Laurent Fabius, l'œil rivé sur l’échéance de 2012, est en passe de nous refaire le coup du référendum constitutionnel en 2007. Notre héroïne réussira-t-elle à le stopper ?
J’ai une petite théorie concernant Fabius et son ambition présidentielle. Elle vaut ce qu’elle vaut et je ne la développe ici qu’à contrecoeur, n’éprouvant pas pour l’ex-plus jeune Premier ministre de France une vraie détestation ― juste de l’agacement. Selon moi, donc, l’ami Lolo a déjà passé l’échéance 2007 par profits et pertes, même si Bartolone passe son temps à lui susurrer que ses chances n’ont jamais été meilleures et que Ségolène viendra bientôt lui manger dans la main.
Non, Fabius, qui est un homme capable de se projeter dans l’avenir, en serait plutôt à préparer le coup suivant, l’élection de Sarkozy et la défaite humiliante de la belle du Poitou devant lui permettre, comme après le référendum, de jouer les recours providentiels. « Je vous l’avais bien dit, pourra-t-il hurler sur toutes les antennes en faisant tournoyer son écharpe rouge au-dessus d’un crâne absurdement chapeauté à la Mitterrand. Je vous l’avais bien dit, que cette femme serait la fossoyeuse du socialisme et que le seul à cumuler expérience et capacité à rassembler le peuple de gauche, c’était moi ! »
Je n’ai rien contre l’ambition. Je suis moi-même, à ma manière, relativement ambitieux même si j’ai parfois du mal à me souvenir de ce que j’ambitionne précisément. Il me paraît donc raisonnable et légitime, pour un type comme Fabius, de briguer le top job. On ne fait pas de la F1 sans chercher à renvoyer Schumacher à ses chères études et il tombe sous le sens qu’un ancien de Janson-de-Sailly, khâgneux, normalien, énarque et galop 7 ayant préféré la politique à l’université, soit déterminé à décrocher la timbale ultime...
Le problème, c’est que son ambition ne recoupe pas celle qu’un tas de gens ont pour la France ou même pour le PS, l’idée de ramener l’une et l’autre trente ans en arrière dans le seul but de permettre à l'ancien surdoué d’accomplir son destin étant assez peu séduisante. Bon, certains pensent Fabius honnête et sincère. Ceux-là ont la conviction, et pourquoi pas, tout est possible, que l’un des principaux artisans du virage économico-philosophique de 83 a effectivement fait son épiphanie, découvrant alors, en vrac, la lutte des classes, le déséquilibre nord-sud et, surtout, le complot ultralibéral baptisé, aussi sournoisement qu’hypocritement, « construction européenne ».
Moi, cette sincérité-là ne me parlerait pas, même si j’y croyais. Elle me permettrait néanmoins d’être plus indulgent à l'écoute des derniers propos du candidat à la candidature et, plus précisément, de ses saillies anti-Ségo. DSK lui-même, et je lui en sais gré compte tenu de mon souhait de le voir jouer un rôle de tout premier plan dans la dream team que notre prochaine présidente aura à former, a toujours pris soin, dans ses interventions, de ne pas insulter l’avenir en se livrant aux mêmes attaques ad hominem, si j’ose dire, que Laurent Fabius. Car pour ce dernier, c’est sûr, Ségolène est désormais un danger aussi grand que Sarkozy, son « nationalisme », son « communautarisme », sa « course après l’extrême droite », justifiant même l’atmosphère de lutte à mort qu’il est en train d’imprimer à sa campagne d’investiture ― écrivant ainsi à l’avance les discours de second tour du gnome de la place Beauvau.
Le dossier référendaire n’avait pas permis à Fabius de se hisser au rang de leader emblématique de la gauche française, son approche mitterrandienne du rassemblement ayant débouché sur le jet d’œufs pourris plutôt que sur l’élaboration d’un programme commun new style. Aujourd’hui, c’est sur l’échec du parti socialiste à la présidentielle qu’il mise pour reprendre la main. De fait, il a sans doute raison sur un point : le goût des Français pour l’alternance et le potentiel d’horreur que représentent cinq années de sarkozysme débridé permettraient sans doute à n’importe quel candidat de gauche de l’emporter en 2012. Mais ni la perspective de perdre l’an prochain, ni celle d’installer ce born again gauchiste à l’Elysée dans cinq ans n’étant raisonnables, contentons-nous sagement de voter pour Ségolène le 16 novembre.
© Commentaires & vaticinations
"le goût des Français pour l’alternance et le potentiel d’horreur que représentent cinq années de sarkozysme débridé permettraient sans doute à n’importe quel candidat de gauche de l’emporter en 2012. "
Je m'étonne quil ne vous vienne pas à l'esprit que Fabius est loin d'être le mieux placé pour jouer à ce jeu d'ailleurs très dangereux (car je suppose que vous ne sous-estimez pas la qualité des actuels proches de Sarkozy, ceux qui gouverneront vraiment pendant que Nico amusera la gallerie)
Rédigé par : Passant | dimanche 08 octobre 2006 à 15:55
M.serraf, depuis votre entrevue et les promesses qui vous ont été faites par le cabinet de Madame Royal, vous exagérez.
Rédigé par : roland blumier | dimanche 08 octobre 2006 à 16:18
j'ironise bien sur Monsieur Serraf dsans mon précéde,t post mais votre aveuglement me surprend vis à vis de la candidate soutenue par Pierre Mauroy et de Georges Fréche...
Rédigé par : rlaond blumier | dimanche 08 octobre 2006 à 16:21
S'il y a la queue d'un argument dans ton texte, Hugues, excuse-moi mais ça ne m'a pas frappé. Tu n'as pas confiance en Fabius, tandis que Miss Ségolène t'inspire une passion débordante, OK. Et alors? Crois-tu vraiment que c'est comme ça que tu vas convaincre ceux (et ils sont nombreux) qui jugent comme moi que le discours de Ségo ne cesse d'être abyssalement creux que pour devenir droitier? Finalement, y a-t-il une autre raison de voter Ségolène que le fait qu'avec des doses massives de méthode Coué on peut affirmer qu'elle a la capacité de nous épargner Sarkozy? Ça peut à la rigueur passer pour un argument, j'en conviens. Mais si ça continue d'être le seul que les ségolénistes invoquent, il risquent d'y avoir un moment où les électeurs trouveront ça un peu maigre.
Rédigé par : Poil de lama | dimanche 08 octobre 2006 à 17:00
Jospin est le vrai socialiste.
Royal est trop tiraillée entre fabius et Bayrou, elle perdra trop de voix pour gagner.
Fabius, par contre, peut rasembler après le succès de sa campagne référendaire
Rédigé par : nicola | dimanche 08 octobre 2006 à 17:05
"Contentons- nous sagement de voter pour Ségolène le 16 novembre."
Vous avez tord. Si j'en crois l'analyse de Dupin à la télé "C dans dans l'air" et sur son blog: Ségolène sera investie mais ne fera pas le poids devant Sarko. Le numéro 2 sur la liste à l'investiture prendra alors la direction du PS et dictera la ligne.
Un lieu communard pro européen n'a qu'un seul choix possible, tout sauf Fabius en deuxième sur la liste. Votez donc DSK puisque tel est votre désir.
Rédigé par : Michel | dimanche 08 octobre 2006 à 17:35
Fabius a appliqué la rigueur mais en 1983 il était pour la sortie du SME.
Peu importe s'il n'est pas complètement sincère, Ségolène l'est-elle plus que lui ?
et, elle ne cesse de dire des âneries.
La seule chance de Ségolène c'est qu'elle peut tenir en ne racontant rien jusqu'à l'investiture. Le désastre pour le PS c'est qu'ensuite d'ici à l'élection ça se verra.
Rédigé par : edgar | dimanche 08 octobre 2006 à 18:26
Roland, tu veux la queue d'un argument ?
1. Les élections de gagnent au centre
2. L'anti-UE de Fabius, c'est de la démagogie crasse, de la chasse au gaucho-nationaliste qui aime le modèle social français
3. 90% des Français détestent Fabius, sa morgue, son arrogance, son côté gauche caviar, le sang contaminé, et toutes ses conneries
4. BORDEL, Y'EN A MARRE QUE LA POLITIQUE SE FASSE A L'ANCIENNETE !!!!!!!
Rédigé par : Francois | dimanche 08 octobre 2006 à 18:54
@françois
1. et 2. dans un pays qui a voté non à 55%, le centre vote non. si tu n'aimes pas le modèle social français, le modèle américain te convient ? je ne suis pas sûr que les primaires socialistes doivent t'intéresser.
3. si ça n'est pas de la démagogie crasse ça ...
4. il faut voter ségo parce qu'elle est jeune ? je rigole.
je crains de ne pas avoir plus d'arguments qu'avant...
Rédigé par : edgar | dimanche 08 octobre 2006 à 20:39
Ce raisonnement n'est pas spécifique à Fabius, et s'applique en tous temps et en toutes circonstances : si je ne suis pas le candidat de mon camp, j'ai intérêt à ce que mon camp perde si je veux me placer pour la prochaine fois. C'était valable pour chirac en 81, pour hillary clinton en 2004; c'est valable aujourd'hui pour Villepin si Sarkozy est candidat de l'UMP, comme pour DSK d'ailleurs. Et cela serait oh combien valable pour S. Royal si elle n'était pas en voie d'être candidate désignée. Il ne faut pas s'imaginer que le monde politique se divise entre les calculateurs sans scrupules et les courageux désinteressés : les seconds ne survivent pas assez longtemps dans le marigot. Au total donc, bien que n'étant pas franchement fan de fabius, je vois mal quelles raisons on aurait de lui reprocher de faire un tel calcul que tout le monde fait.
Rédigé par : alexandre delaigue | dimanche 08 octobre 2006 à 23:37
Je remarque surtout qu’une grande partie des socialistes n’ont comme idées et propositions pour l’avenir de la France dans le monde que leur programme ringard, leurs chamailleries internes et des insultes pour leurs adversaires.
Mme. Royal a posé hier la question à savoir si cela suffira pour gagner…
Vous reprochez à N. Sarkozy de surfer sur la peur, mais que faites vous ? Vous essayez d’attiser la peur en faisant de lui un épouvantail !
Vous me dégoûtez tous !
Quand vous aurez des propositions concrètes et réalistes et que vous serez capables de les présenter d’une façon calme et démocratique en respectant vos adversaires sans les insulter, je réviserai peut-être mon jugement. Mais pour l’instant, plus vous vociférez, plus ma détermination est grande de voter pour N. Sarkozy, qui lui au moins travaille et propose et ne passe pas son temps à déverser bêtement son fiel sur ses adversaires.
Rédigé par : vienne | lundi 09 octobre 2006 à 00:38
"le gnome de la place Beauveau"
je remarque que ce n'est pas la première
fois que vous soulignez la petite taille de sarkozy. Le racisme anti-gnome serait-il le nouveau dogme à gauche? Mais où est passé l'esprit de gauche, fondé sur la soi disant tolérance...
"la dream team que notre prochaine présidente aura à former"
un peu comme chez sarkozy, il semble qu'on distribue les places avant d'avoir l'ombre d'une idée.
Rédigé par : undeplusundemoins | lundi 09 octobre 2006 à 05:04
Passant,
Je ne dis pas que Fabius est le « mieux placé » pour jouer à ce jeu dangereux. Je pense que personne ne devrait jouer à ce jeu...
Roland Blumier,
On m’a en effet promis le poste de Premier ministre mais j’ai refusé au profit de DSK, que je crois mieux armé que moi pour cette fonction. En revanche, il est possible que j’accepte une mission différente, comme patron d’un grand ministère de l’Economie, de l’Industrie, de la Culture, des Affaires étrangères, de l’Education et des questions européennes. Nous verrons...
Poil de lama,
Bon sang, comment se fait-il que mes textes te convainquent plus facilement de voter Bayrou que de choisir Ségolène ?
Nicola,
Jospin s’est retiré de la course, remember ? Deux fois, même (et "définitivement")…
Michel,
J’ai tort parce que quelqu’un d’autre pense que j’ai tort ? Et si c’était le contraire ?
Mais DSK a loupé le coche en n'assumant la social-démocratie qu'après l'entrée en lice de Ségolène : la priorité est de gagner l’élection.
Edgar,
Je te répondrai comme Ségolène à Nolwenn : quelles âneries ?
François,
J’ai hésité à laisser ton commentaire, ces références à l’affaire du sang contaminé étant aussi lassantes que dégueulasses. Fabius est critiquable sur un tas de points, d’où cette note, mais rebalancer sans cesse cette histoire au mépris de la réalité historique et des décisions de justice est lamentable.
Alexandre Delaigue,
Préparer le coup d’après n’est pas le problème. C’est saper les chances de la gauche en 2007 (ou démolir le traité constitutionnel) qui est nul.
Vienne,
Ca s’appelle aussi le débat politique. On pourrait le supprimer pour ne plus vous "dégoûter". Quant à Sarkozy, je me permets d’indiquer que mes critiques à son égard sont un peu plus argumentées sur ce blog que sa simple transformation en épouvantail. Je suis même extrêmement hostile à la comparaison du bonhomme à Le Pen – absurde selon moi.
Unedeplusundemoins,
C’est la deuxième fois que l’on me fait cette remarque et j’avoue que cette expression (le « gnome de la place Beauvau ») est peut-être un peu malheureuse. Je décide donc de ne plus l’utiliser. Suis-je rétabli dans mes droits de socialiste tolérant ?
Rédigé par : Hugues | lundi 09 octobre 2006 à 10:58
tu exagéres ça fait un bout de temsp que dsk assume la sociale-démocratie.Et il est davantage dans la dimension politique européenne que Ségoléne, qui reste trés franco-française dans sa vision.
Rédigé par : socdem | lundi 09 octobre 2006 à 11:20
Hugues: Dans ce cas, je vous fais une remarque : la longue marche au dehors du parti et les signes en direction de l'opinion et notamment, de la partie la plus démagogique et la plus conservatrice de l'opinion lancés par Mme Royal sont certainement les actes les plus dangereux pour l'existence même du PS qui aient été commis par des membres du PS ces trois dernières années.
Si, comme on peut désormais le craindre, le PS se retrouve broyé aux prochaines élections, je ne donne pas cher du cuir de la dame, je vous concède bien volontiers cela.
Mais, encore une fois, Fabius n'est pas le mieux placé pour jouer à ce jeu-là, et, avec l'expérience de placardisé et supplétif dont il dispose, il ne peut guère ignorer cela.
Les militants historiques ne l'ignoreront d'ailleurs pas davantage : le fait qu'ils soient désormais minoritaires ne changera rien au fait qu'ils sauront très bien quelle analyse faire de la situation. Et le fait qu'au fond, il n'y aura qu'eux pour aller au charbon quand la vraie campagne démarera se paiera cash, quoi qu'il arrive.
Rédigé par : Passant | lundi 09 octobre 2006 à 12:45
Vous êtes tous dans l'erreur! C'est Jospin qui va rafler la mise!
Rédigé par : Etienne | lundi 09 octobre 2006 à 14:16
Hugues,
pour moi le débat politique consiste à avoir un programme réaliste et faire des propositions et les confronter aux propositions des adversaires.
Cela ne consiste pas à dénigrer et insulter l’adversaire sur son physique ou à résumer le manque d’arguments pour le contrer par « l’horreur que représentent cinq années de sarkozysme débridé »…
Allez faire un tour aux adresses suivantes, regardez les propositions et comparez avec ceux du PS. Après le débat politique, démocratique, calme et sans insultes peut commencer.
Je ne voterai pas pour une personne pour son sexe ou son physique; (ils sont tous capables de représenter la France honorablement, vu leur parcours passés), mais tous n’ont pas la faculté d’incarner une ligne et de diriger la réalisation d'un programme pour aller de l’avant et sortir la France et les français de leurs difficultés d’adaptation à la mondialisation.
http://www.udf.org/participer/colloques.html
http://www.parti-socialiste.fr/tiki-index.php
http://sarko2007.free.fr/
Rédigé par : vienne | lundi 09 octobre 2006 à 19:47
Vienne,
Je ne sais pas si vous passez ici par hasard et si vous vous venez me donner des leçons sur le coup d'émotions spontanées, mais je ne crois pas que ce blog corresponde à l'idée que vous vous en faites.
Prenez, vous aussi, le temps de lire ce qui s'y trouve avant de réduire ce que j'écris à la dénigration gratuite de tel ou tel sur son physique. Et en ce qui concerne Sarkozy, je ne ressens plus le besoin de commenter l'action ou la pensée de ce personnage au-delà de ce que j'ai déjà publié sur lui :
http://hugues.blogs.com/commvat/2004/11/lesbroufe_et_la.html
http://hugues.blogs.com/commvat/2004/11/sarkozy_et_la_l.html
http://hugues.blogs.com/commvat/2004/11/ratio_et_oratio.html
Je sais qu'il est de bon ton pour les gens qui écrivent sur la politique de passer leur temps à parler du gno... pardon, du président de l'UMP, mais je ne vois vraiment pas ce que je pourrais dire de nouveau à son sujet.
Enfin, en ce qui concerne l'UDF, il se trouve que j'avais été invité en tant que blogueur à leur université d'été et que j'ai pu, là aussi, évoquer l'action de ce mouvement. Il m'est d'ailleurs arrivé, à cette occasion, de mentionner la taille des oreilles de Bayrou mais je ne pense pas que cela puisse résumer ma pensée à son sujet :
http://hugues.blogs.com/commvat/2006/08/sousmarin_bayro.html
http://hugues.blogs.com/commvat/2006/09/universit_dt_de.html
http://hugues.blogs.com/commvat/2006/09/labc_de_ludf.html
Anything else ?
Rédigé par : Hugues | lundi 09 octobre 2006 à 20:49
Sur Sarkozy, je vous cite : « Je n’ai pas lu son livre » …« mais je fais confiance à Libération pour en avoir recueilli la substantifique moelle » …
Extrait de votre texte du 4/11/ ! 2004 !...
Pas la peine de discuter plus longtemps avec vous… vous ne vous informez pas par vous-même, vous faites confiance aveugle à un journal archi-orienté. Bonjour le parti pris, les oeillères et le formatage … :-)
Rédigé par : vienne | lundi 09 octobre 2006 à 22:22
disons qu'au lieu de gnome de la place beauvau, on pourrait mettre quelque chose de plus recherché. certains de ses détracteurs l'appellent Naboléon par exemple...
Rédigé par : undeplusundemoins | mardi 10 octobre 2006 à 04:16
Le seul Bockélien répertorié à ce jour a-t-il remarqué que JM Bockel himself s'était rallié à DSK?
Rédigé par : Sasa | mardi 10 octobre 2006 à 09:22
Vienne,
Vous avez gagné. Ce tronçon de phrase cité sans contexte résume admirablement le vide sidéral de mes propos et il fallait que vous fassiez éclater la vérité aux yeux du monde.
Undeplusundemoins,
Ah ne recommencez pas, hein !
Sasa,
Je sais, je sais. Il a longtemps hésité d'ailleurs. Mais n'oublie pas que le bockélisme n'appartient pas à Bockel. Je me considère donc comme le représentant du courant bockélien historique, en rupture avec les déviationnistes dont JM Bockel lui-même fait partie. Ca peut amener un peu de confusion, je sais, mais c'est la politique qui est compliquée...
Rédigé par : Hugues | mardi 10 octobre 2006 à 13:55
Peut on faire confiance à quelqu'un qui appelle ses chèvres Câline et Coquine?
http://www.lefigaro.fr/france/20060731.FIG000000158_les_politiques_prennent_leurs_quartiers_d_ete.html
Ok je sors.
Rédigé par : PJ-BR | mardi 10 octobre 2006 à 17:39
Ah, c'est terrible: ce blog part en vrille, heureusement que Juppé revient!
Rédigé par : leblase | mardi 10 octobre 2006 à 21:37
Vienne,
Vous dites que Sarkozy "travaille".
A quoi travaille-t-il exactement?
Son bilan est un bide complet. L'activité policière est nulle et n'a jamais été aussi nulle, en fait. Son passage à Bercy a fait rigoler tout le monde.
Il travaille, ah bon.
Au lieu de nous attaquer (nous vous "dégoûtons", dites-vous), tâchez de vérifier ce qu'a FAIT ce monsieur pendant les 4 dernières années. (budget police? formations flics? police de proximité? nombre d'agents en poste dans les zones sensibles? Taux d'élucidation? etc).
5 ans de gestion de socialiste peuvent même paraître, rétrospectivement et par comparaison, terriblement policiers et axés sur la sécurité.
La vérité c'est que Sarko n'impressionne personne chez les premiers concernés (les "racailles"). Il les fait marrer, leur business prospère, tranquille (sauf à Neuilly, évidemment).
Rédigé par : Coco | mercredi 11 octobre 2006 à 01:34
Ne vous inquiétez pas. Ni le nicolas à travers son hublot ni la ségolaine à travers son rouet ne gouverneront autre chose qu'une T.V. C'est à dire quelque chose d'anachronique dans son ensemble. 2007 sera surprenant et ceux qui ont eu des frissons en 2002 sont bien naïfs.
Rédigé par : troll et bus | mercredi 11 octobre 2006 à 15:44
troll et bus,
On peut ne pas être d'accord avec "Ségolaine", mais, lorsqu'elle était membre du gouvernement "gauche plurielle", le moins que l'on puisse dire est qu'elle a "travaillé".
Vienne nous indique que Sarkozy "travaille". Au vu de son bilan minable, j'aimerais qu'il nous dise sur quoi Sarkozy "travaille". J'aimerais également qu'il nous dise pourquoi Ségolène ne "travaille" pas.
S'il s'agit de confronter Sarko et Ségo (je ne dis pas que ce sera le cas au cours de cette présidentielle, car rien n'est joué pour l'heure), eh bien, jugeons sur pièces.
Rédigé par : coco | mercredi 11 octobre 2006 à 20:09