Nicolas Sarkozy a raison de dénoncer l'héritage soixante-huitard et son influence délétère sur l'évolution de la société française. Mais pourquoi ne pas remonter jusqu'à la vraie racine du mal ?
Il lui en fallait, du courage, dans le contexte laxiste et permissif d’une société française déboussolée, pour dénoncer l’incroyable influence de la « génération 68 » sur le débat politique. Il lui en fallait, du courage, pour s’élever contre les dogmes et le contrôle moral qu’exercent, sur soixante millions de nos compatriotes, une petite clique d’intellectuels autoproclamés convaincus de détenir la vérité... Il lui en fallait, mais il l’a eu, ce courage, Nicolas Sarkozy !
Ignorant les cris d’orfraies des bien-pensants et les indignations feintes de ces anciens lanceurs de pavés embourgeoisés, il a, le premier, le seul même, décidé de soulever le voile rapiécé camouflant mal la terrible dérive idéologique d’une France jadis respectée. Le divorce ? Généralisé. L’homosexualité ? Endémique. La drogue ? Omniprésente. Les églises ? Désertées. La sexualité ? Débridée. L’avortement ? Pff... Une simple formalité !
Au nom de « l’interdiction d’interdire », slogan phare de tristes sires confondant à dessein liberté et débauche, égalité et nivellement, les hiérarchies sont tombées les unes après les autres, comme la possibilité de distinguer, sans prêter le flanc à une critique quasi-totalitaire, le laid du beau, le vrai du faux, le grand du petit !
Mais l’accueil enthousiaste réservé à l'initiative du futur président de la République, cette manière proprement réjouissante avec laquelle des millions de Français se sont immédiatement placés dans son sillage, s'entreregardant, incrédules, comme autant de somnambules sortant à peine d’un sommeil aussi profond que factice, est la meilleure preuve de la justesse de son combat... Le témoignage le plus patent de ce que la France est prête, enfin, à renvoyer ces publicitaires, cette médiacratie, ces « philosophes » blanchis sous le harnais de leurs certitudes stériles à leurs chères barricades !
L’on peut, dès lors, se féliciter d’avoir vu surgir, comme à chaque période charnière de l’histoire d’une nation millénaire, un homme ― un Français ―, véritable concentré des valeurs et des qualités qui sont les nôtres. S’en féliciter ne serait rien, pour autant, sans assumer l’obligation qui nous est faite de l’aider dans sa mission, de l’accompagner dans son combat et de lui offrir notre soutien à l’heure de faire tomber les masques ― tous les masques... Car quel serait le sens de son action s’il devait s'en tenir là ? Quel serait l’intérêt de désigner les fauteurs de troubles, la chienlit, les fumeurs de « joints » à la vindicte populaire sans rappeler à quel point « Mai-68 » est lui-même un héritage, l’enfant monstrueux de la mère de toutes les catastrophes politiques que le monde moderne ait connu, la suite logique du renversement de l’ordre ancien, le terrible avorton de la Révolution de 1789 ?
Oh, j’entends déjà réagir, ici et là, à l’énoncé de cette filiation, de braves gens que des années, que dis-je, des siècles d’endoctrinement ont rendus incapables de saisir à quel point la prise de la Bastille est l’acte fondateur, la racine, le point nodal du mal. Mais un Cohn-Bendit aurait-il vu le jour sans un Danton ? Un Serge July sans un Camille Desmoulins ? Un Alain Geismar sans un Marat ? Une Ségolène Royal sans un Robespierre ? Bien sûr que non.
Généralement perçue ― lavages répétés de cerveaux obligent ― comme la rupture avec un ordre cruel et archaïque, la Révolution de 1789 doit désormais être présentée pour ce qu'elle fut vraiment : une succession de crapuleries sordides et sanglantes commanditées par un quarteron d’affairistes cosmopolites à la solde de puissances étrangères. Hé quoi ! Sans Serment du Jeu de Paume, pas d’accords de Grenelle ! Sans Varenne, pas de fuite humiliante du général de Gaulle à Baden-Baden !
Non pas, évidemment, qu'une relecture honnête de la Révolution impose un retour à la monarchie : le monde avance et un réformateur comme Nicolas Sarkozy n’y songerait naturellement pas. Encore que... Pas plus que la dénonciation de Mai 68 ne conduira à supprimer toute une année de nos annales, 1969 succédant directement à 1967... Ce n’est pas le genre d'un tel homme, même si les socialo-communistes, lorsqu'ils sont au pouvoir, n'hésitent guère, eux, à recourir à ces méthodes. Mais à quelques heures d’une victoire exemplaire, d’un écrasement sans appel des forces ayant tenté, une fois encore, de transformer la France en une terrible construction antinaturelle, le moment est venu de jouer cartes sur table ! Mai 68 ? Hum, la belle affaire... Encore un effort, monsieur Sarkozy !
© Commentaires & vaticinations
J'ai pas très bien compris où tu voulais en venir, mais c'est quand même rigolo. :-)
Au refrain: Hâtons-nous de rire des choses avant d'être obligés d'en pleurer...
Rédigé par : Poil de lama | vendredi 04 mai 2007 à 16:57
Une filiation entre Robespierre et Ségolène Royal ? Bigre. J'ai bien noté son agressivité de mercredi et son invocation de violences en cas de victoire de Sarkozy, aujourd'hui, mais tout de même. C'est flippant.
Robespierre... Combien de têtes tranchées, "par principe d'humanité", comme le mentionnent certains décrets de la Convention ?
Rédigé par : koz | vendredi 04 mai 2007 à 16:59
Poil de lama,
Hey, faut suivre l'actu mon vieux. On m'a reproché de ne pas intervenir sur la liquidation du soixante-huitardisme par l'ami Sarko. Mais me voici...
Koz,
Heu, c'est pour rigoler, hein. Tu ne crois pas vraiment à une comparaison Ségo à Robespierre quand chacun sait que c'est Hollande qui est vraiment Robespierre. Cette maigreur sectaire travestie en ronde bonhommie, hum, personne n'est dupe...
Ceci dit, je suis convaincu de me faire dénoncer comme facho avec cette note. Des camarades m'avaient bien traité d'imbécile souhaitant construire le socialisme dans un seul pays à l'époque de ce papier : http://hugues.blogs.com/commvat/2004/11/et_si_fabius_av.html
Rédigé par : Hugues | vendredi 04 mai 2007 à 17:07
toujours un plaisir de vous lire, Hugues, et vive la révolution!
Rédigé par : mariapia | vendredi 04 mai 2007 à 17:41
Pour une fois j'ai trouvé votre billet complètement nul.
Le problème que vous avez n'est pas Sarkozy, c'est l'absence d'un Sarkozy de gauche (appelez le Tony Blair, Felipe Gonzalez ou comme vous voulez).
Si la gauche en est la c'est parce qu'elle s'est momifiée et que ses dirigeants se sont contentés de gérer peinardement leur petit patrimoine et que les militants du PS et la structure du parti sont des gens de classe moyenne prospère qui ne vivent pas dans le monde réel mais dans un imaginaire ou l'histoire a un sens et la légitimité est du coté du plus a gauche.
Pour moi la Révolution a été démarrée par des libéraux, poursuivie par des religieux malades et terminée par un sabre. Vous ne voulez pas des libéraux vous aurez le sabre.
La cause des nos défaites est toujours en nous; diaboliser un bouc émissaire, ne mène qu'a une autre défaite.
Rédigé par : Merlin | vendredi 04 mai 2007 à 17:48
Soit Hugues. La difficulté, c'est, avec un article à six degrés, de les hiérarchiser. Ca tourne à la personal private joke.
Rédigé par : koz | vendredi 04 mai 2007 à 17:53
Ce qui est à ce point exagéré devient insignifiant. Dommage.
Rédigé par : Jean-Paul | vendredi 04 mai 2007 à 18:24
Tu ne crois pas si bien dire (et c'est d'ailleurs, comme d'habitude, très bien dit)... Alors que, de passage sur un blog que tu qualifies toi-même de "droite fréquentable", je demandais, me croyant provocateur, "Et après, une fois Mai 68 "liquidé une bonne fois pour toutes", on "tourne la page" de 1789 ?", je me suis vu répondre ceci par un commentateur régulier de ce blog (qui écrit bien, lui aussi, mais dans un autre style...) : "Quant à 1789, que vous craignez si fort qu’on remette en cause, en quoi serait-il interdit de soumettre cet épisode de notre histoire à la réflexion critique ? La Révolution serait quelque chose de sacré, de tabou, qu’il serait interdit de discuter ? On reconnaît bien là le terrorisme intellectuel de nos gauchistes". Et là, ce n'était manifestement pas de la parodie...
Rédigé par : Jeff | vendredi 04 mai 2007 à 18:47
Très bon, ce billet, ça fait du bien de rigoler ;-)
(Mais qu'arrive-t-il à koz, pour qu'il perde son sens de l'humour ? Serait-ce qu'il ne croit pas vraiment à la victoire de son camp ?)
Hughes : Si, supprimer l'année 1968, cela devrait être possible pour les vaillants amis du candidat de droite. Au moins sur Wikipédia, comme avec l'EPR l'autre soir. Quoi, ils se sont fait repérer ? Ah, zut alors !
http://www.irenedelse.com/2007/05/04/bataille-de-lepr-sur-wikipedia/
Rédigé par : Irène Delse | vendredi 04 mai 2007 à 19:28
Tu as bien raison, Hugues, on voit que ton esprit pénètre très aisément dans les arcanes des vaticinations de la droite française. Les racines du mal résident bien sûr dans ces années qui virent le premier auto-génocide de l'histoire du monde et que la gauche française continue d'interpréter comme son point de départ. Lire Furet pour voir à quel point la contemplation de ces années peuvent rendre fou. Mais on ne va pas dire ça dans une présidentielle, alors haro sur 68 !
Rédigé par : François X | vendredi 04 mai 2007 à 19:53
Je n'aurais pas dit mieux. Et puis si en plus Koz vient se faire prendre la main dans le Sac de l'Ouverture d'Esprit, que demander de plus?
Après tout c'est à croire que Sarkozy pourrait bien tenir ce même discours et qu'on l'applaudirait de plus belle!
Mais c'est donc ça qui tracasse tant les plus de 65 ans pour qu'ils votent ainsi en masse pour le Grand Homme de Neuilly ? ( Sondage IFOP du 26 et 27 avril : http://www.ifop2007.fr/photo/File/IntentionDeVote/JDD-PRESI20-28-04-2007-16263A.pdf )
Mais va, vile gauchiste, ne te fatigue pas :
1) Sarkozy peut dire ce qu'il veut, vraiment, il ne sera jamais repris. Tiens je vous parie qu'il pourrait même proposer, à plusieurs reprises, la citoyenneté française aux femmes, à toutes les femmes, à qui l'on interdit le port de la jupe, ça ne ferait sourciller personne. Il détient la Sainte Vérité.
2) Ils l'ont dit partout à la télé aujourd'hui, n'allez pas voter dimanche, il a déjà gagné, les sondages ne se content plus d'être simplement prédictifs, ils SONT les résultats. restez au lit :')
Rédigé par : Phix | samedi 05 mai 2007 à 02:05
est-ce qu'avant 68 les femmes prenaient comme ça l'avion pour New York, humm? non! c'est bien la preuve qu'il faut revenir à cette époque bénie, avec un capitalisme moral et des politiques pas cyniques.
(je trouve l'auteur un peu timoré. moi je remonterai allègrement à la grande charte de 1215. la preuve poar éolas : http://maitre.eolas.free.fr/journal/index.php?2007/01/19/520-prix-busiris-pour-alberto-gonzales)
Rédigé par : because | samedi 05 mai 2007 à 09:17
Ca n'a rien à voir.... mais on aura le plaisir de te voir sur CNN ce dimanche ?
Faut que je sache si ça vaut le coup que je ré-abonne (25 cent quand même) ...
Rédigé par : Eviv Bulgroz | samedi 05 mai 2007 à 09:50
Je suis peut-être naïve, mais j'ai l'impression qu'une grosse partie du vote sarko n'a pas grand chose à voir avec un prétendu rejet de mai 68. Ce discours de Sarko, c'est plutôt un clin d'oeil à sa droite à lui qu'à l'ensemble des personnes qui vont voter pour lui.
Je veux dire, personne ne va s'amuser à remettre en question le droit à l'avortement, l'égalité des femmes et des hommes, le sexe avant le mariage, etc., toutes choses qui sont quand même des sous-produits de 68 (enfin, il me semble).
Rédigé par : coco | samedi 05 mai 2007 à 12:25
@coco
Toutes ces évolutions positives que tu décris n'ont, me semble t'il, pas grand chose à voir avec le mai 68 à la française, c'est bien d'une évolution synchrone (plus ou moins) de toutes les sociétés libero-democratiques, fruit à la fois du développement technique (pilule etc.) et économique (la prospérité implique moins d'enfants etc.)
Enfin il s'agit d'un sujet historico-économique complexe. Cependant il me semble que "les luttes" ne sont qu'une captation de l'air du temps de la société civile (par quelques opportunistes ,). Plus une révélation qu'un agent causal...
Et je suis bien d'accord le vote Sarko n'a rien à voir avec cela, si ce n'est le chapitre réaffirmation de l'autorité (au moins également présent chez Sego...)
Rédigé par : Eviv Bulgroz | samedi 05 mai 2007 à 13:32
Cher Hughes,
ton ironie sera notre précieux viatique pour la traversée du désert qui s'annonce :)
Rédigé par : Marc | samedi 05 mai 2007 à 13:34
Eviv,
C'est bien possible ma foi.
Mai 68, ce sont aussi les accords de Grenelle. Sarkozy aurait-il parlé de cela?
Rédigé par : coco | samedi 05 mai 2007 à 15:15
Maria-Pia,
Merci. La Révolution vous remercie également...
Merlin,
Ok, vous n'êtes pas enchanté. Mais je crois que vous êtes peut-être un peu passé à côté du sens de ce billet, qui n'a pas grand chose à voir avec « notre » défaite, laquelle reste d'ailleurs virtuelle jusqu'à demain si vous permettez, mais concerne la relecture d'une partie de l'histoire par un analphabète borné. Je ne crois pas que les gens qui ont et qui votent pourlui le fassent au nom de sa remise en question de Mai 68 (ou de ce qu'il place dans le concept de Mai 68).
Koz,
Et quand bien même... Mais je crois en fait que les gens comprennent parfaitement ce texte.
Jean-Paul,
Quand j'aurai besoin d'une formule creuse, j'utiliserai la vôtre. Elle est au poil.
Jeff,
Mais si, c'était un blogueur-blagueur au sixième degré comme moi...
Irène Delse,
Koz est nerveux, c'est bien normal. Il finit par se rendre compte que Sarko peut effectivement gagner et, oui, naturellement, ça lui fait un peu peur.
François X,
Figure-toi que j'ai lu Furet, que j'ai apprécié mais que je dois l'avoir lu de travers puisqu'il ne ne m'a pas paru remettre, Sarko style, l'héritage révolutionnaire en question, bien au contraire. Il fait « simplement » une analyse politique d'un événement trop souvent présenté comme une suite de tableaux édifiants à vocation de formation patriotique. Furet et Sarkozy, même combat ? Tu es sérieux ?
Phix,
Bon on va aller voter quand même, non ?
Because,
La magna carta, c'était pas chez nous. Mais Sarko pourra peut-être l'utiliser comme source de toutes les débauches pour sa réélection...
Eviv,
Oui réabonne-toi. Ca les vaut tes 25 centimes puisque je serai dans la boite...
Coco,
C'est bien la preuve qu'il dit n'importe quoi et fait feu de tout bois dans le cadre d'une campagne fourre-tout. Mais il faut bien réagir sur cette connerie spécifique, non ? De toute façon, je crois avoir réagi à chacune de ses conneries. Je dois être réactionnaire...
Marc,
Oui, on va bien rigoler...
Je suis impatient !
Rédigé par : Hugues | samedi 05 mai 2007 à 15:59
Toujours un plaisir de te lire même en revenant à cette heure tardive ou matinale plutôt puisque je vais à la pêche au bar avant d'aller voter et tenir un bureau qui a déjà donné plus de 50% à Sarkozy au premier tour!
Rédigé par : Bruno | dimanche 06 mai 2007 à 01:30
Sans provocation, on peut voir les choses autrement et dire que si Louis XVI avait tenu bon et engagé le pays vers une monarchie constitutionnelle, la France serait moins en but aux convulsions qu'on lui connaît. Le pays ressemblerait peut-être à beaucoup de ses voisins qui n'attendent pas de lui des leçons de démocratie. 1789 n'est pas le paradigme de toutes les libertés.
Mais le raccourcis est suave. Oui, quelque chose de royal va tomber.
La France assistera-t-elle à la chute de Ségolène avec le soulagement qu'apporta celle de Robespierre?
Rédigé par : Charles' | dimanche 06 mai 2007 à 09:53
Charles,
"Si Louis XVI avait tenu bon"
--> Vous voulez dire, s'il n'avait pas fui après avoir enfilé les vétos comme des perles?
Effectivement, la méfiance envers les élites serait peut-être moindre!
Rédigé par : Coco | dimanche 06 mai 2007 à 16:01
Pour une fois, je suis 100% d'accord avec vous!...
1789 fut une telle explosion de colère aveugle et parricide qu'elle plongea tous les dirigeants de l'époque (y compris et surtout ceux qui avaient complaisamment soufflé sur le feu qui couvait depuis des décennies) dans des humeurs noires et haineuses.
Ils jurèrent en somme qu'on ne les y reprendrait plus, et "fomentèrent" ALORS une forme de "complot", si vous voulez (enfin, vous, je sais bien que vous ne le voulez certainement pas, mais bon, je veux dire que c'est dans cette seule mesure que je comprends à peu près les "complotistes") plus ou moins conscient visant à déviriliser d'abord franchement puis de plus en plus insidieusement toute la populace.
A présent il n'y a plus de complot réel, il n'y a que le développement des postulats jetés alors à la face de leurs dirigeants par les gouvernés eux-mêmes... Pauvres fous, nous fûmes toujours serfs, et plus nous tentions de nous défaire de nos chaînes, plus celles-ci s'enfoncaient dans nos chairs, jusqu'à s'y confondre...
Noires pensées, n'est-ce pas? Ce sont des pensées de "perdant radical", monsieur, mais dévirilisé, lui aussi, et capable de se satisfaire honteusement de quelque chimère à ronger, en attendant de ne plus exister... Quant aux "complotistes" contemporains, que vous aimez à dénoncer et auxquelles vous m'assimilerez sans doute, quoi que je puisse en dire, me paraissent des tarés hébétés, criant au feu alors qu'ils piètinent des ruines fumantes.
Il n'y a plus d'humanité, monsieur, nous sommes tous aliénés et sans plus de substance, et ceci est depuis belle lurette sans recours... Snif...
Rédigé par : Samir | mercredi 09 mai 2007 à 14:20
Vous voyez, je ne saisis jamais le piquant de vos "antiphrases", moi, je prends tout au pied de la lettre, ce qui me vaut un certain ostracisme de votre part, bien mérité j'imagine. Oui, je pense que les révolutions ne sont jamais glorieuses et ne font jamais de bien, qu'elles ne sont que des soubresauts cathartiques sans intérêt, si ce n'est encore une fois de convaincre ceux qui dominent le jeu de s'enfermer dans des logiques totalitaires et de recourir à l'asservissement plus ou moins voilé de leurs semblables... Mais je suis encore une fois hors-sujet... Mes excuses pour ça.
Rédigé par : Samir | mercredi 09 mai 2007 à 17:57
Trackback de rien du tout !
http://dufinfondduquebec.20six.fr/dufinfondduquebec/art/1508168/Contre_denonciation_de_mai_68
Je suis totalement en désaccord avec cette note. Du début à la fin, du premier mot au dernier, chaque paragraphe, lettre, espace même, me semble mensonger. Oui, je l'admets, c'est un rejet totalitaire. Et j'espère en être excusé. Mais je ne peux rien y faire.
Rédigé par : fin quebecois | mercredi 01 octobre 2008 à 12:56
Fin Québécois,
Je suppose que tu t'appelles Fin Québécois parce que tu es mince. Parce que pour la finesse d'esprit, il faudra repasser. Donc, contrairement à la réponse crétine que tu mets en lien sur ton blog, ma note n'est pas une critique de mai-68 mais un texte satirique sur la critique de mai-68 par Nicolas Sarkozy. Geddit ?
Au grand minimum, les commentaires auraient pu te mettre sur la voie. Mais non, même pas...
Rédigé par : Hugues | mercredi 01 octobre 2008 à 16:38
Salut Hugues,
Désolé, mais non, je ne vois pas apparaître le 2nd degré dans ton texte. Désolé, je l'ai pris au premier degré. C'est une mauvaise lecture... Mais à la re-re-re-relecture, je ne vois pas comment j'aurais pu le lire autrement.
Il n'y a pas qu'un unique pb de mauvaise interprétation de ma part ; il y a aussi un présupposé de la tienne qui consiste à penser que tout lecteur sait qui tu es avant de te connaître et donc est à même d'inclure du 2nd degré là où il n'y en a pas dans les phrases.
Donc, méa culpa, mais je laisse ma note, ton commentaire la complétant bien suffisamment. Et que ce soit clair, j'apprécie tes autres articles.
(ah oui, le jeu de mot "fin"/"mince" est nul. Hug !)
Rédigé par : fin quebecois | jeudi 02 octobre 2008 à 12:58
Une note insérée dans mon texte répare ma mauvaise lecture sans tenter de minimiser ma mauvaise interprétation. En toute bonne foi.
Rédigé par : mince quebecois | jeudi 02 octobre 2008 à 13:22