoliers. Pourquoi pas... Les gosses, c’est vrai, sont de plus en plus soumis aux diktats du marketing et cette suggestion est défendable. Il était tout de même amusant de voir un certain Sandro Gozi, présenté comme le « bras droit » de Romano Prodi, applaudir cette proposition à tout rompre. Gravure de mode en costume crème, le bellâtre avait l'air assez peu convaincu du danger sur lequel notre leader en sabots crottés tentait de l’alerter.
R comme Ragondin. En longeant un bosquet, je repère un rat gigantesque en train de grignoter une branche morte. Je fais un bond de côté mais un vieux militant UDF vient me rassurer en rigolant : « Ce n'est pas un rat, c’est un ragondin, une sorte de castor. Il y en a toute une famille dans la pièce d’eau qui se trouve en contrebas et les employés du VVF s’en occupent ».
Il se met à me raconter un tas de trucs sur le ragondin, son habitat, ses habitudes alimentaires, son mode de vie, etc. Ca dure un moment et c'est très intéressant. A la fin, je lui demande s’il est spécialiste des ragondins mais il me dit que non : il est juste en train de lire le panneau d’information planté derrière moi.
S comme salle de presse. La « salle de presse » est une méchante affaire de 15 mètres carrés où se barricadent une petite dizaine de journalistes, l'air débordé. Lorsque j’y pénètre, les deux jeunes filles en T-shirt orange chargée de jouer les cerbères s’entre-regardent. « Ce mec, t'as vu son badge ? C’est un blogueur, pas un journaliste... Il a le droit d’être là ? » demande l’une. « Ben oui, blogueur ou journaliste, c’est pareil », la rassure l’autre sans savoir à quel point ce court dialogue est en phase avec le débat qui agite la blogosphère à intervalles réguliers, opposant en un combat douteux, titulaires d’une carte de presse et « citoyens reporters ».
En tout état de cause, l'endroit n'a rien d'un paradis pour happy few mais l’on y trouve les journaux du jour, une télé, une machine à café et des petites madeleines sous cellophane. On le voit, on est loin du luxe de l’UMP, ou même du confort du PS, en termes de media facilities. Il y a bien un PC connecté à Internet, mais les deux militantes me regardent de travers lorsque je leur demande si je peux relever mes mails. Ok, ok, je m’en vais...
T comme ténor. Jean Lassalle, ce parlementaire réputé pour son manque d’appétit, est sans doute le grognard Bayrouiste le plus efficace à l'heure de la Marseillaise. « Ténor dramatique » en termes de tessiture, il serait plutôt du genre dramatique tout court en termes politiques. Et si certains de ses engagements personnels sont évidemment sincères, il n’en sont pas moins absurdes. Petit scoop : je n’ai pas eu beaucoup de mal à dénicher des militants ne partageant pas sa définition du mot « délocalisation »...
U comme université d’été. Le terme est vraiment galvaudé. Je me suis promené partout, j’ai assisté à pas mal de débats, j’ai parlé à un tas de gens, mais je ne pense pas être prêt pour le moindre examen en UDFologie. De toute façon, et ce n’est pas François Bayrou, ancien ministre de l’Education nationale, qui me contredira, les universités françaises sont dans un état lamentable...
V comme Village Vacances Familles. L’UDF est un parti fauché. Et le VVF du Ponant, ce centre de vacances en préfabriqué ayant connu des jours meilleurs, n’est pas exactement Monte-Carlo. En tout et pour tout, la sauterie n’aura d’ailleurs coûté que 150 000 euros (repas et hébergement de 2 000 personnes compris), ce qui permettrait à peine de loger Johnny et Loïc Le Meur au Concorde Palm Beach de la Corniche à Marseille en chambre simple (mais avec vue sur le château d’If).
Détail amusant, les congressistes n’étaient pas seuls à arpenter les allées du VVF, d’authentiques vacanciers, souvent âgés, les croisant ici et là sur le chemin de la salle à manger... Mais ce côté bout de ficelles est plutôt sympathique, les jeunes organisateurs se mettant vraiment en quatre pour rendre service. L’atmosphère générale est franchement familiale, populaire, pas people pour deux sous. Et le choix du VVF, l’un des hauts lieux du tourisme social dont Edmond Maire fut un temps le patron, était tout à fait pertinent pour un parti dont le leader passe son temps à citer Jaurès.
X comme xylophone. Je n’ai pas trouvé d’entrée commençant par un X.
Y comme yaourt. La plupart des gens écrivent et prononcent « yaourt ». D’autres écrivent « yoghourt » mais prononcent yaourt quand même. Enfin, il y a ceux qui écrivent et prononcent yoghourt. C’est selon. Moi, j’appartiens à la première catégorie. Je n’avais pas non plus de mot commençant par un Y. Et de toute façon, il manquait déjà tout un tas de lettres à cet alphabet...
Z comme Zemmour. Eric Zemmour est journaliste au Figaro. Il est aussi l’auteur d’un essai sur les relations hommes femmes que toutes les blogueuses n’apprécient pas. Mais franchement, je n’ai pas d’opinion sur le bonhomme, dont je n’ai jamais rien lu.
Je passe tout de même quelques instants dans la salle où il intervient, en tant que Candide, dans un débat social aux enjeux difficiles à identifier. Une histoire de syndicats en désaccord les uns avec les autres sur un point de doctrine, quelque chose comme ça. Je retiens surtout qu’il est contre le modèle suédois, dont on lui rebat les oreilles depuis qu’il est petit.
Le soir au diner, un employé du VVF est en train de débarrasser les tables et je fais remarquer à mon nouvel ami Cyceron qu’il ressemble à Zemmour comme deux gouttes d’eau. Je lui conseille de le prendre en photo pour poster une note titrée : « Eric Zemmour fait des ménages à l’université d’été de l’UDF ». Cyceron a pris la photo mais ne l’a pas publiée. Poltron !
© Commentaires & vaticinations
Ben on attendait quand même un peu l'article R comme Rocard...
Rédigé par : Poil de lama | jeudi 07 septembre 2006 à 08:16
Mais je l'ai loupé, Rocard. Il était là le vendredi matin et je ne suis arrivé qu'en fin d'après-midi. Ceci dit, il pense comme moi...
Rédigé par : Hugues | jeudi 07 septembre 2006 à 08:51
Je suis très déçue. Même pas un petit slow collé serré avec une militante moustachue ?
Tu sais, à 35 ans, ta jeunesse n'est pas (encore) derrière toi ...
Bon, ok, je sors :)
Merci en tous cas pour ce petit abécédaire, j'ai ri !
(ps : mercredi prochain lemeur est invité à un déjeuner débat dans mon entreprise, si j'ai l'occasion, je l'interrogerais plus en avant sur ses troubles rapports avec le gnome).
Rédigé par : sasa | jeudi 07 septembre 2006 à 09:30
Bravo Hugues,
Ton abécédaire est excellemment bien vu et drôle !
Tu oublies quand même de raconter comment tu as pourri ce pauvre organisateur UDF affairé, en exigeant qu'il te ramène à ton hôtel à 1h30 du matin. Tu sais, le soir où tu t'es couché tôt. Et comment tu as découvert le lendemain que ledit hôtel était en fait à 5 mn à pied. hehe.
Pauvre Xavier, à son regard quand je lui ai donné mon congé, il était au bord du suicide.
Oui, je n'ai pas publié la photo du serveur, avec la légende ad hoc, plus par manque de temps que par poltronnerie. Je n'ai pas vraiment l'intention de postuler au Figaro, du moins pour le moment.
Mais pour te faire plaisir, je te promets de le faire sous peu. J'aurais aussi une bonne dizaines d'autres choses à raconter encore, mais bon... On a un métier, hein...
Rédigé par : cyceron | jeudi 07 septembre 2006 à 11:28
Excellent, j'ai bien ri aussi.
Pour continuer et bien que ton inventaire soit déjà pourvu de la lettre B : il y aussi Broglie.
Ecrit et prononcé breuil par certains ... écrit Broglie et prononcé Breuil par d'autres ... écrit Broglie et prononcé Broglie par les derniers .. Moi, on m'a dit que la 2e solution était la bonne, alors bêtement j'applique. Va savoir !
Enfin, si tu penses comme Rocard, pourquoi tu soutiens Ségolène ?
Rédigé par : antoine | jeudi 07 septembre 2006 à 11:49
J'aime beaucoup ce compte-rendu ; enfin un compte rendu sur l'UDF, et en plus par quelqu'un qui n'est pas sympathisant du parti en question ! (Suivez mon regard... du côté de Marseille par exemple)
De fait, je suis entièrement d'accord avec la lettre B... les autres m'ont bien plu aussi.
Au fait, petite précision : je ne suis ni sarkozyste, ni ségolénisé, ni quoi que ce soit d'autre. Je suis plutôt désintéressé tendance ironique. Je regarde tout ça avec distance, et les commentaires tel que celui-ci me plaisent d'autant plus.
Rédigé par : Sammy | jeudi 07 septembre 2006 à 14:13
À propos du "blogueur local", je veux parler de M. Bulgroz Eviv donc, il est vivant ? Il va bien ?
Parce que son blog, lui... Un peu au point mort.
Rédigé par : aymeric | jeudi 07 septembre 2006 à 14:14
Quel talent!
J'ai appris beaucoup sur les ragondins, grâce à toi.
Rédigé par : carolus | jeudi 07 septembre 2006 à 15:32
Du grand Hugues !
J'ai bien ri.
Et j'ai surtout eu la confirmation que l'UDF est aussi chiant qu'il en a l'air toute l'année.
[Bon dieu, tu me fais enlever les captachas chez moi et toi tu les gardes ???]
Rédigé par : Jules | vendredi 08 septembre 2006 à 23:27
concernant ton S comme salle de presse, plusieurs choses :
- il n'y avait pas de militantes en tee-shirt orange qui faisait les cerbères. le service de presse de l'UDF n'est pas composé de militants et surtout ne porte pas de tee-shirt UDF.
- certes il n'y avait qu' un ordi et on t'as refusé l'accès au mail car, UN internet ne marchait PAS et DEUX tu ne nous as pas dit que tu étais un bloggeur.
Si tu avais eu ton badge ou si tu t'étais présenté on t'aurais volontiers laissé profiter de tout le matériel de la salle de presse.Car c'est NOTRE service de presse qui avons décidé que les bloggeurs avaient les mêmes " droits " que les journalistes.
- Enfin, sais tu le nombre de militants relouds qui se croyent tous permis que nous devons virer de la salle de presse par jour ?? alors parfois on a des ratés, comme pour toi.
a bientot
Rédigé par : ophélie | samedi 09 septembre 2006 à 13:14
Du calme, Ophélie, du calme. Restons sur le souvenir d'une université sympathique... Je suis passé deux fois à la salle de presse : la première fois, je portais évidemment mon badge et c'est la raison pour laquelle j'ai profité de votre petit échange sur le thème des blogueurs et des journalistes. J'étais juste venu lire les journaux mais j'ai pu tout de même pu accéder quelques minutes à l'ordinateur en insistant lourdement.
La seconde fois, lorsque vous m'avez envoyé promener, je présume que je portais encore mon badge puisque je me souviens de ne l'avoir enlevé qu'en quittant le VVF. Quant à savoir si vous portiez ou non un T-shirt orange, à la réflexion, non c'est vrai, l'une d'entre vous portait un T-shirt blanc et l'autre, aïe, je ne sais plus... J'aurais dû le noter pour respecter la vérité historique.
Enfin, et pour paraphraser celui via lequel tu as sans doute été dotée de ce charmant prénom exotique, là n'est franchement pas la question... (Hamlet, Acte III, scène I)
http://fr.shakespeare-1.com/William_Shakespeare/hamlet.html
Jules,
Non non, moi aussi je les ai enlevé. Mais je crois qu'ils reviennent automatiquement lorsque l'on met trop longtemps à valider le commentaire. Pense plus vite, bon sang !
Rédigé par : Hugues | samedi 09 septembre 2006 à 16:39
bien vu bien lu
Rédigé par : johnnydoptic2006 | dimanche 10 septembre 2006 à 17:46
On écrit "Brogli" et on prononce "Breuil". C'est de l'Italien, et en Italien "gli" se prononce un truc comme "yili". Donc ça donne "broyili", que les français ont francisé en Breuil. Ceux qui disent "Bro-Gli" sont des ploucs. Il ne faut pas confondre Mogwli et Brogli. (pardon Hugues pour cet apparté).
Rédigé par : Paxatagore | lundi 11 septembre 2006 à 07:46
@Paxatagore.
Je suis assez heureux de connaître un certain nombre de ploucs qui n'ont pas accès à la connaissance... Je pourrai désormais leur expliquer le chemin de Brogli à Breuil.
PS: j'aime beaucoup Mogwli.
Fin de l'apparté.
Rédigé par : antoine | lundi 11 septembre 2006 à 11:21
Excellent ...
Comment ? tu n'as pas pensé à la lettre P ? Avec touts ces influences autour de toi :p
Rédigé par : Philippe Pinault | mercredi 13 septembre 2006 à 23:16